Petite piqûre de rappel - Le harcèlement en réseau
Sur la couverture du livre de David Lawson « Cause stalking » que les anglophones appellent aussi aussi "gangstalking", et que les francophones traduisent par "harcèlement en réseau" , sont listées les quatre notions qui signent la progression de ce type de harcèlement très particulier.
Identifier
Diffamer
Ostraciser
Détruire
Voici ci-après un rappel de quelques informations de base sur le harcèlement en réseau , extraites des livres de David Lawson , et telles que sélectionnées , à l’origine, par Eleanor White.
Comme suit :
" Les recrues harceleurs pour « une cause » sont plutôt des travailleurs simples , employés comme gardiens d’immeuble , veilleurs de nuit d’hôtels, chargés de sécurité.
Ce sont des personnes qui peuvent permettre aux autres harceleurs le passage ou l’entrée dans des endroits où, sinon, ils n’auraient pas accès.
Ils peuvent également être employés municipaux , ce qui leur permet de suivre une cible toute une journée dans leur véhicule , ou encore d’organiser une campagne de bruit à proximité du lieu de vie de la cible.
Les chauffeurs de taxi font également partie de groupes de harceleurs et présentent l’avantage d’être sans arrêt dans la rue.
Les employés du téléphone ou du câble qui font partie des groupes de harcèlement peuvent facilement créer des problèmes divers à la cible et participer aussi à des patrouilles pendant leur temps de travail.
Dans son livre D. Lawson , détective et qui avait infiltré un réseau de harceleurs, décrit le harcèlement et ses adeptes ainsi :
Quand je reçois un appel , je fonce , quelque soit l’endroit. Peu importe qui est la cible , elle ne peut pas nous échapper.
Qui sommes-nous ?
Nous sommes comme des policiers , sauf que nous sommes au-dessus des policiers
Nous sommes un groupe de citoyens qui aidons la police. Nous informons l’entourage de la cible , avant que cette dernière ne recommence à se conduire comme elle l’a fait précédemment.
Nous sommes les ambulanciers qui vous conduisons aux urgences.
Nous sommes les pompiers qui éteignent le feu de votre maison en train de brûler.
Nous sommes les agents de sécurité qui vous protégent la nuit. Si vous avez le téléphone, le câble ou l’électricité , c’est parce que nous le voulons bien.
Nous sommes les gardiens d’immeuble . Nous avons les clés.
Nous sommes des garagistes. Nous réparons vos voitures. Vous avez intérêt à ne pas nous faire d’histoires.
Les motivations des harceleurs donnent les répartitions suivantes :
- 25 % harcèlent par conviction, par rapport au but qui leur est proposé
- 75 % harcèlent de temps en temps
-10 % participent par crainte d’être eux-mêmes harcelés
Pour ces 10% là, il semblerait qu’il s’agisse de personnes qui se sentent démunies, laissées pour compte et et aigries.
La « cause » qui est proposée aux harceleurs sert surtout d’élément fédérateur.
Mais la vraie raison qui fait que ces personnes restent dans des groupes de harcèlement est l’impression de pouvoir qu’ils en retirent et la croyance (en excuse) que la cause est juste.
La vraie motivation d’un harceleur , selon D. Lawson , serait en fait l’impression qu’il donne à ses comparses dans le cadre de sa participation et l’image que son groupe lui renvoie.
Plus loin , il ajoute, « les leaders de groupes de harcèlement ont , eux, une motivation politique et pensent que la fin justifie les moyens….. Ils considèrent les harceleurs de leur groupe comme étant à sa disposition »
Il mentionne aussi
- - que des leaders de groupes de harcèlement sont à la solde d’entreprises et de politiciens
- - que les leaders de groupes de harcèlement connaissent les harceleurs , mais qu’ils ne les supervisent pas.
- - Que ces leaders prennent des airs mystérieux , prétendant être en contact avec des services spéciaux
Ce qui , selon D. Lawson relèverait de pure invention.
