Psychiatrie punitive pour les cibles - quelques types de psychiatres
Quelques cibles de harcèlement criminel global continuent de penser que leur éventuelle psychiatrisation ne pourrait relever que d’une demande personnelle ou de celle de proches.
C’est ne pas connaitre ou reconnaitre une des fonctions de la psychiatrie actuelle, qui est une psychiatrie punitive ( incarcération sans procès ) que de croire qu’il existe une protection des citoyens contre cet arbitraire.
L’exemple de l’avocate psychiatrisée pour avoir officiellement protesté contre la violation des libertés que représentait le confinement lié au problème du Covid-19, en est une expression récente .
Pour ce qui concerne la psychiatrisation des lanceur(e)s d’alerte , cibles de harcèlement criminel global , il est utile de rappeler , qu’il n’est même pas besoin de créer un état donnant l’apparence d’un trouble du comportement , pour psychiatriser un gêneur. Il suffit, sur commande, à un psychiatre, de transformer , et détourner la réalité d’une personne ciblée, en la nommant autrement que ce qu’elle est, pour la faire devenir un cas relevant de son DSM5
Le DSM5, est depuis février 2015 la dernière édition du Manuel de diagnostique et statistique des troubles mentaux .
Les cibles de harcèlement criminel global ont surement tous en mémoire le cas de Dr Muntzer
Dr Muntzer, est un scientifique allemand . Il avait été arrêté en août 2002 et conduit en hôpital psychiatrique alors qu’il s’apprêtait a faire une conférence aux USA , sur les fours à micro-ondes transformés en armes .
A défaut de trouble de comportement, il avait été accusé de prétendre entendre le bruit des radiations de micro-ondes; ce qui est le cas d’un grand nombre de personnes, électroniciens y compris. Cela avait été considéré par un psychiatre, sur commande, comme l’expression d’une maladie mentale.
Ce même psychiatre « tout sachant « avait aussi précisé que les informations données par Dr Muntzer sur les fours à micro-ondes transformés en armes relevaient de la pure illusion et que le cas de Dr Muntzer relevait, lui, de la mégalomanie schizophrénique
On trouve plus d’information sur ce triste précédent , et avec une description du « gang stalking »
à :
http://www.teslabel.be/archives/munzert.htm#Short%20biography:%20Dr.%20Reinhard%20Munzert
La schizophrénie lente ou tardive est souvent utilisée comme nom de maladie contre les gêneurs. Et sinon , les psychiatres punisseurs parlent de comportement paranoïaque ou de psychose hallucinatoire qui est censée être un délire chronique survenant à un âge avancé.
En France , comme en URSS autrefois, et en Russie maintenant, le choix des termes est à la discrétion de cette catégorie de médecins aux ordres et qui défient la loi, le code de la santé et leur code de déontologie tout à la fois.
Il existe deux associations et un collectif , entre autres, pour dénoncer les abus de toute psychiatrisation, en France.
- la CCDH, ouvertement liée à la scientologie , présente un site abondamment documenté , et répond à toutes les questions posées
- le CERPA, élitiste, pose des conditions d’accès qui peuvent s’avérer des pertes de temps précieux en période d’urgence.
- le Collectif national des victimes de la psychiatrie, qui revendique le droit à la liberté d’expression, peut être une autre piste d’accès à l’information et à la publication de témoignages. Celui du créateur de ce collectif est impressionnant.
On peut rappeler que Vladimir Boukovsky ( 1942-2019), ancien dissident soviétique qui a passé plus de 10 ans enfermé pour motif psychiatrique, fut le premier à décrire et dénoncer le phénomène d’enfermement psychiatrique en ex-URSS.
Avec son compagnon de cellule, Semvon Glouzman (psychiatre ukrainien et dissident), ils ont co-écrit un Manuel de psychiatrie pour les dissidents , pour aider ces derniers à lutter contre les mauvais traitements infligés dans les hôpitaux psychiatriques soviétiques.
Plus tard V. Boukovsky avait aussi écrit ceci:
Expliquer le système de repression à peine caché mis en place , pour aider les cibles - victimes , c’est ce qu’à fait également en 1975 , Tania Mathon, psychologue auprès du CNRS dans son
et dédié à Liona Plioutchtch, victime de la terreur psychiatrique.
