Qui est Klaus Schwab ?
D’origine khazarienne, Klaus Schwab est le fils d’un collaborateur nazi qui a utilisé le travail d’esclaves et aidé les efforts nazis pour obtenir la première bombe atomique — LES FAITS
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Il n’y a pas un seul jour depuis deux ans où l’on ne parle pas de ce fameux Forum économique mondial, mieux connu sous le nom de forum de Davos. Reprenons donc les mots de Winter Oak (une organisation à but non lucratif qui se consacre à la diffusion d’informations et d’idées sur des questions sociales, environnementales et philosophiques) afin de présenter le fondateur de cette organisation mondialiste, qui se nommait à l’origine “European Management Forum”. Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisme et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur une vision effrayante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.
Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer de le transformer en réalité non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.
Pire encore, comme ses propres mots le confirment à maintes reprises, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste tordue, qui fusionnerait les humains et les machines dans « de curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui infectera nos corps avec de la “Smart Dust” et dans laquelle la police serait apparemment capable de lire nos cerveaux. Et lui et ses complices utilisent la crise Covid-19 pour contourner la responsabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur programme et l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle la “Grande Réinitialisation” ou le “Great Reset”.
Schwab n’est bien sûr pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004 (bien qu’étrangement en octobre 2021 toute référence à Schwab semble avoir été retirée du site Web du prix Dan David !). Mais le fascisme du 21e siècle a trouvé différentes formes politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet de base qui consiste à remodeler l’humanité en fonction du capitalisme par des moyens ouvertement autoritaires. Ce nouveau fascisme est aujourd’hui mis en avant sous le couvert de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, de la « nouvelle normalité », du « New Deal pour la nature » et de la « quatrième révolution industrielle ».
Schwab, un octogénaire, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, est au centre de cette matrice comme une araignée sur une toile géante. Le projet fasciste initial, en Italie et en Allemagne, consistait en une fusion de l’État et des entreprises. Alors que le communisme envisage la prise de contrôle des entreprises et de l’industrie par le gouvernement, qui – en théorie ! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme se serte de l’État pour protéger et promouvoir les intérêts de l’élite fortunée. Schwab poursuivait cette approche dans un contexte d’après-guerre dénazifié, lorsqu’il a fondé en 1971 le “European Management Forum”, qui tenait des réunions annuelles à Davos en Suisse.
L’origine de la famille Schwab
Contrairement à ce que plusieurs personnes affirment sur internet, les parents de Klaus Schwab ne sont pas Fred et Marianne Schwab, née sous le nom de Rothschild. C’est par la faute des individus qui diffusent ce genre de fausses informations que les chercheurs sincères se font aussi qualifier de « conspirationnistes ». C’est bien de vouloir dénoncer des complots, mais ceci n’autorise aucunement à inventer des histoires et à créer des liens douteux. Tous les chercheurs et communicateurs qui se respectent doivent faire un minimum d’investigation avant de rendre publiques certaines informations. On a le droit à l’erreur, mais on n’a pas le droit au mensonge.
Il n’y a donc aucun lien de parenté entre Klaus Schwab et Marianne Schwab (née Rothschild), sauf que le nom de famille correspond.
Le site du projet “Jewish Life Frankfurt am Main” décrit la vie du couple Schwab, né en Allemagne et qui a ensuite fui aux États-Unis. L’article mentionne une fille des deux, Madeleine Gerrish, qui, comme d’autres membres de la famille, continue de vivre aux États-Unis. Celle-ci a écrit dans un message : « Ce sont de fausses informations. Klaus Schwab n’est pas parent avec nous ! » Klaus Schwab n’est pas non plus l’enfant de Marianne et Fred Schwab, comme le prétend l’arbre généalogique partagé. Gerrish note également : « Ma mère, qui est née Rothschild, n’est pas liée à la célèbre famille bancaire Rothschild. » Klaus Schwab a d’ailleurs remercié son père Eugen Wilhelm et sa belle-mère Erika en mentionnant leurs noms dans son livre récemment publié chez l’éditeur Wiley : “Stakeholder Capitalism”.
Selon Ancestry.com, les parents de Klaus Schwab sont Eugen Wilhelm Schwab (né le 27 avril 1899 – décédé en 1982) et la Suisse d’origine juive Emma Gisela Tekelius Schwab (née Kilian), mariés à Karlsruhe en Allemagne le 2 octobre 1926. L’arbre généalogique de Klaus Schwab a été publié dans la “Crimeline & Evidence Library” gérée par les enquêteurs du site “Americans for Innovation”.
Le quotidien suisse “Berner Zeitung” nous informe que Eugen Wilhelm Schwab dirigeait une usine de la société suisse « Escher, Wyss & Cie » à Ravensburg, où Klaus Schwab est né le 30 mars 1938, selon son curriculum vitae publié par le FEM. Des détails sur la famille paternelle de Klaus Schwab sont également divulgués dans un arrêt du Tribunal fédéral suisse de 1950, consultable à l’Université de Berne. Klaus Schwab se trouve dans l’exécution de la cour avec son frère cadet Urs Reiner mentionné à la page 376 du document. Toujours selon son curriculum vitae, de 1967 à 1970 Klaus Schwab a été membre du directoire à Zurich pour la même entreprise que son père, « Escher, Wyss & Cie », rachetée en 1969 par le groupe industriel Winterthur Sulzer, qui changea de nom en 1983 pour « Sulzer-Escher Wyss AG ».
Toujours selon Ancestry.com, le nom de famille Schwab a une origine allemande et juive, c’est-à-dire ashkénaze. Par exemple, nous retrouvons les Mémoires d’Henri Schwab (né en 1890), un locuteur yiddish du village alsacien de Gerstheim, dans le Bas-Rhin, qui furent publiées dans la revue Yod en 2011. Ou bien encore le rabbin Marvin Schwabqui, en 2013, examinait un rouleau de la Torah qui a survécu à l’extermination nazie des Juifs et de leurs objets religieux dans la Tchécoslovaquie des années 1940. Cette ascendance est confirmée par le site “Jewish Genealogy in Argentina” (Hebrew Surnames) qui écrit à propos du nom Schwab : « La grande majorité des Juifs argentins descendent d’immigrants venus d’Europe. Ces Juifs ashkénazes ont émigré de petites villes ou shtetels de Pologne, de Lituanie, de Russie, d’Allemagne, de Roumanie ou d’Ukraine, laissant derrière eux la plupart de leurs parents juifs. Après deux ou trois générations, ces familles juives ont perdu la trace de leurs proches, ayant été sauvées de la guerre, ont émigré vers d’autres pays comme les États-Unis, l’Angleterre ou l’Australie. »
Lui-même né dans une famille juive ashkénaze, Benjamin H. Freedman, affirme dans son livre « Les faits sont les faits, la vérité sur les Khazars » que les juifs ashkénazes descendent des anciens Khazars, royaume caucasien de l’époque du Moyen Âge, convertis en masse au judaïsme à la suite de leur roi, en l’an 838. Après la destruction du royaume khazar, les nombreux « Juifs » de Russie, et de toute l’Europe orientale, n’étaient plus connus comme « des Khazars », mais comme « les populations yiddish / ashkénaze » de tous ces pays. Cette prise de position intervenait après la publication en 1941 du professeur Abraham N. Poliak, titulaire de la chaire d’histoire à l’université de Tel-Aviv, intitulée « La conversion des Khazars au judaïsme ». Les thèses de Freedman seront reprises plus tard par le journaliste et essayiste d’origine juive hongroise, Arthur Koestler, dans son livre « La Treizième Tribu ».