Pour ce qui est du financement de certains réseaux de harceleurs, D. Lawson précise que certains d’entre eux ont assez de moyens mis à leur disposition pour pouvoir même louer des appartements dans le même immeuble que la cible.
Un certain nombre de situations de harcèlement sont en effet financées par des entreprises qui luttent de cette façon-là contre leurs ennemies réels ou potentiels . Dans ce cas-là les harceleurs sont des sortes d’armées privées .
Les groupes de harceleurs sont souvent constitués d’extrémistes. Certains louent même leurs services pour des vengeances .
Au cas où la cible changerait d’endroit , elle tomberait alors entre les mains d’autres réseaux locaux , au nouvel endroit et qui continueraient le harcèlement.
Si une cible prend l’avion, il y a de fortes chances qu’un membre du groupe de harcèlement suive également la cible dans ces cas là .
Selon D. Lawson, après qu’une cible a été désignée, le groupe de harceleurs évalue son profil psychologique , ses particularités, son histoire et son niveau d’intelligence.
Il note qu’à partir du moment où une cible a été désignée, elle sera toujours suivie ou photographiée mais par des personnes toujours différentes. Car certains de ces réseaux de harcèlement sont composés de centaines de personnes.
Tous ces harceleurs ne se contentent pas d’une présence soutenue ou continue, ils pratiquent les violations de domicile, les dégradations des biens, et des agressions qui peuvent aller jusqu’au meurtre.
Pour établir leur base d’opérations les harceleurs ont l’habitude d’enrôler les voisins Cela est souvent fait par intimidations diverses. Ceux qui ne collaborent pas risquent même d’être eux-mêmes harcelés et leurs biens ou voitures endommagés.
La surveillance est ainsi organisée H/24 et 7j/7 . Dès que la cible sort de chez elle, les membres du réseau sont alertés et la poursuite/surveillance commence.
Pendant ce temps d’autres pratiquent les violations de domicile avec des clés obtenues des gardiennes , de divers techniciens ayant accès à l’immeuble et à l’appartement ou des propriétaire eux-mêmes.
Un certain nombre de cibles ne réalise pas leur situation et ont du mal à admettre qu’elles sont surveillées et suivie s par des réseaux. Elles pensent seulement qu’il y a un tas de barjos partout.
L’interception du courrier est une pratique courante du harcèlement en réseau . Soit le courrier arrive avec retard soit il n’arrive jamais. Certaines cibles risquent d’entendre, débité à portée d’oreille, le contenu de certaines de leurs correspondances . Il peut arriver aussi qu’on leur agite le courrier sous le nez sans leur donner.
L’interception des lignes de téléphone est un autre classique couramment pratiqué par les employés des opérateurs de téléphonie , qui ont accepté de croire à des bobards racontés sur la cible ou qui ont été récompensés pour leur collaboration.
Un des objectifs principaux des réseaux de harcèlement est d’isoler la cible devenue ainsi plus vulnérabe . Si la cible à l’idée de raconter un peu trop ce qui lui arrive, elle effraiera de toutes façons ses proches qui la prendront pour une cinglée ou craindront de subir la même chose.
Quand une cible prend le volant, elle sera forcément suivie, parfois par des dizaines de véhicules et qui prendront le relais de la présence rapprochée à tour de rôle. Il n’est pas rare de voir ainsi des convois d’une trentaine de voitures . Elles ont en général leurs phares allumés en plein jour et se reconnaissent de cette manière.
Une pratique habituelle consiste à « garder » la voiture de la cible, mais aussi souvent à la dégrader et à saboter la mécanique.
A pied , la cible sera suivie partout et tout le temps dans des endroits publics mais aussi dans tous les endroits où les harceleurs peuvent présenter un faux badge , par exemple.
Ceux qui font le harcèlement à pied ont des habitudes du genre
- - Faire cliquer un stylo sans arrêt
- - Agiter un trousseau de clés sans arrêt, près de la cible
Il y a ainsi tout un tas de petits gestes agaçants qui sont répétés à l’infini, pour tester ceux qui feront réagir la cible, de façon à les lui imposer ensuite le plus souvent possible.