Tatiana Mathon ( 1924-2008) , d’ascendance russe, était membre actif de plusieurs associations pour la défense des droits des scientifiques soviétiques opprimés et également collaboratrice du Comité des mathématiciens fondé et 1974 par le Français Henri Cartan et deux autres de ses collègues mathématiciens, pour venir en aide à leur collègue ukrainien psychiatrisé Léonide Plioutch ( 1939-2015)
Le texte suivant qui brosse les particularités de quelques types de psychiatres, écrit par Tania Mathon a été publié dans le numéro d’Esprit de septembre 1975
LES TERMES SURLIGNÉS SONT UN CHOIX DE CE BLOG .
Le texte intégral écrit par Tania Mathon, se trouve à : https://esprit.presse.fr/article/mathon-tania/guide-de-psychiatrie-pour-les-dissidents-sovietiques-dedie-a-lonia-pliouchtch-victime-de-la-terreur-psychiatrique-30025
« De nos jours , des représentants de professions diverses , parlant la même langue , ont du mal à se comprendre entre eux. Dans le cabinet du psychiatre , trop de choses dépendent de votre aptitude à la communication. Efforcez-vous de vous faire comprendre par l’expert de la manière précisément qui vous est indispensable . Faites de votre mieux, si c’est le cas, pour que la tendance de l’expert à vous déclarer irresponsable ne puisse se transformer en conclusion argumentée . Comprenez-le bien : le psychiatre est un homme ordinaire , ne détenant aucun pouvoir surnaturel. L’opinion courante dans certains milieux, selon laquelle le psychiatre peut « transpercer votre âme du regard, lire vos pensées et vous obliger à dire la vérité » est absurde. Aucun procédé thérapeutique , hypnotique, ou pharmacologique n’est en mesure de dévoiler vos pensées secrètes, de vous obliger à parler si vous ne le voulez pas . Il n’est pas non plus toujours exact de s’imaginer le psychiatre comme ayant une intelligence hors du commun, une profonde connaissance de la psychologie humaine ( au sens courant du terme)
Le psychiatre , c’est un médecin qui passe la plus grande partie de son temps entre les murs d’un établissement psychiatrique , parmi les malades mentaux,. Il a l’habitude de la souffrance, de la violence, des pires perversions, du malheur. Ses patients sont des fous - hommes et femmes, enfants et adultes . C’est pourquoi la motivation même à choisir cette profession , et l’aptitude à traverser avec succès la « période probatoire » ( critique pour beaucoup) présuppose certains traits de personnalité bien particuliers. Et des années de fréquentation quotidienne de ce « cimetière des raisons sombrées » marque son empreinte sur la personnalité du médecin et la modifie de façon irréversible .
Voici quelques types de psychiatres , parmi les plus courants :
Le débutant aime sincèrement la psychiatrie , la considère comme une discipline scientifique à part entière. Son peu d’expérience personnelle et professionnelle , l’insuffisance de ses connaissances font qu’il voit de la pathologie psychique même là où elle n’existe de toute évidence pas . Il n’est pas conscient du caractère artificiel des conceptions psychiatriques. C’est pourquoi il est facilement influençable , et susceptible de « découvrir » en vous des éléments pathologiques . Il ne participe pas aux commissions d’expert et n’est pas dangereux , car ce n’est pas lui qui décidera de votre sort.
Il convient d’examiner plus en détail la psychologie des psychiatres expérimentés. C’est d’eux précisément que dépendra votre avenir
Le savant a gardé une passion « juvénile » pour la psychiatrie , la considère comme sa vocation, comme une discipline scientifique ( avec pourtant quelques restrictions) . En règle générale , il ne considère pas que la dissidence soit de la compétence psychiatrique. Il n’aime pas participer aux expertises : « je suis médecin, pas interrogateur » Assez lucide pour comprendre la conjoncture, s’efforcera de « ne pas se salir » . Aidez-le en suivant la bonne tactique.
Le thésard a une particularité essentielle : il n’hésite pas à faire déborder son sujet de thèse. Tâchez de le convaincre par votre comportement que vous ne lui convenez pas comme « matériel »
le voltairien est intelligent et expérimenté , comme homme et comme psychiatre . déçu depuis longtemps par la psychiatrie en tant que science. Haut niveau intellectuel, aime le littérature et l’art , capable d’en parler longuement. Socialement immobiliste, car ne croit pas possible de modifier l’ordre existant ( sagesse de l’Ecclésiaste) S’il a des opinions, elles sont « dans la ligne » . Trouillard , cynique . Comprend à fond la conjoncture , mais même soumis à « pression » vous déclarera sain d’esprit et, justement parce qu’il est trouillard , le fera de façon totalement convaincante pour éviter d’être suspect de « sympathie » à votre égard .
