Rachat de points de permis et pataquès
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Un type de permis de conduire presque semblable à celui ci-dessus, était censé valable à vie. Il se payait cher, mais c’était un bon investissement. Même si les excès de toutes sortes avaient un prix supplémentaire, sous forme d’amendes.
Et patatras, le permis de conduire était devenu à points que les fonctionnaires de l’Etat retiraient à l’unité ou en paquets. Et il fallait payer aussi chaque retrait.
Après trop de retraits de points , pour ne pas risquer trop de conducteurs sans points, le Ministère de l’Intérieur prévenait, et incitait à les racheter. J’avais gardé la lettre 6 mois avant de me décider à faire le stage de rachat.
Un appel au n° indiqué par la sous-préfecture, m’avait renvoyée vers un site internet d’inscription au stage.
C’est de cet appel, source d’information en amont d’une situation de cible de HCR , qu’il faut se souvenir.
Le formulaire d’inscription demandait bien sûr le lieu de naissance, que j’avais renseigné avec une mini info complémentaire : le n° du département qui va avec.
A ma surprise , il n’existait pas sur mon écran de case à remplir pour la date d’obtention du permis de conduire. Après une recherche vaine de cette information essentielle, j’avais cliqué. Curieusement , mon inscription avait été validée. Sans cette date.
Sauf que le lendemain dimanche, un mail du responsable du stage , demandait que je vienne avec mon permis de conduire, pour complément d’info.
Inutile. J’en connaissais le contenu , récitable même à l’envers.
Comme dans tous les groupes , ce stage comportait une ou deux têtes qui dépassaient. C’étaient des habitués de rachat de points, presque fiers des libertés de conduite qu’ils s’octroyaient.
Le responsable du stage , qui n’était pas là pour les psychothérapiser, ne leur avait fait aucune remarque ni commentaire personnel.
Par contre, avec moi, c’était différent. Il s’était permis des réflexions difficilement admissibles. Ce qui avait incité un crétin du stage à en faire autant.
Mais le meilleur était pour la fin, au moment de la distribution des attestations de stage, confirmant la récupération des fameux points.
La mienne était fausse. C’était une attestation « future pataquès »
En lieu et place de ma ville natale et que j’avais même gratifiée de son n° de département, quelqu’un avait mis un autre nom de ville .
A cause des deux autres éléments façon HCR que toute cible pourra reconnaitre : manipulation d’un écran d’inscription et liberté de propos inadmissibles d’un intermédiaire de la préfecture, on pourrait à juste titre se poser la question de l’origine de ce harcèlement.
Normalement, la préfecture d’origine du permis, censée recevoir ce document erroné, n’aura ou n’aurait donc pas la possibilité ou la faculté de créditer les points que je venais d’acheter.
Elle avait été prévenue.
J’attends sa réponse.
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