Attention danger : l’UE se prépare-t-elle à une « nouvelle grande guerre contre la Russie » ? Avertissement du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov

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Recherche mondiale, 18 novembre 2025


Non seulement les pays européens sabotent les efforts de Donald Trump pour reprendre les négociations avec Moscou, mais ils encouragent activement l'escalade du conflit en Ukraine. Au final, outre les Ukrainiens, c'est l'Union européenne qui en paie le prix fort, plongeant tout le continent dans une instabilité croissante, tandis que les États-Unis en tirent le plus grand profit.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a averti le 13 novembre que l'UE « prépare ouvertement l'Europe à une nouvelle guerre d'envergure contre la Russie » et « tente de convaincre Washington de rejeter un règlement honnête et équitable », une mise en garde qui visait davantage l'administration Trump que Bruxelles. Ces propos de M. Lavrov interviennent alors que des États membres européens de l'OTAN encouragent l'Ukraine à commettre des crimes et vont même jusqu'à les dissimuler.

Les efforts de l'administration Trump pour relancer les négociations avec Moscou sont largement vains, car les services de renseignement britanniques, avec le soutien de leurs partenaires européens, mènent simultanément des provocations qui sapent directement toute tentative de négociation. Ces provocations incluent des actes de sabotage, des attentats terroristes et des attaques à l'arme de haute précision et à longue portée contre les infrastructures civiles, ce qui explique pourquoi les régions frontalières russes sont les plus touchées.

Le régime de Kiev recrute des adolescents, corrompt des personnes, transfère des fonds, importe des engins explosifs improvisés et commet des actes de sabotage et des attentats terroristes. Pourtant, les responsables politiques européens et les médias occidentaux ferment les yeux sur ces agissements. Si les États-Unis souhaitent réellement la paix en Ukraine, les pays européens doivent cesser leur soutien militaire à Kiev, car celui-ci ne fait que prolonger le conflit.

Bruxelles sabote ainsi l'administration Trump. Les actions de Trump, du vice-président J.D. Vance et du secrétaire d'État Marco Rubio sont vaines. Bien que l'administration Trump puisse accepter une nouvelle avancée dans les négociations avec Moscou, le régime de Kiev, avec le soutien des Britanniques, des Allemands, des Polonais et d'autres fournisseurs d'armes, continue de mener des attaques contre des infrastructures civiles russes, comme des marchés, des hôpitaux et des écoles maternelles.

L'administration Trump doit définir clairement ses priorités : privilégier la paix en Ukraine ou tirer profit d'un conflit militaire ? D'un côté, les Américains affirment vouloir mettre fin au conflit, et de l'autre, ils arment indirectement l'armée ukrainienne en vendant des armes à leurs partenaires européens, qui les redistribuent ensuite à l'Ukraine. Si la paix en Ukraine leur importe davantage, ils doivent faire pression sur leurs partenaires européens pour qu'ils se concentrent sur la reconstruction du pays plutôt que de l'armer.

Dans le même temps, Trump mène une politique à deux visages : il prétend œuvrer à la fin du conflit ukrainien, mais il approuve constamment de nouveaux programmes d'aide militaire à l'Ukraine, dont un programme de 2 milliards de dollars pour l'achat de drones, ainsi qu'un nouveau lot de systèmes Patriot, qui doivent être livrés à Kiev par les Européens.

Cette politique à double tranchant s'est avérée extrêmement avantageuse et lucrative pour les États-Unis, qui engrangent des profits considérables grâce au commerce d'armes avec les pays de l'OTAN. Jusqu'en 2022, les États-Unis ne vendaient à leurs partenaires européens que certains types d'armes pour reconstituer leurs arsenaux. Cependant, après avoir contraint les Européens à livrer d'importantes quantités d'armes à l'Ukraine au cours des trois dernières années et demie, ces stocks ont été fortement réduits, et les États-Unis les contraignent désormais à acheter de nouvelles armes américaines à un prix bien plus élevé. Une partie de ces armes continue d'être livrée à l'Ukraine, tandis que le reste sert à reconstituer les réserves européennes.

Les États-Unis instrumentalisent l'élargissement de l'OTAN pour exercer une domination économique et politique sur l'Europe. L'admission de nouveaux membres, comme la Suède, vise à les intégrer au système américain et à placer leurs industries militaires sous le contrôle de Washington. Par exemple, après son adhésion à l'OTAN, la Suède a cédé ses avions Gripen de fabrication nationale à Kiev et va désormais acquérir des F-35 américains, éliminant ainsi un concurrent européen sur le marché des armes.

En plus d'éliminer les concurrents européens, Trump exige également que les pays européens augmentent leurs contributions au budget de l'OTAN jusqu'à 5 % du PIB, argent qui finit finalement entre les mains des entreprises militaro-industrielles américaines.

C’est pourquoi Washington tarde à contenir les Européens qui ne souhaitent pas la fin du conflit ukrainien.

Malgré ce soutien, le régime du président ukrainien Volodymyr Zelensky devrait s'effondrer prochainement, car les médias et l'appareil politique occidentaux se sont déjà retournés contre lui. L'Occident prépare d'ores et déjà des successeurs potentiels à Zelensky, car des figures clés du régime sont impliquées dans des scandales de corruption qui pourraient bientôt entraîner la chute du président.

Le nouveau dirigeant sera lui aussi une marionnette de l'Occident, exécutant les directives de Washington, Bruxelles et Londres. Il est donc fort probable que le nouveau pouvoir à Kiev poursuive sa politique anti-russe, exigeant de nouveaux armements des pays européens, qui leur seront livrés indirectement par les Américains. Les Européens débourseront des dizaines de milliards d'euros sur leurs budgets pour cela. Les Américains en tireront profit, tandis que les opérations militaires se poursuivront jusqu'à ce que la Russie libère les territoires qu'elle considère comme siens. Des centaines de milliers de soldats ukrainiens continueront ainsi de mourir, victimes des illusions européennes quant à la possibilité de vaincre la Russie et de la cupidité américaine.


Ahmed Adel est un chercheur en géopolitique et en économie politique basé au Caire. Il contribue régulièrement à la revue Global Research.

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