Le petit bourgeois : intelligence et connaissances professionnelles ne dépassant guère la moyenne . Se considère comme un médecin intelligent et compétent, estime son propre style de vie exemplaire. dans le cadre de la « ligne générale » , il a des activités sociales et présente une grande adaptabilité aux circonstances ( mimétisme social) . Est fermé à des phénomènes tels que la peinture surréaliste ( « mais les chevaux ne volent pas » ) ou à la poésie moderne ( « où sont les rimes » ). Considère sincèrement vos convictions comme amorales . Principal argument : « Mais vous aviez un appartement, une famille, un métier ; qu’est ce qui vous a donc pris ? » Il est préférable de ne pas discuter avec ce « rentier » des temps modernes de sujets abstraits , de philosophie, de physique théorique ou d’art moderne - essayez de rester à son niveau . Il est dangereux, susceptible de découvrir des symptômes pathologiques . Facilement accessible aux pressions venues d’en haut - parvient toujours à se justifier ( à ses propres yeux) par référence à l’autorité , à l’ »école » psychiatrique.
Le tortionnaire professionnel procède de façon délibérée aux déclaration d’irresponsabilité. En général , bon spécialiste. C’est pourquoi votre seul recours consiste à ne pas lui fournir le moindre « symptôme » . En ce cas , par un respect très particulier de sa propre compétence , il ne voudra pas se mouiller à propos d’un « bobard patent »
Recommandations pratiques sur la tactique à suivre
Les instances répressives ont sur les dissidents cet avantage important d’être activement amorales. « La fin justifie les moyens » , voilà le principe dont use le régime à l’égard des citoyens.
L'analyse concrète des cas de répressions psychiatriques contre des non-conformistes ou dissidents démontre que c'est par des diagnostics « masqués », utilisés dans des buts répressifs, consistant le plus souvent à conclure par un « développement de personnalité paranoïaque » ou à une « schizophrénie lente », que se clôturent les dossiers. Les autres diagnostics (en particulier la schizophrénie paranoïde dite aussi de type paranoïaque) sont utilisés dans des cas plus rares à l'égard de non-conformistes. Parfois le diagnostic n'établit pas de symptôme psychotique et, par la suite, la bonne santé psychique du dissident n'est tout simplement pas reconnue. Le plus souvent, pour prouver que le dissident n'est pas sain d'esprit c'est le diagnostic de schizophrénie lente ou à évolution lente qui est utilisé «
C’est ne pas connaitre ou reconnaitre une des fonctions de la psychiatrie actuelle, qui est une psychiatrie punitive ( incarcération sans procès ) que de croire qu’il existe une protection des citoyens contre cet arbitraire.
L’exemple de l’avocate psychiatrisée pour avoir officiellement protesté contre la violation des libertés que représentait le confinement lié au problème du Covid-19, en est une expression récente .
Pour ce qui concerne la psychiatrisation des lanceur(e)s d’alerte , cibles de harcèlement criminel global , il est utile de rappeler , qu’il n’est même pas besoin de créer un état donnant l’apparence d’un trouble du comportement , pour psychiatriser un gêneur. Il suffit, sur commande, à un psychiatre, de transformer , et détourner la réalité d’une personne ciblée, en la nommant autrement que ce qu’elle est, pour la faire devenir un cas relevant de son DSM5
Le DSM5, est depuis février 2015 la dernière édition du Manuel de diagnostique et statistique des troubles mentaux .
Les cibles de harcèlement criminel global ont surement tous en mémoire le cas de Dr Muntzer
Dr Muntzer, est un scientifique allemand . Il avait été arrêté en août 2002 et conduit en hôpital psychiatrique alors qu’il s’apprêtait a faire une conférence aux USA , sur les fours à micro-ondes transformés en armes .
A défaut de trouble de comportement, il avait été accusé de prétendre entendre le bruit des radiations de micro-ondes; ce qui est le cas d’un grand nombre de personnes, électroniciens y compris. Cela avait été considéré par un psychiatre, sur commande, comme l’expression d’une maladie mentale.
Ce même psychiatre « tout sachant « avait aussi précisé que les informations données par Dr Muntzer sur les fours à micro-ondes transformés en armes relevaient de la pure illusion et que le cas de Dr Muntzer relevait, lui, de la mégalomanie schizophrénique
On trouve plus d’information sur ce triste précédent , et avec une description du « gang stalking »
à :
http://www.teslabel.be/archives/munzert.htm#Short%20biography:%20Dr.%20Reinhard%20Munzert
La schizophrénie lente ou tardive est souvent utilisée comme nom de maladie contre les gêneurs. Et sinon , les psychiatres punisseurs parlent de comportement paranoïaque ou de psychose hallucinatoire qui est censée être un délire chronique survenant à un âge avancé.