La théorie connaît un regain d’intérêt avec la publication du livre « Comment le peuple juif fut inventé » de l’historien israélien Shlomo Sand, qui reprend les idées de Koestler pour étayer sa propre thèse, selon laquelle la diaspora juive serait le fruit de conversions successives.
Selon le site de référence House of Names, le nom de famille Schwab a commencé à être utilisé dans l’état allemand de Bavière. Après le XIIe siècle, alors que les noms de famille héréditaires ont commencé à être adoptés, les noms dérivés de lieux sont devenus particulièrement courants. Le nom de famille Schwab est un nom de famille local désignant à l’origine la propriété d’un domaine ou d’une influence au sein d’un village. Le nom de famille Schwab a été donné à quelqu’un qui vivait en Souabe, un duché médiéval situé dans le sud-ouest de l’Allemagne. Il s’agit d’un nom régional pour une personne originaire de la Souabe, dérivé du mot germanique Schwaben, qui signifie Souabe et est dérivé du nom de la tribu germanique répertoriée dès le 1er siècle avant J.-C. sous la forme latine Suebi ou Suevi, d’origine incertaine. Le nom de famille Schwab a d’abord été trouvé en Franconie et plus tard au Mecklembourg, où le nom est devenu important car de nombreuses branches de la même maison ont acquis des domaines éloignés, certains dans des pays étrangers comme l’Autriche. Ils élevaient toujours leur statut social par les mariages mixtes et par leurs grandes contributions à la société. Le nom Schwab a été tracé au Mecklembourg dès 1298, lorsque Ulrich Schwab, le premier comte de Nemerow, vivait. Les chroniques mentionnent également Christian Schwabel en Franconie en 1414.
Dans l’Armorial général de Johannes Baptista Rietstap (1828-1891), les armoiries de la famille Schwab se lisent comme suit : « De gueule à la licorne saillante d’argent. Cimier: la licorne, issant. »
Ce qui suit est un long extrait d’un article écrit par le journaliste d’investigation Johnny Vedmore le 20 février 2021, s’intitulant « Schwab Family Values ». J’ai traduit et transcrit ce texte avec l’aimable autorisation de l’auteur : « J’autorise bien une telle entreprise et je vous en remercie. »
Les valeurs de la famille Schwab
Le 10 juillet 1870, le grand-père de Klaus Schwab, Jakob Wilhelm Gottfried Schwab, appelé plus tard simplement Gottfried, est né dans une Allemagne en guerre avec ses voisins français. Karlsruhe, la ville où est né Gottfried Schwab, était située dans le Grand-Duché de Bade, gouverné en 1870 par le Grand-Duc de Bade, Frédéric Ier, âgé de 43 ans. L’année suivante, ledit duc serait présent à la proclamation de la Empire allemand qui a eu lieu dans la galerie des Glaces du château de Versailles. Il était le seul gendre de l’empereur sortant Guillaume Ier et, comme Frédéric Ier, était l’un des souverains régnant d’Allemagne. Au moment où Gottfried Schwab a eu 18 ans, l’Allemagne verrait Guillaume II monter sur le trône à la mort de son père, Frédéric III.
En 1893, Gottfried Schwab, âgé de 23 ans, quittera officiellement l’Allemagne, abandonnant sa nationalité allemande et quittant Karlsruhe pour émigrer en Suisse. A l’époque, son métier était noté comme étant celui de simple boulanger. Ici, Gottfried rencontrerait Marie Lappert qui était de Kirchberg près de Berne, en Suisse et qui était de cinq ans sa cadette. Ils se marieront à Roggwil, Berne, le 27 mai 1898 et l’année suivante, le 27 avril 1899, leur enfant Eugen Schwab est né. Au moment de sa naissance, Gottfried Schwab avait évolué dans le monde, étant devenu ingénieur en machine. Quand Eugen avait environ un an, Gottfried et Marie Schwab ont décidé de retourner vivre à Karlsruhe et Gottfried a de nouveau demandé la nationalité allemande.
Eugen Schwab suivrait les traces de son père et deviendrait également ingénieur en machine et dans les années à venir, il conseillerait à ses enfants de faire de même. Eugen Schwab allait finalement commencer à travailler dans une usine d’une ville de Haute-Souabe, dans le sud de l’Allemagne, capitale du district de Ravensburg, dans le Bade-Wurtemberg.
L’usine où il forgera sa carrière était la branche allemande de l’entreprise suisse nommée Escher Wyss. La Suisse avait de nombreux liens économiques de longue date avec la région de Ravensbourg, avec des commerçants suisses au début du 19e siècle apportant du fil et des produits de tissage. Dans la même période, Ravensburg livrait du grain à Rorschach jusqu’en 1870, aux côtés d’animaux d’élevage et de divers fromages, au plus profond des Alpes suisses. Entre 1809 et 1837, 375 Suisses vivaient à Ravensburg, bien que la population suisse soit tombée à 133 en 1910.
Dans les années 1830, des ouvriers suisses qualifiés ont créé une usine de coton avec une usine de blanchiment et de finition incorporée, détenue et entretenue par les frères Erpf. Le marché aux chevaux de Ravensburg, créé vers 1840, a également attiré de nombreux Suisses, surtout après l’ouverture en 1847 de la ligne de chemin de fer de Ravensburg à Friedrichshafen, une ville située à proximité du lac de Constance à la frontière de la Suisse et de l’Allemagne.
Les négociants en céréales de Rorsach se rendaient régulièrement au Ravensburger Kornhaus et, finalement, cette coopération et ce commerce transfrontaliers ont également conduit à l’ouverture d’une succursale de l’usine de machines zurichoise Escher-Wyss & Cie dans la ville. Cet exploit a été rendu plausible une fois qu’une ligne de train reliant la Suisse au réseau routier allemand a été achevée entre 1850 et 1853. L’usine a été créée par Walter Zuppingerentre 1856 et 1859 et commencera sa production en 1860. En 1861, on peut voir le premier brevet officiel des fabricants Escher-Wyss à Ravensburg d’« installations particulières sur les métiers à tisser mécaniques pour le tissage de rubans ». A cette époque, la branche Ravensburg d’Escher Wyss serait dirigée par Walter Zuppinger, et c’est là qu’il développa sa turbine tangentielle et où il obtint un certain nombre de brevets supplémentaires. En 1870, Zuppinger et d’autres fondèrent également une usine de papeterie à Baienfurt près de Ravensburg. Il se retira en 1875 et consacra toute son énergie au progrès des turbines.
