Poisson d'Avril
En rentrant chez moi après une d’après-midi pluvieuse passée avec Raymond Chandler ,
dans ma voiture, j’avais d’abord trouvé fermée la porte du placard de couloir et laissée ouverte à mon départ.
Sur la porte , s’étalait l’expo de photos des dernières dégradations pratiquées par les vieux délinquants de l’immeuble, déguisés en bons pères et grand-pères de famille quand ce n'est pas en grenouilles de bénitier .
La porte du couloir fermée était le premier signe d’une violation de domicile de voisinage.
Dans le salon, j’avais buté sur ceci : un jeton Leclerc pour caddie.
Ce pauvre jeton avait l’air bête , tout seul , par terre , un jour de magasins fermés.
En fait , il annonçait sans doute le nouveau larcin fait dans la cuisine .
Là , les voisins radins étaient venus vider le contenu des boites de cracottes . Sans doute pour leur toasts d’apéritif du soir. C’est moins cher qu’à Super U. Toute ma réserve , moins deux cracottes et demi, avait disparu.
C'est une habitude des crapules du harcèlement et réseau et que racontent toutes les victimes , en France, en Australie, ou au Canada.
Quelques jours plus tôt , à peine revenu dans l’immeuble et sa résidence secondaire , le notoire délinquant de voisinage était entré chez moi en mon absence pour fourrer un torchon dans les toilettes. Ce torchon avait été volé une fois précédente.
Une couturière artiste patiente et oisive , épouse ou mère, avait dégradé le torchon à la manière des couturières du XVè , avant de me le rendre.
L’emplacement où le torchon avait été fourré était une mauvaise pioche .
Le matin même j’avais eu besoin de déplacer le sac à outils sous lequel le torchon avait été négligemment enfoncé.
Et le matin, il n’y avait alors aucun torchon à cet endroit.
Et le matin, il n’y avait alors aucun torchon à cet endroit.
Pauvres crétins accro à la violence psychologique en bande organisée , mais vrais délinquants en réseau et sans doute bien plus.
Criminels par complicité de torture.
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