En France , comme en URSS autrefois, et en Russie maintenant, le choix des termes est à la discrétion de cette catégorie de médecins aux ordres et qui défient la loi, le code de la santé et leur code de déontologie tout à la fois.
Il existe deux associations et un collectif , entre autres, pour dénoncer les abus de toute psychiatrisation, en France.
- la CCDH, ouvertement liée à la scientologie , présente un site abondamment documenté , et répond à toutes les questions posées
- le CERPA, élitiste, pose des conditions d’accès qui peuvent s’avérer des pertes de temps précieux en période d’urgence.
- le Collectif national des victimes de la psychiatrie, qui revendique le droit à la liberté d’expression, peut être une autre piste d’accès à l’information et à la publication de témoignages. Celui du créateur de ce collectif est impressionnant.
On peut rappeler que Vladimir Boukovsky ( 1942-2019), ancien dissident soviétique qui a passé plus de 10 ans enfermé pour motif psychiatrique, fut le premier à décrire et dénoncer le phénomène d’enfermement psychiatrique en ex-URSS.
Avec son compagnon de cellule, Semvon Glouzman (psychiatre ukrainien et dissident), ils ont co-écrit un Manuel de psychiatrie pour les dissidents , pour aider ces derniers à lutter contre les mauvais traitements infligés dans les hôpitaux psychiatriques soviétiques.
Plus tard V. Boukovsky avait aussi écrit ceci:
Expliquer le système de repression à peine caché mis en place , pour aider les cibles - victimes , c’est ce qu’à fait également en 1975 , Tania Mathon, psychologue auprès du CNRS dans son
GUIDE DE PSYCHIATRIE POUR LES DISSIDENTS SOVIÉTIQUES,
et dédié à Liona Plioutchtch, victime de la terreur psychiatrique.
Tatiana Mathon ( 1924-2008) , d’ascendance russe, était membre actif de plusieurs associations pour la défense des droits des scientifiques soviétiques opprimés et également collaboratrice du Comité des mathématiciens fondé et 1974 par le Français Henri Cartan et deux autres de ses collègues mathématiciens, pour venir en aide à leur collègue ukrainien psychiatrisé Léonide Plioutch ( 1939-2015)
Le texte suivant qui brosse les particularités de quelques types de psychiatres, écrit par Tania Mathon a été publié dans le numéro d’Esprit de septembre 1975
LES TERMES SURLIGNÉS SONT UN CHOIX DE CE BLOG .
Le texte intégral écrit par Tania Mathon, se trouve à : https://esprit.presse.fr/article/mathon-tania/guide-de-psychiatrie-pour-les-dissidents-sovietiques-dedie-a-lonia-pliouchtch-victime-de-la-terreur-psychiatrique-30025
« De nos jours , des représentants de professions diverses , parlant la même langue , ont du mal à se comprendre entre eux. Dans le cabinet du psychiatre , trop de choses dépendent de votre aptitude à la communication. Efforcez-vous de vous faire comprendre par l’expert de la manière précisément qui vous est indispensable . Faites de votre mieux, si c’est le cas, pour que la tendance de l’expert à vous déclarer irresponsable ne puisse se transformer en conclusion argumentée . Comprenez-le bien : le psychiatre est un homme ordinaire , ne détenant aucun pouvoir surnaturel. L’opinion courante dans certains milieux, selon laquelle le psychiatre peut « transpercer votre âme du regard, lire vos pensées et vous obliger à dire la vérité » est absurde. Aucun procédé thérapeutique , hypnotique, ou pharmacologique n’est en mesure de dévoiler vos pensées secrètes, de vous obliger à parler si vous ne le voulez pas . Il n’est pas non plus toujours exact de s’imaginer le psychiatre comme ayant une intelligence hors du commun, une profonde connaissance de la psychologie humaine ( au sens courant du terme)
Le psychiatre , c’est un médecin qui passe la plus grande partie de son temps entre les murs d’un établissement psychiatrique , parmi les malades mentaux,. Il a l’habitude de la souffrance, de la violence, des pires perversions, du malheur. Ses patients sont des fous - hommes et femmes, enfants et adultes . C’est pourquoi la motivation même à choisir cette profession , et l’aptitude à traverser avec succès la « période probatoire » ( critique pour beaucoup) présuppose certains traits de personnalité bien particuliers. Et des années de fréquentation quotidienne de ce « cimetière des raisons sombrées » marque son empreinte sur la personnalité du médecin et la modifie de façon irréversible .