Au tournant du nouveau siècle, Escher-Wyss avait mis de côté le tissage du ruban et commencé à se concentrer sur des projets beaucoup plus importants comme la production de grandes turbines industrielles et, en 1907, ils ont demandé une « procédure d’approbation et de concession » pour la construction d’une centrale hydroélectrique près de Dogern am Rhein, qui a été signalée dans une brochure de Bâle de 1925.
En 1920, Escher-Wyss se trouva aux prises avec de sérieuses difficultés financières. Le traité de Versailles avait limité la croissance militaire et économique de l’Allemagne après la Grande Guerre, et la Compagnie suisse trouvait trop à supporter le ralentissement des projets de génie civil nationaux voisins. La succursale mère d’Escher-Wyss était située à Zurich et datait de 1805 et l’entreprise, qui bénéficiait encore d’une bonne réputation et d’une histoire de plus d’un siècle, était jugée trop importante pour être perdue. En décembre 1920, une réorganisation a été opérée en réduisant le capital social de 11,5 à 4,015 millions de francs français et qui a ensuite été porté à nouveau à 5,515 millions de francs suisses. À la fin de l’exercice 1931, Escher-Wyss perdait encore de l’argent.
Pourtant, la courageuse entreprise a continué à livrer des contrats de génie civil à grande échelle tout au long des années 1920, comme indiqué dans la correspondance officielle écrite en 1924 de Guillaume III prince d’Urach à la société Escher-Wyss et au gestionnaire d’actifs de la maison d’Urach, le comptable Julius Heller. Ce document traite des « Conditions générales de l’Association des fabricants allemands de turbines à eau pour la livraison de machines et d’autres équipements pour les centrales hydroélectriques ». Ceci est également confirmé dans une brochure sur les « Conditions de l’Association des fabricants allemands de turbines à eau pour l’installation de turbines et de pièces de machines dans le Reich allemand », imprimée le 20 mars 1923 dans une brochure publicitaire d’Escher-Wyss pour un régulateur de pression d’huile.
Après que la Grande Dépression du début des années 1930 ait dévasté l’économie mondiale, a annoncé Escher-Wyss, « alors que l’évolution catastrophique de la situation économique liée au déclin de la monnaie ; La société [Escher-Wyss] est temporairement incapable de poursuivre ses dettes courantes dans divers pays clients. » La société a également révélé qu’ils appliqueraient à un report de la cour du journal suisse Neue Zürcher Nachrichten, qui rapporta le 1er décembre 1931 que « la société Escher-Wyss s’est vu accorder une suspension de faillite jusqu’à la fin mars 1932 et, agissant en qualité de curateur en Suisse, une société de fiducie a été nommée ». L’article déclarait avec optimisme qu’« il devrait y avoir une perspective de poursuite des opérations ». En 1931, Escher-Wyss employait environ 1 300 ouvriers non contractuels et 550 salariés.
Au milieu des années 1930, Escher-Wyss s’est à nouveau retrouvé en difficulté financière. Afin de sauver l’entreprise cette fois, un consortium a été mobilisé pour sauver la firme d’ingénierie en difficulté. Le consortium a été en partie formé par la Banque fédérale de Suisse (qui était dirigée par coïncidence par un Max Schwab, qui n’a aucun lien avec Klaus Schwab) et une nouvelle restructuration a eu lieu. En 1938, il a été annoncé qu’un ingénieur de l’entreprise, le colonel Jacob Schmidheiny deviendrait le nouveau président du conseil d’administration d’Escher-Wyss. Peu de temps après le déclenchement de la guerre en 1939, Schmidheiny a été cité en disant : « Le déclenchement de la guerre ne signifie pas nécessairement le chômage pour l’industrie des machines dans un pays neutre, au contraire. »
Escher-Wyss et sa nouvelle direction étaient apparemment impatients de profiter de la guerre, ouvrant la voie à leur transformation en un important sous-traitant militaire nazi.
Une brève histoire de la persécution juive à Ravensburg
Quand Adolf Hitler est arrivé au pouvoir, beaucoup de choses ont changé en Allemagne, et l’histoire de la population juive de Ravensburg à cette époque est triste à raconter. Pourtant, ce n’était pas la première fois que l’antisémitisme était signalé pour la première fois comme ayant fait son apparition dans la région.
Au Moyen Âge, une synagogue, mentionnée dès 1345, était située au centre de Ravensbourg, desservant une petite communauté juive dont on peut retracer de 1330 à 1429. Fin 1429 et jusqu’en 1430, les Juifs de Ravensbourg étaient ciblé et un horrible massacre s’en est suivi. Dans les colonies voisines de Lindau, Überlingen, Buchhorn (plus tard renommée Friedrichshafen), Meersburg et Constance, des arrestations massives de résidents juifs ont eu lieu. Les Juifs de Lindau ont été brûlés vifs lors de la diffamation sanglante de Ravensburg en 1429/1430, dans laquelle des membres de la communauté juive étaient accusés de sacrifier rituellement des bébés. En août 1430, à Überlingen, la communauté juive est forcée de se convertir, 11 d’entre eux l’ont fait et les 12 qui ont refusé ont été tués. Les massacres qui ont eu lieu à Lindau, Überlingen et Ravensburg ont eu lieu avec l’approbation directe du roi Sigmund au pouvoir et tous les Juifs restants ont rapidement été expulsés de la région.
Ravensburg fit confirmer cette interdiction par l’empereur Ferdinand Ier en 1559 et elle fut confirmée, par exemple, dans une instruction de 1804 émise pour la garde de la ville, qui disait : « Étant donné que les Juifs ne sont pas autorisés à faire du commerce ou des affaires ici, personne d’autre n’est autorisé à entrer dans la ville par la poste ou en voiture. Les autres, cependant, s’ils n’ont pas reçu d’autorisation de séjour plus ou moins longue du commissariat, doivent être évacués de la ville par le commissariat. »
Ce n’est qu’au XIXe siècle que les Juifs ont pu à nouveau s’installer légalement à Ravensbourg et, même à ce moment-là, leur nombre est resté si petit qu’une synagogue n’a pas été reconstruite. En 1858, il n’y avait que 3 Juifs enregistrés à Ravensburg et, en 1895, ce nombre a culminé à 57. Du début du siècle jusqu’en 1933, le nombre de Juifs vivant à Ravensburg avait régulièrement diminué jusqu’à ce que la communauté ne soit composée que de 23 personnes.
Au début des années 1930, il y avait sept grandes familles juives vivant à Ravensburg, dont les familles Adler, Erlanger, Harburger, Herrmann, Landauer, Rose et Sondermann. Après la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes, certains Juifs de Ravensbourg ont d’abord été contraints d’émigrer, tandis que d’autres seraient plus tard assassinés dans les camps de concentration nazis. Avant la Seconde Guerre mondiale, il y a eu de nombreuses manifestations publiques de haine envers la petite communauté de Juifs à Ravensburg et dans ses environs.