Quand une cible s’assoit quelque part dans un espace public, des membres du réseau vont venir immédiatement s’assoir derrière elle pour faire du bruit, n’importe lequel de manière à agacer la cible
Dans ses relations personnelles ou de travail , la cible réalisera être l’objet d’un véritable
assassinat psychologique. Cet aspect du harcèlement n’est souvent pas pris en compte alors qu’il est absolument dramatique. La cible pourra par exemple se retrouver sans arrêt avec des –faux- clients qui lui prendront un temps considérable sans que rien n’aboutisse jamais à un accord ou à une vente .
Une des tactiques les plus connues des réseaux de harcèlement est constitué par les campagnes de bruit soit en résidence soit au travail. Bruits de klaxons incessants, de pneus qui crissent etc..
Certains groupes de harceleurs passent aussi du temps à frapper à la porte ou sur la porte.
Une cible qui vit en appartement peut s’attendre à d’incessants bruits de travaux divers de tous les appartement environnants. Les uns après les autres . Ou en même temps. Ou pendant la nuit.
Il existe aussi une technique qui consiste à faire certains bruits dans un appartement voisin et qui semblent suivre les déplacements de la cible chez elle . C’est tout simplement possible par l’utilisation de radars, ( que l’on trouve en vente libre) qui permettent de voir à travers les murs.
Pour embêter une cible, les harceleurs peuvent avoir l’autorisation d’occuper un appartement temporairement vide, à côté. Pour marquer le harcèlement , des harceleurs prendront l’ascenseur en même temps que la cible lorsqu’elle rentre ou sort et se débrouilleront même pour se relayer à prendre l’ascenseur pour aller, en défilant, dans l’appartement temporairement prêté et censé vide.
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Fonctionnaire d'état, c'est exactement ce que je vis depuis l'hiver/printemps 2022 et la survenue d'un drame a fortement déplu. Depuis, les moyens mis en œuvre (intrusion vie privée, rumeurs, harcèlement psychologique dans sa vie privée, dans la rue, au travail, y compris des commerçants à proximité) ne visent qu'à une chose : aboutir à l'anéantissement de la personne, par elle même dans un acte de suicide, hospitalisation HP ou autre.
RépondreSupprimerLes moyens au quotidien sont bien décrits sur votre blog : vêtements sabotés à la javel, documents qui disparaissent, services publics de proximité défaillants et inefficaces, du genre la box internet qui lâche plusieurs fois la même année sans raison, des coupures d'eau chaude et des problèmes de chauffe-eau sans travaux, la distribution du courrier de la poste problématique, des sorties au restaurant en consommant pourtant des menus végétariens et de l'eau mais qui finissent au wc, un défilé permanent de public en face de son balcon dont certains en faisant des doigts d'honneur, en criant des insultes dans le dos dans la rue, des animaux morts à l'entrée de son domicile, une multiplication de spams, des blocages de ses adresses mails suite à des connexions suspectes, etc... sans parler des situations ubuesques au boulot.
J'essaie de me rassurer en disant que ça occupe des gens et que ça fait tourner l'économie.
Ce sont des situations absolument épouvantables et quasiment toujours en dessous du radar. Les preuves n'existent majoritairement que pour la seule cible et que certains groupes spécialisés s'ingénient en plus à faire passer pour cinglée.
RépondreSupprimerLa volonté de destruction physique de la cible peut aussi passer par des sabotages et des accidents provoqués.
Il faut se souvenir que les idiots utiles qui font le harcèlement et y prennent plaisir ont des méthodes qui correspondent à leur propre préoccupation et/ou à leur métier ( ce qui permet parfois de les repérer) mais qu'ils ne sont que les moyens utilisés par ceux ( ou celui/celle) qui ont ( a) désigné la cible à maltraiter.
Tenez bon , même si c'est épuisant à cause de l' hyper-vigilance déployée.