Harcèlement en réseau - dégradations - l'eau

Dans le harcèlement en réseau,  tous les aspects de la vie d'une cible sont concernés. Avec la durée  et le recul , il est cependant  possible de répertorier quelques modes de fonctionnement ou  domaines de prédilection  des harceleurs de proximité.
Ils sont un mix d'analyse d'opportunité liée à la situation de la cible et d'imagination malfaisante en fonction des centres d'intérêts ou des  habitudes des harceleurs.
Voici ci-après quelques anecdotes d'eau  qui passent par la plomberie.



Dans cet  appartement-là il y avait un bidet d’époque (1930) . Il recevait, en général, du linge en attente de lessive. Pas d’eau.
Ce jour-là , après une absence de 2 heures, j’avais été assaillie  par les hurlements de la dame âgée du dessous. De l’eau dégoulinait de son plafond depuis plus d’une heure.
Dans ma salle de bain et ailleurs, ça ressemblait au  début d’une piscine. Les robinets du bidet étaient grand ouverts, le linge empêchait  l’évacuation de l’eau qui avait fait son boulot de mécréant    :  une inondation et une nouvelle ennemie   de voisinage.
A ma connaissance seule l’alors  concierge Mme Dos Santos avait le double de mes clés  .
Malgré  l’accumulation de dégradations sur le linge , les meubles et la vaisselle   pendant mes absences  , je n’arrivais pas , à l’en penser responsable. Et pourtant..

*
A peu près   dans la même période , un plombier devait faire quelques travaux dans la cuisine pendant mon absence de plusieurs jours.  Après son départ du 1er  jour de chantier , quelqu’un avait pénétré dans l’appartement désert , cassé une canalisation et balancé dedans tous les gravats disponibles  .
Le débordement d’eaux usées  s’était produit deux étages plus bas , en pleine nuit . La résidente , une femme médecin,  avait appelé les pompiers . Après mon retour et une explication orageuse, elle avait cessé de me saluer.
Le plombier avait carrément abandonné  le chantier. Cet artisan honnête avait suggéré que j’avais une espèce de maffia  aux trousses et qu’il ne pouvait pas travailler dans ces conditions.
Réseau crapuleux, ça pourrait suffire.
*
Beaucoup plus tard, c’est la société Leroy Merlin qui avait accepté  de rénover  toilettes et salle bain  dans ce même appartement . Le premier  jour l’ouvrier avait enlevé baignoire, bidet,  et cuvette de WC.
Pas pratique    !
Le lendemain , il était venu récupérer ses outils . Et je ne l’avais plus revu avant 3 semaines. Ce  chantier  était prévu pour  15 jours  et   s’était étalé, jours non travaillés inclus , sur 35 jours.  Sans toilettes    !
Ça arrive.
Sauf que la première douche s’était soldée par des brûlures au 1er degré. Les tuyaux d’eau chaude et d’eau froide avaient été inversés. Quand j'avais cru fermer l'eau chaude , ça avait été le contraire, mais je ne le  savais pas.
Et le chantier avait repris pour casser le carrelage neuf et refaire l'installation  à partir du début.
Ça arrive    ?
*
Le harceleur le moins repérable   avait été l'étudiant chinois Wen Chuan . En geignant beaucoup et assurant qu'il ne travaillait bien que la nuit et que c'était impossible  chez lui pour cause de  voisins bruyants ,   il avait réussi à se faire confier aussi  les clés de mon entrepôt pour en utiliser le bureau chauffé.
Et après une tempête mémorable, l'entrepôt  s'était trouvé inondé malgré ses deux systèmes d'évacuation d'eau. C'était surprenant mais cela restait  plausible.
Ce qui ne l'était pas était la présence de loches  écrasées, fourrées entre les  épaisseurs  du film tendu de palettes conditionnées et à 1 m 50 du sol.
Man made.
*
Le même avait récidivé en utilisant l'eau pour satisfaire ses bas instincts ,   dans l'appartement cette fois.
Il l'utilisait aussi pendant nos absences de  48h 2 fois par mois. Pour finir sa thèse   !!!
Cette fois-là, il m’avait téléphoné en province pour m’annoncer qu’il avait arrosé mes plantes .
Inutile.  Je faisais ça très bien avant de partir.
Au retour, son appel téléphonique avait eu soudain un sale goût de provocation perverse . L’étudiant chinois  avait arrosé tout ce qui était autour des endroits où il y avait un pot de fleurs, dégradant ce qui pouvait l'être avec un air de naturel.
Le plancher arrosé avait boursouflé , un cadre descendu de son socle pour lui mettre (justement)  le cadre dans l’eau s'était fissuré , les fils  une tapisserie ancienne protégée par une plaque de verre que l'eau ne pouvait absolument pas atteindre  avaient vomi leurs couleurs.
 

Des petits riens qui signaient la perversité d'un harceleur actif et bien camouflé , en proximité, et  ici prétendument amicale , et alors même qu'il servait quelqu'un d'autre.







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