Dès le 13 mars 1933, environ trois semaines avant le boycott national nazi de tous les magasins juifs en Allemagne, des gardes sud-africains se sont postés devant deux des cinq magasins juifs de Ravensburg et ont essayé d’empêcher les acheteurs potentiels d’entrer, en plaçant des pancartes. sur un magasin indiquant « Wohlwert a fermé jusqu’à l’aryanisation ». Wohlwert deviendrait bientôt « aryanisé » et serait le seul magasin appartenant à des Juifs à survivre au pogrom nazi. Les autres propriétaires des quatre grands magasins juifs de Ravensburg ; Knopf ; Merkur ; Landauer et Wallersteiner ont tous été contraints de vendre leurs propriétés à des marchands non juifs entre 1935 et 1938. Au cours de cette période, de nombreux Juifs de Ravensbourg ont pu fuir à l’étranger avant le début de la pire des persécutions nationales-socialistes. Alors qu’au moins huit sont morts violemment, il a été rapporté que trois citoyens juifs qui vivaient à Ravensburg ont survécu grâce à leurs épouses « aryennes ».
D’horribles crimes nazis contre l’humanité ont eu lieu à Ravensbourg. Le 1er janvier 1934, la « loi pour la prévention des maladies héréditaires » est entrée en vigueur dans l’Allemagne nazie, ce qui signifie que les personnes atteintes de maladies diagnostiquées telles que la démence, la schizophrénie, l’épilepsie, la surdité héréditaire et divers autres troubles mentaux pouvaient être légalement stérilisées de force. À l’hôpital municipal de Ravensburg, aujourd’hui appelé hôpital Heilig-Geist, des stérilisations forcées ont été effectuées à partir d’avril 1934. En 1936, la stérilisation était l’acte médical le plus pratiqué à l’hôpital municipal.
Dans les années d’avant-guerre des années 1930 qui ont précédé l’annexion de la Pologne par l’Allemagne, l’usine Escher-Wyss de Ravensburg, désormais gérée directement par le père de Klaus Schwab, Eugen Schwab,a continué d’être le plus gros employeur de Ravensburg. Non seulement l’usine était un employeur important dans la ville, mais le propre parti nazi d’Hitler a décerné à la succursale Escher-Wyss de Ravensburg le titre de « Société modèle national-socialiste » alors que Schwab était à la barre. Les nazis courtisaient potentiellement la société suisse pour la coopération dans la guerre à venir, et leurs avances ont finalement été réciproques.
Escher-Wyss Ravensburg et la guerre
Ravensburg était une anomalie dans l’Allemagne de guerre, car elle n’a jamais été la cible de frappes aériennes alliées. La présence de la Croix-Rouge et la rumeur d’un accord avec diverses sociétés, dont Escher-Wyss, ont vu les forces alliées accepter publiquement de ne pas cibler la ville du sud de l’Allemagne. Elle n’a pas été classée comme cible militaire importante tout au long de la guerre et, pour cette raison, la ville conserve encore bon nombre de ses caractéristiques d’origine. Cependant, des choses beaucoup plus sombres se préparaient à Ravensburg une fois la guerre commencée.
Eugen Schwab a continué à gérer la « Société modèle national-socialiste » pour Escher-Wyss, et la société suisse aiderait la Wermacht nazie à produire des armes de guerre importantes ainsi que des armements plus basiques. La société Escher-Wyss était un leader dans la technologie des grandes turbines pour les barrages hydroélectriques et les centrales électriques, mais elle fabriquait également des pièces pour les avions de chasse allemands. Ils étaient également intimement impliqués dans des projets beaucoup plus sinistres se déroulant dans les coulisses qui, s’ils étaient achevés, auraient pu changer l’issue de la Seconde Guerre mondiale.
Le renseignement militaire occidental était déjà au courant de la complicité et de la collaboration d’Escher-Wyss avec les nazis. Il existe des documents disponibles auprès du renseignement militaire occidental à l’époque, en particulier le groupe d’enregistrement 226 (RG 226) à partir des données compilées par l’Office of Strategic Services (OSS), qui montrent que les forces alliées étaient au courant de certaines des relations commerciales d’Escher-Wyss avec les nazis.
Dans le RG 226, il existe trois mentions spécifiques d’Escher-Wyss, notamment :
- Le numéro de dossier 47178 qui se lit comme suit : Escher-Wyss de Suisse travaille sur une commande importante pour l’Allemagne. Les lance-flammes sont expédiés de Suisse sous le nom de Brennstoffbehaelter. Daté de septembre 1944.
- Le numéro de dossier 41589 montrait que les Suisses autorisaient le stockage des exportations allemandes dans leur pays, une nation prétendument neutre pendant la Seconde Guerre mondiale. L’entrée se lit comme suit : Relations d’affaires entre Empresa Nacional Calvo Sotelo (ENCASO), Escher Wyss et Mineral Celbau Gesellschaft. 1 p. juillet 1944 ; voir aussi L 42627 Rapport sur la collaboration entre l’espagnole Empresa Nacional Calvo Sotelo et l’allemande Rheinmetall Borsig, sur les exportations allemandes stockées en Suisse. 1 p. août 1944.
- Le numéro de dossier 72654 affirmait que : La bauxite hongroise était autrefois envoyée en Allemagne et en Suisse pour raffinage. Puis un syndicat gouvernemental a construit une usine d’aluminium à Dunaalmas aux frontières de la Hongrie. L’électricité était fournie; La Hongrie a fourni des mines de charbon et des équipements ont été commandés à la société suisse Escher-Wyss. La production a commencé en 1941. 2 pp. Mai 1944.
Pourtant, Escher-Wyss était leader dans un domaine florissant en particulier, la création d’une nouvelle technologie de turbine. La société avait conçu une turbine de 14 500 HP pour la centrale hydroélectrique stratégiquement importante de l’installation industrielle Norsk Hydro à Vemork, près de Rjukan en Norvège. L’usine Norsk Hydro, en partie alimentée par Escher Wyss, était la seule usine industrielle sous contrôle nazi capable de produire de l’eau lourde, un ingrédient essentiel à la fabrication de plutonium pour le programme de bombe atomique nazi. Les Allemands avaient mis toutes les ressources possibles derrière la production d’eau lourde, mais les forces alliées étaient conscientes des avancées technologiques potentiellement révolutionnaires des nazis de plus en plus désespérés.
En 1942 et 1943, la centrale hydroélectrique a été la cible de raids partiellement réussis des commandos britanniques et de la résistance norvégienne, bien que la production d’eau lourde ait continué. Les forces alliées largueraient plus de 400 bombes sur l’usine, ce qui affectait à peine les opérations de l’installation tentaculaire. En 1944, des navires allemands ont tenté de ramener de l’eau lourde en Allemagne, mais la Résistance norvégienne a réussi à couler le navire transportant la charge utile.
Avec l’aide d’Escher-Wyss, les nazis ont presque réussi à changer le cours de la guerre et à remporter une victoire de l’Axe.
De retour dans l’usine Escher-Wyss de Ravensburg, Eugen Schwab était occupé à faire travailler des travailleurs forcés dans son entreprise nazie modèle. Pendant les années de la Seconde Guerre mondiale, près de 3 600 travailleurs forcés ont travaillé à Ravensburg, y compris à Escher Wyss. Selon l’archiviste de la ville de Ravensburg, Andrea Schmuder, l’usine de machines Escher-Wyss à Ravensburg employait entre 198 et 203 travailleurs civils et prisonniers de guerre pendant la guerre. Karl Schweizer, un historien local de Lindau, déclare qu’Escher-Wyss a maintenu un petit camp spécial pour les travailleurs forcés dans les locaux de l’usine.