Voici quelques types de psychiatres , parmi les plus courants :
Le débutant aime sincèrement la psychiatrie , la considère comme une discipline scientifique à part entière. Son peu d’expérience personnelle et professionnelle , l’insuffisance de ses connaissances font qu’il voit de la pathologie psychique même là où elle n’existe de toute évidence pas . Il n’est pas conscient du caractère artificiel des conceptions psychiatriques. C’est pourquoi il est facilement influençable , et susceptible de « découvrir » en vous des éléments pathologiques . Il ne participe pas aux commissions d’expert et n’est pas dangereux , car ce n’est pas lui qui décidera de votre sort.
Il convient d’examiner plus en détail la psychologie des psychiatres expérimentés. C’est d’eux précisément que dépendra votre avenir
Le savant a gardé une passion « juvénile » pour la psychiatrie , la considère comme sa vocation, comme une discipline scientifique ( avec pourtant quelques restrictions) . En règle générale , il ne considère pas que la dissidence soit de la compétence psychiatrique. Il n’aime pas participer aux expertises : « je suis médecin, pas interrogateur » Assez lucide pour comprendre la conjoncture, s’efforcera de « ne pas se salir » . Aidez-le en suivant la bonne tactique.
Le thésard a une particularité essentielle : il n’hésite pas à faire déborder son sujet de thèse. Tâchez de le convaincre par votre comportement que vous ne lui convenez pas comme « matériel »
le voltairien est intelligent et expérimenté , comme homme et comme psychiatre . déçu depuis longtemps par la psychiatrie en tant que science. Haut niveau intellectuel, aime le littérature et l’art , capable d’en parler longuement. Socialement immobiliste, car ne croit pas possible de modifier l’ordre existant ( sagesse de l’Ecclésiaste) S’il a des opinions, elles sont « dans la ligne » . Trouillard , cynique . Comprend à fond la conjoncture , mais même soumis à « pression » vous déclarera sain d’esprit et, justement parce qu’il est trouillard , le fera de façon totalement convaincante pour éviter d’être suspect de « sympathie » à votre égard .
Le petit bourgeois : intelligence et connaissances professionnelles ne dépassant guère la moyenne . Se considère comme un médecin intelligent et compétent, estime son propre style de vie exemplaire. dans le cadre de la « ligne générale » , il a des activités sociales et présente une grande adaptabilité aux circonstances ( mimétisme social) . Est fermé à des phénomènes tels que la peinture surréaliste ( « mais les chevaux ne volent pas » ) ou à la poésie moderne ( « où sont les rimes » ). Considère sincèrement vos convictions comme amorales . Principal argument : « Mais vous aviez un appartement, une famille, un métier ; qu’est ce qui vous a donc pris ? » Il est préférable de ne pas discuter avec ce « rentier » des temps modernes de sujets abstraits , de philosophie, de physique théorique ou d’art moderne - essayez de rester à son niveau . Il est dangereux, susceptible de découvrir des symptômes pathologiques . Facilement accessible aux pressions venues d’en haut - parvient toujours à se justifier ( à ses propres yeux) par référence à l’autorité , à l’ »école » psychiatrique.
Le tortionnaire professionnel procède de façon délibérée aux déclaration d’irresponsabilité. En général , bon spécialiste. C’est pourquoi votre seul recours consiste à ne pas lui fournir le moindre « symptôme » . En ce cas , par un respect très particulier de sa propre compétence , il ne voudra pas se mouiller à propos d’un « bobard patent »
Recommandations pratiques sur la tactique à suivre
Les instances répressives ont sur les dissidents cet avantage important d’être activement amorales. « La fin justifie les moyens » , voilà le principe dont use le régime à l’égard des citoyens.
L'analyse concrète des cas de répressions psychiatriques contre des non-conformistes ou dissidents démontre que c'est par des diagnostics « masqués », utilisés dans des buts répressifs, consistant le plus souvent à conclure par un « développement de personnalité paranoïaque » ou à une « schizophrénie lente », que se clôturent les dossiers. Les autres diagnostics (en particulier la schizophrénie paranoïde dite aussi de type paranoïaque) sont utilisés dans des cas plus rares à l'égard de non-conformistes. Parfois le diagnostic n'établit pas de symptôme psychotique et, par la suite, la bonne santé psychique du dissident n'est tout simplement pas reconnue. Le plus souvent, pour prouver que le dissident n'est pas sain d'esprit c'est le diagnostic de schizophrénie lente ou à évolution lente qui est utilisé «
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