Bouffées de paranoïa au Conseil Constitutionnel ?
De : Réseau Voltaire / 20 décembre 2014
Le président François Hollande cherche à remplacer au plus tôt son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
M. Fabius souffre de la maladie de Parkinson, confirment au Réseau Voltaire deux sources distinctes à Paris. Pour éviter que ne surgissent des tremblements, il prend toutes les 2 heures de la 3,4-dihydroxyphénylalanine (lévodopa). Malheureusement, ce médicament est connu pour ses effets secondaires. Il provoque chez M. Fabius des crises très aigües de paranoïa.
En juillet, le président Hollande lui avait imposé un nouveau secrétaire général au Quai d’Orsay, Christian Masset (ancien conseiller d’Hubert Védrine), avec mission de lui venir en aide [1]. Cependant l’état de santé du ministre s’est considérablement aggravé.
Le déficit en dopamine dans les noyaux gris centraux est la principale anomalie biochimique de la maladie de Parkinson. La lévodopa apportée par voie digestive, puis sanguine, passe dans le tissu cérébral et, par sa transformation en dopamine, vient pallier ce déficit. En raison de l'important métabolisme périphérique de la lévodopa, seule une fraction peu importante d'une dose donnée atteint le système nerveux central quand on administre de la lévodopa sans inhibiteurs des enzymes métaboliques.
La carbidopa et le bensérazide sont des inhibiteurs de la dopadécarboxylase (DDC) périphérique qui diminuent la transformation périphérique de la lévodopa en dopamine, ce qui fait qu'une quantité plus importante de lévodopa est disponible pour le cerveau. Quand la décarboxylation de la lévodopa est diminuée grâce à la coadministration d'un inhibiteur de la DDC, il est possible d'utiliser une dose moindre de lévodopa, ce qui réduit la fréquence des effets indésirables.
L’entacapone est un inhibiteur spécifique et réversible de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT) qui agit principalement au niveau périphérique. L'entacapone diminue la biotransformation de la lévodopa en 3-O-méthyldopa (3-OMD) par inhibition de l'enzyme COMT. Cela conduit à une augmentation de l'ASC (aire sous la courbe) de la lévodopa. La quantité de lévodopa disponible au cerveau est augmentée. L'entacapone prolonge donc la réponse clinique à la lévodopa.
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