L’utilisation de masses de travailleurs forcés à Ravensburg a rendu nécessaire l’installation de l’un des plus grands camps de travaux forcés nazis enregistrés dans l’atelier d’une ancienne menuiserie de la Ziegelstrasse 16.À une certaine époque, le camp en question abritait 125 prisonniers de guerre français qui ont ensuite été redistribués dans d’autres camps en 1942. Les travailleurs français ont été remplacés par 150 prisonniers de guerre russes qui, selon la rumeur, ont été traités le plus mal de tous les prisonniers de guerre. L’une de ces prisonnières était Zina Jakuschewa, dont la carte de travail et le cahier de travail sont conservés par le United States Holocaust Memorial Museum. Ces documents l’identifient comme une travailleuse forcée non juive affectée à Ravensburg, en Allemagne, en 1943 et 1944.
Eugen Schwab maintiendrait consciencieusement le statu quo pendant les années de guerre. Après tout, avec le jeune Klaus Martin Schwab né en 1938 et son frère Urs Reiner Schwab né quelques années plus tard, Eugen aurait voulu garder ses enfants à l’abri du danger.
Klaus Martin Schwab – Homme de mystère international
Né le 30 mars 1938 à Ravensburg, en Allemagne, Klaus Schwab était l’aîné d’une famille nucléaire normale. Entre 1945 et 1947, Klaus a fréquenté l’école primaire à Au, en Allemagne. Klaus Schwab rappelle dans une interview accordée à l’Irish Times en 2006 que : « Après la guerre, j’ai présidé l’association régionale franco-allemande de la jeunesse. Mes héros étaient Adenauer, De Gasperi et De Gaulle. »
Klaus Schwab et son frère cadet, Urs Reiner Schwab, devaient tous deux suivre les traces de leur grand-père, Gottfried, et de leur père, Eugen, et se formeraient tous deux initialement en tant qu’ingénieurs en machines. Le père de Klaus avait dit au jeune Schwab que s’il voulait avoir un impact sur le monde, alors il devrait suivre une formation d’ingénieur en machine. Ce ne serait que le début des diplômes universitaires de Schwab.
Klaus commencera à étudier sa pléthore de diplômes au Spohn-Gymnasium Ravensburg entre 1949 et 1957, pour finalement obtenir son diplôme du Humanistisches Gymnasium de Ravensburg. Entre 1958 et 1962, Klaus a commencé à travailler avec diverses sociétés d’ingénierie et, en 1962, il a terminé ses études d’ingénieur en mécanique à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH) de Zurich avec un diplôme d’ingénieur. L’année suivante, il a également suivi un cours d’économie à l’Université de Fribourg, en Suisse. De 1963 à 1966, Klaus a travaillé comme assistant du directeur général de l’Association allemande de construction de machines (VDMA), à Francfort.
En 1965, Klaus Schwab préparait également son doctorat à l’EPF de Zurich et rédigeait sa thèse sur le thème : « Le crédit à l’exportation à long terme en tant que problème commercial dans la construction mécanique ». Puis, en 1966, il a obtenu son doctorat en ingénierie de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH). A cette époque, le père de Klaus, Eugen Schwab, nageait dans des cercles plus grands qu’il n’avait nagé auparavant. Après avoir été une personnalité bien connue à Ravensburg en tant que directeur général de l’usine Escher-Wyss avant la guerre, Eugen sera finalement élu président de la Chambre de commerce de Ravensburg. En 1966, lors de la fondation du comité allemand pour le tunnel ferroviaire du Splügen, Eugen Schwab a défini la fondation du comité allemand comme un projet « qui crée une connexion meilleure et plus rapide pour les grands cercles dans notre Europe de plus en plus convergente et offre ainsi de nouvelles opportunités de développement culturel, économique et social ».
En 1967, Klaus Schwab a obtenu un doctorat en économie de l’Université de Fribourg, en Suisse, ainsi qu’une maîtrise en administration publique de la John F. Kennedy School of Government de Harvard aux États-Unis. Pendant son séjour à Harvard, Schwab a été enseigné par Henry Kissinger, qui, selon lui, faisait partie des 3-4 personnalités qui ont le plus influencé sa pensée au cours de sa vie.
Dans l’ article de 2006 de l’ Irish Times mentionné précédemment, Klaus parle de cette période comme étant très importante pour la formation de sa pensée idéologique actuelle, déclarant : « Des années plus tard, quand je suis revenu des États-Unis après mes études à Harvard, il y avait deux événements qui ont eu un événement déclencheur décisif sur moi. Le premier était un livre de Jean-Jacques Servan-Schreiber, “The American Challenge” – qui disait que l’Europe serait perdante contre les États-Unis en raison des méthodes de gestion inférieures de l’Europe. L’autre événement était — et c’est pertinent pour l’Irlande — l’Europe des Six est devenue l’Europe des Neuf. » Ces deux événements contribueraient à faire de Klaus Schwab un homme qui voulait changer la façon dont les gens menaient leurs affaires.
La même année, le frère cadet de Klaus, Urs Reiner Schwab, est diplômé de l’ETH Zurich en tant qu’ingénieur en mécanique, et Klaus Schwab est allé travailler pour l’ancienne entreprise de son père, Escher-Wyss, qui deviendra bientôt Sulzer Escher-Wyss AG, Zurich, en tant qu’assistant du Président pour aider à la réorganisation des sociétés qui fusionnent.
Cela nous conduit vers les connexions nucléaires de Klaus.
L’ascension d’un technocrate
Sulzer, une entreprise suisse dont les origines remontent à 1834, s’était d’abord fait connaître après avoir commencé à construire des compresseurs en 1906. En 1914, l’entreprise familiale faisait partie de « trois sociétés par actions », dont l’une était la holding officiel. Dans les années 1930, les bénéfices de Sulzer ont souffert pendant la Grande Dépression et, comme de nombreuses entreprises à l’époque, ont été confrontés à des perturbations et à des actions revendicatives de la part de leurs travailleurs.
La Seconde Guerre mondiale n’a peut-être pas affecté la Suisse autant que ses voisins, mais le boom économique qui a suivi a conduit Sulzer à gagner en puissance et à dominer le marché. En 1966, juste avant l’arrivée de Klaus Schwab à Escher-Wyss, les turbiniers suisses signent un accord de coopération avec les frères Sulzer à Winterthur. Sulzer et Escher-Wyss ont commencé à fusionner en 1966, lorsque Sulzer a acheté 53 % des actions de la société. Escher-Wyss deviendra officiellement Sulzer Escher-Wyss AG en 1969 lorsque les dernières actions furent acquises par les frères Sulzer.
Une fois la fusion commencée, Escher-Wyss commencerait à se restructurer et deux des membres actuels du conseil d’administration seraient les premiers à constater la fin de leur service à Escher-Wyss. Dr. H. Schindler et W. Stoffel démissionneraient du conseil d’administration désormais dirigé par Georg Sulzer et Alfred Schaffner. Le Dr Schindler avait été membre du conseil d’administration d’Escher-Wyss pendant 28 ans et avait travaillé aux côtés d’Eugen Schwab pendant une grande partie de son service. Peter Schmidheiny prendra plus tard la présidence du conseil d’administration d’Escher-Wyss, poursuivant ainsi le règne de la famille Schmidheiny sur les dirigeants de l’entreprise.
Au cours du processus de restructuration, il a été décidé qu’Escher-Wyss et Sulzer se concentreraient sur des domaines distincts de l’ingénierie des machines, les usines Escher-Wyss travaillant principalement sur la construction de centrales hydrauliques, y compris les turbines, les pompes de stockage, les machines d’inversion, les dispositifs de fermeture et les canalisations, ainsi que des turbines à vapeur, des turbocompresseurs, des systèmes d’évaporation, des centrifugeuses et des machines pour l’industrie du papier et de la pâte à papier. Sulzer se concentrerait sur l’industrie de la réfrigération ainsi que sur la construction de chaudières à vapeur et de turbines à gaz.
Le 1er janvier 1968, la société Sulzer Escher-Wyss AG, fraîchement réorganisée, a été lancée publiquement et l’entreprise s’est rationalisée, une décision jugée nécessaire en raison de plusieurs acquisitions importantes. Cela comprenait une étroite collaboration avec Brown Boveri, un groupe d’entreprises suisses d’ingénierie électrique qui avait également travaillé pour les nazis, fournissant aux Allemands une partie de leur technologie de sous-marin utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale. Brown Boveri a également été décrit comme « entrepreneurs en électricité liés à la défense » et trouverait que les conditions de la course aux armements de la guerre froide étaient bénéfiques pour leur entreprise.
La fusion et la réorganisation de ces géants suisses de l’ingénierie mécanique ont vu leur collaboration porter ses fruits de manière unique. Lors des Jeux olympiques d’hiver de 1968 à Grenoble, Sulzer et Escher-Wyss ont utilisé 8 compresseurs frigorifiques pour créer des tonnes de glace artificielle. En 1969, les deux firmes s’associent pour participer à la construction d’un nouveau paquebot nommé « Hambourg », premier navire au monde entièrement climatisé grâce à l’association Sulzer Escher-Wyss.
En 1967, Klaus Schwab a officiellement fait irruption sur la scène du monde des affaires suisse et a pris la tête de la fusion entre Sulzer et Escher-Wyss, ainsi que des alliances fructueuses avec Brown Boveri et d’autres. En décembre 1967, Klaus s’exprimait lors d’un événement à Zurich devant les plus grandes organisations suisses d’ingénierie mécanique ; l’Association patronale des fabricants suisses de machines et de métaux et l’Association des fabricants suisses de machines.
Dans son discours, il prédirait correctement l’importance d’intégrer les ordinateurs dans l’ingénierie des machines suisses modernes, déclarant que :
« En 1971, les produits qui ne sont même pas sur le marché aujourd’hui devraient représenter jusqu’à un quart des ventes. Cela oblige les entreprises à rechercher systématiquement les développements possibles et à identifier les lacunes du marché. Aujourd’hui, 18 des 20 plus grandes entreprises de notre industrie des machines ont des services de planification qui sont chargés de ces tâches. Bien entendu, chacun doit utiliser les dernières avancées technologiques, et l’ordinateur en fait partie. Les nombreuses petites et moyennes entreprises de notre industrie des machines empruntent la voie de la coopération ou utilisent les services de prestataires de services de traitement de données spéciaux. »
Les ordinateurs et les données étaient évidemment considérés comme importants pour l’avenir, selon Schwab, et cela a été davantage projeté dans la réorganisation de Sulzer Escher-Wyss lors de leur fusion. Le site Internet moderne de Sulzer reflète ce changement d’orientation notable, déclarant qu’en 1968 : « Les activités de technologie des matériaux sont intensifiées [par Sulzer] et forment la base des produits de technologie médicale. Le changement fondamental d’une entreprise de construction de machines à une entreprise technologique commence à devenir évident. »
Klaus Schwab aidait à faire de Sulzer Escher-Wyss quelque chose de plus qu’un simple géant de la construction de machines, il les transformait en une entreprise technologique conduisant à grande vitesse vers un avenir de haute technologie. Il convient également de noter que Sulzer Escher-Wyss a changé d’orientation de son activité pour les aider à « constituer la base des produits de technologie médicale », un domaine qui n’était pas mentionné auparavant comme une industrie cible pour Sulzer et/ou Escher-Wyss.
Mais le progrès technologique n’était pas la seule mise à niveau que Klaus Schwab voulait introduire chez Sulzer Escher-Wyss, il voulait également changer la façon dont l’entreprise concevait son style de gestion d’entreprise. Schwab et ses proches collaborateurs préconisaient une toute nouvelle philosophie d’entreprise qui permettrait à « tous les employés d’accepter les impératifs de motivation et d’assurer chez eux un sentiment de flexibilité et de maniabilité ».
C’est ici, à la fin des années 1960, que nous voyons Klaus commencer à émerger en tant que personnage plus public. À cette époque, la société Sulzer Escher-Wyss s’est également plus que jamais intéressée à s’engager avec la presse. En janvier 1969, les géants suisses mettent en place une séance de consultation publique intitulée « Press Day of the Machine Industry », qui porte principalement sur des questions de gestion d’entreprise. Au cours de l’événement, Schwab a déclaré que les entreprises utilisant des styles de gestion d’entreprise autoritaires sont « incapables d’activer pleinement le “capital humain” », un argument qu’il a utilisé à plusieurs reprises à la fin des années 1960.
Plutonium et Pretoria
Escher-Wyss a été le pionnier de certaines des technologies les plus importantes de la production d’électricité. Comme le souligne le département américain de l’Énergie dans son article sur le développement du cycle de Brayton au CO2 supercritique (CBC), un dispositif utilisé dans les centrales hydroélectriques et nucléaires, « Escher-Wyss a été la première entreprise connue à développer les turbomachines pour les systèmes CBC à partir de 1939. » Poursuivant en affirmant que 24 systèmes ont été construits, « Escher-Wyss concevant les cycles de conversion de puissance et construisant les turbomachines pour tous sauf 3 ». En 1966, juste avant l’entrée de Schwab dans Escher-Wyss et le début de la fusion Sulzer, le compresseur à hélium Escher-Wyss a été conçu pour La Fleur Corporation et a poursuivi l’évolution du développement du cycle de Brayton. Cette technologie était encore importante pour l’industrie de l’armement en 1986, les drones à propulsion nucléaire étant équipés d’un réacteur nucléaire à cycle de Brayton refroidi à l’hélium.
Escher-Wyss avait participé à la fabrication et à l’installation de la technologie nucléaire au moins dès 1962, comme le montrent ce brevet pour un « dispositif d’échange de chaleur pour une centrale nucléaire » et ce brevet de 1966 pour un « réacteur nucléaire à turbine à gaz. avec refroidissement d’urgence ». Après que Schwab ait quitté Sulzer Escher-Wyss, Sulzer aiderait également à développer des turbocompresseurs spéciaux pour l’enrichissement de l’uranium afin de produire des combustibles pour réacteurs.
Lorsque Klaus Schwab a rejoint Sulzer Escher-Wyss en 1967 et a commencé la réorganisation de l’entreprise en une société technologique, l’implication de Sulzer Escher-Wyss dans les aspects les plus sombres de la course mondiale aux armements nucléaires est devenue immédiatement plus prononcée. Avant que Klaus ne s’implique, Escher-Wyss s’était souvent concentré sur l’aide à la conception et à la construction de pièces pour les utilisations civiles de la technologie nucléaire, par exemple la production d’énergie nucléaire. Pourtant, avec l’arrivée de l’ardent M. Schwab, l’entreprise a également participé à la prolifération illégale de la technologie des armes nucléaires. En 1969, l’incorporation d’Escher Wyss dans Sulzer était entièrement achevée et ils seraient renommés en Sulzer AG, supprimant le nom historique Escher-Wyss de leur nom.
Il a finalement été révélé, grâce à un examen et à un rapport réalisé par les autorités suisses et un homme du nom de Peter Hug, que Sulzer Escher-Wyss avait commencé secrètement à se procurer et à fabriquer des pièces clés pour les armes nucléaires au cours des années 1960. La société, alors que Schwab était membre du conseil d’administration, a également commencé à jouer un rôle clé dans le développement du programme d’armes nucléaires illégales de l’Afrique du Sud pendant les années les plus sombres du régime d’apartheid. Klaus Schwab était une figure de proue dans la fondation d’une culture d’entreprise qui a aidé Pretoria à construire six armes nucléaires et à en assembler partiellement une septième.
Dans le rapport, Peter Hug a expliqué comment Sulzer Escher Wyss AG (appelé juste après la fusion Sulzer AG) avait fourni des composants essentiels au gouvernement sud-africain et avait trouvé des preuves du rôle de l’Allemagne dans le soutien du régime raciste, révélant également que le gouvernement suisse « était au courant des accords illégaux mais les « tolérait en silence » tout en soutenant activement certains d’entre eux ou ne les critiquait que du bout des lèvres ». Le rapport de Hug a finalement été finalisé dans un ouvrage intitulé: « Switzerland and South Africa 1948-1994 – Final Report of the NFP 42+ commissioned by the Swiss Federal Council » qui a été compilé et écrit par Georg Kreis et publié en 2007. [Voir : Swiss National Science Foundation — (SNSF)]
En 1967, l’Afrique du Sud avait construit un réacteur dans le cadre d’un plan de production de plutonium, le SAFARI-2 situé à Pelindaba. SAFARI-2 faisait partie d’un projet de développement d’un réacteur modéré à l’eau lourde qui serait alimenté à l’uranium naturel et refroidi au sodium. Ce lien avec le développement de l’eau lourde pour la création d’uranium, la même technologie qui avait été utilisée par les nazis également avec l’aide d’Escher-Wyss, peut expliquer pourquoi les Sud-Africains ont initialement impliqué Escher-Wyss. Mais en 1969, l’Afrique du Sud a abandonné le projet de réacteur à eau lourde à Pelindaba parce qu’il drainait les ressources de son programme d’enrichissement d’uranium qui avait commencé en 1967.
En 1970, Escher-Wyss était définitivement et profondément impliqué dans la technologie nucléaire, comme le montre un dossier disponible dans les Landesarchivs Baden-Württemberg. Le dossier présente les détails d’un processus de passation de marchés publics et contient des informations sur les pourparlers d’attribution avec des entreprises spécifiques impliquées dans l’achat de technologie et de matériaux nucléaires. Les entreprises citées sont : NUKEM ; Uhde; Krantz ; Préussag ; Escher-Wyss ; Siemens ; Rheintal ; Leybold; Lurgi ; et le tristement célèbre Transnuklear.
Les Suisses et les Sud-Africains ont entretenu des relations étroites tout au long de cette période de l’histoire, alors qu’il n’était guère facile pour le brutal régime sud-africain de trouver des alliés proches. Le 4 novembre 1977, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait promulgué la résolution 418 qui imposait un embargo obligatoire sur les armes contre l’Afrique du Sud, un embargo qui ne sera complètement levé qu’en 1994.
Georg Kreis a souligné ce qui suit dans son évaluation détaillée du rapport Hug :
« Le fait que les autorités aient adopté une attitude de laisser-faire même après mai 1978 est mis en évidence dans un échange de lettres entre le mouvement anti-apartheid et le DFMA en octobre/décembre 1978. Comme l’explique l’étude de Hug, l’Anti-Apartheid – l’« Apartheid Movement of Switzerland » a signalé des rapports allemands selon lesquels Sulzer Escher-Wyss et une société appelée BBC avaient fourni des pièces pour l’usine d’enrichissement d’uranium sud-africaine, et des crédits répétés à ESCOM, qui comprenaient également des contributions considérables de banques suisses. Ces affirmations ont conduit à se demander si le Conseil fédéral — à la lumière du soutien fondamental de l’embargo de l’ONU, ne devrait pas inciter la Banque nationale à cesser d’autoriser des crédits pour ESCOM à l’avenir. »
Les banques suisses aideraient à financer la course sud-africaine aux armes nucléaires et, en 1986, Sulzer Escher-Wyss produisait avec succès des compresseurs spéciaux pour l’enrichissement de l’uranium.
La fondation du Forum économique mondial
En 1970, le jeune arriviste Klaus Schwab écrit à la Commission européenne et demande de l’aide pour mettre en place un « think tank non commercial pour les chefs d’entreprise européens ». La Commission européenne parrainerait également l’événement, envoyant l’homme politique français Raymond Barre agir en tant que « mentor intellectuel » du forum. Raymond Barre, qui était à l’époque commissaire européen aux Affaires économiques et financières, deviendra plus tard Premier ministre français et sera accusé d’avoir tenu des propos antisémites pendant son mandat.
Ainsi, en 1970, Schwab a quitté Escher Wyss pour organiser une conférence de gestion d’entreprise de deux semaines. En 1971, la première réunion du Forum économique mondial – alors appelé European Management Symposium – s’est tenue à Davos, en Suisse. Environ 450 participants de 31 pays prendraient part au premier Symposium européen de gestion de Schwab, principalement composé de dirigeants de diverses entreprises européennes, de politiciens et d’universitaires américains. Le projet a été enregistré comme organisé par Klaus Schwab et sa secrétaire Hilde Stoll qui, plus tard la même année, deviendra l’épouse de Klaus Schwab .
Le symposium européen de Klaus n’était pas une idée originale. Comme l’a déclaré l’écrivain Ganga Jey Aratnam de manière assez cohérente en 2018 : « “Spirit of Davos” de Klaus Schwab était également “Spirit of Harvard”. L’école de commerce n’avait pas seulement défendu l’idée d’un symposium. L’éminent économiste de Harvard, John Kenneth Galbraith, a défendu la société d’abondance ainsi que les besoins de planification du capitalisme et le rapprochement de l’Est et de l’Ouest. »
Il était également vrai que, comme l’a également souligné Aratnam, ce n’était pas la première fois que Davos accueillait de tels événements. Entre 1928 et 1931, les Conférences universitaires de Davos ont eu lieu à l’Hôtel Belvédère, des événements co-fondés par Albert Einstein et qui n’ont été interrompus que par la Grande Dépression et la menace d’une guerre imminente.
Le Club de Rome et le FEM
Le groupe le plus influent qui a stimulé la création du symposium de Klaus Schwab était le Club de Rome, un groupe de réflexion influent de l’élite scientifique et financière qui reflète le Forum économique mondial à bien des égards, y compris dans sa promotion d’un modèle de gouvernance mondiale dirigé par un élite technocratique. Le Club avait été fondé en 1968 par l’industriel italien Aurelio Peccei et le chimiste écossais Alexander King lors d’une réunion privée dans une résidence appartenant à la famille Rockefeller à Bellagio, en Italie.
Parmi ses premières réalisations figurait un livre de 1972 intitulé « Les limites de la croissance » qui se concentrait largement sur la surpopulation mondiale, avertissant que « si les modes de consommation et la croissance démographique du monde continuaient aux mêmes taux élevés qu’à l’époque, la terre atteindrait ses limites d’ici un siècle. » Lors de la troisième réunion du Forum économique mondial en 1973, Peccei a prononcé un discours résumant le livre, dont le site Web du Forum économique mondial se souvient comme ayant été l’événement marquant de cette réunion historique. La même année, le Club de Rome publierait un rapport détaillant un modèle « adaptatif » de gouvernance mondiale qui diviserait le monde en dix régions économiques/politiques interconnectées.
Le Club de Rome a longtemps été controversé pour son obsession de réduire la population mondiale et bon nombre de ses politiques antérieures, que les critiques ont décrites comme étant influencées par l’eugénisme et le néo-malthusien. Cependant, dans le tristement célèbre livre du Club de 1991, « La première révolution mondiale » (The First Global Revolution), il a été soutenu que de telles politiques pourraient gagner le soutien populaire si les masses étaient capables de les associer à une lutte existentielle contre un ennemi commun.
À cet effet, “The First Global Revolution” contient un passage intitulé « L’ennemi commun de l’humanité est l’homme », qui énonce ce qui suit :
« En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pouvons nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine, etc., feraient l’affaire. Dans leur ensemble et leurs interactions, ces phénomènes constituent une menace commune à laquelle tous doivent faire face ensemble. Mais en désignant ces dangers comme l’ennemi, nous tombons dans le piège, contre lequel nous avons déjà mis en garde les lecteurs, à savoir confondre les symptômes avec les causes. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine dans les processus naturels, et ce n’est qu’en modifiant les attitudes et les comportements qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est alors l’humanité elle-même. »
Dans les années qui ont suivi, l’élite qui peuple le Club de Rome et le Forum économique mondial ont fréquemment soutenu que les méthodes de contrôle de la population sont essentielles à la protection de l’environnement. Il n’est donc pas surprenant que le Forum économique mondial utilise de la même manière les questions climatiques et environnementales comme moyen de commercialiser des politiques autrement impopulaires, telles que celles de la Grande Réinitialisation, si nécessaire.
NOTE :
- Le logo “World Demonic Forum” qui est intégré dans le bandeau en haut de cet article est une création originale de Brian Young du site internet HighImpactFlix. • (Youtube) • (Boutique)
RÉFÉRENCES :
- Al Reyes : « A Partner in Shaping History – 1971–2020 ». Copyediting: Fabienne Stassen. ISBN 978-2-940631-04-9. — © 2019 World Economic Forum.
- Winter Oak : « Klaus Schwab and his great fascist reset ». Winteroak.org.uk, October 5, 2020.
- Matière à réflexion : « Klaus Schwab et son Grand Reset Fasciste ». Intelligence artificielle et transhumanisme, 30 janvier 2021.
- Angelika Rieber Projekt : « Fred Schwab und Marianne Schwab, geborene Rothschild. „Meine Mutter lehrte mich, nicht zu hassen“ ». Jüdisches Leben in Frankfurt am Main.
- Stefan Schnyder : « Der superidealistische Weltverbesserer ». Berner Zeitung, 17.01.2017.
- Валентин КАТАСОНОВ (Professeur, docteur en économie, président de la Société économique russe. S.F. Sharapova) : « Кто вы, доктор Шваб? » (Qui êtes-vous, Dr Schwab ?). Fondation stratégique pour la culture (Фонд стратегической культуры), 24.08.2021. • [Traduction]
- DOSSIER COMPLET – « Klaus Schwab is the great barker of the fourth Reich ». Americans for Innovation, March 15, 2021. Crimeline & Evidence Library • [PDF]
- Jerry Derecha : « Klaus Schwab and the Fourth Reich ». Adrenogate, March 18, 2021.
- N.K. : « Cine este, cu adevărat, Klaus Schwab, inițiatorul „marii resetări“ ». România Mare, 31-08-2021. • [Traduction]
- Johnny Vedmore : « Schwab Family Values ». Unlimited Hangout, February 20, 2021. • [Traduction]
Klaus Schwab : retour vers les heures les plus sombres de notre Histoire
Le journaliste indépendant québecois Guy Boulianne publie sur son site un document rigoureusement documenté sur Klaus Schwab. Guy Boulianne écrit sur son site : « Ce qui suit est un long extrait d’un article écrit par le journaliste d’investigation Johnny Vedmore le 20 février 2021, s’intitulant “Schwab Family Values”. J’ai traduit et transcrit ce texte avec l’aimable autorisation de l’auteur : “J’autorise bien une telle entreprise et je vous en remercie”. »
À notre tour nous souhaitons reprendre cette information car elle est essentielle dans la compréhension des événements qui se déroulent sous nos yeux et surtout qui se préparent en coulisse. Johnny Vedmore commence ainsi son article :
Le vrai Klaus Schwab est-il ce vieux tonton bienveillant qui ne souhaite que du bien à l’humanité, ou est-il en fait le fils d’un collaborateur nazi qui a fait travailler des esclaves et contribué aux efforts des Nazis pour obtenir la première bombe atomique ?
Cette enquête très fouillée est synthétisée ci-dessous en plusieurs chapitres que l’on ouvre en cliquant sur le petit signe ⊕ à droite.
Origine ashkénaze
La Suisse fournissait des armes aux Nazis
Eugen Schwab dirigeant d’une société modèle nationale-socialiste…
… qui n’a pas été bombardée par les Alliés
Klaus Schwab sur les traces de son père
L’entreprise de Klaus Schwab impliquée dans la fabrication illicite de l’arme nucléaire
La fondation du Forum Économique Mondial
Références
Aujourd’hui Klaus Schwab veut nous conduire vers la monnaie virtuelle, vers le transhumanisme, vers le puçage électronique.
Faut-il faire confiance à cet homme-là ?
Georges Gourdin
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