Harcèlement électronique et rage de dent
Texte de 2012
Pour détecter sur place des ondes nocturnes invalidantes il y avait l'excellent laboratoire EMITECH, recommandé par un concurrent.
Le rendez-vous de contact avait été pris d’une cabine publique de Vannes . La communication était difficile. Non à cause du véhicule qui s'énervait juste à côté, seulement à cause de la ligne qui semblait dédoublée. Captée.
Une violente rage de dent m'avait prise au dépourvu le matin du rendez-vous.
Ma pause déjeuner avait été faite, rage de dent incluse, en vitrine d’une brasserie à Ploërmel. Ce qui avait permis d'admirer un motard de la gendarmerie, lambinant dans la parking en repérage de véhicule. Sa moitié était sans doute en vérification d'un autre itinéraire de cible.
Il était 13h15. Une heure de déjeuner de fonctionnaire.
Au laboratoire, allée du Chemin vert, la secrétaire qui avait prévenu le spécialiste de mon arrivée était hilare. Lui aussi. Il en avait omis de se présenter.
Au bout de quatre phrases, il avait décrété que ce que je décrivais n’existe pas et qu’il fallait consulter … un médecin.
Non . Pas pour la rage de dent. Pour plus haut dans le ciboulot.
Selon lui, on ne trouverait rien à mon domicile, car les ondes ne traversent pas les murs. Elles restent chez leurs propriétaires émetteurs.
Il m'annonçait de ce fait une économie de 9000 euros . Car le prix fixé pour l’étude était en relation avec celui du matériel utilisé : 500.000 euros. Heu. Non . Seulement 50.000 euros. Il s’embrouillait dans les 0 . Gare aux ondes !
Il aimait la piste médicale qu'il avait répétée . Lourdingue.
Au final une liste de sites de victimes des ondes que j'avais proposée avait retenu son attention. Et il avait foncé à leur recherche sur son écran, s'esclaffant à chaque découverte.
Pour conclure, il avait proposé la preuve des non-ondes , par l'armée. Elle sait tout et voit tout des ondes. Aucune émission d'ondes pirate ne peut donc lui échapper.
Donc , il n’y en avait pas.
Et un groupe voyou ?
Impossible , selon lui, et pour la même raison que plus haut. La preuve par l’armée .
Justement
Avant de partir, il m'avait gratifiée d'un conseil d'ennemi : surtout ne pas me protéger la tête des tirs d'ondes nocturnes. C'était , d'après lui, la seule origine de la privation de sommeil
Ce soir là, le matraquage des ondes pulsées au cerveau avait commencé très tôt. Il avait été d'une brutalité toute particulière.. Un salopard/sadique était aux commandes en représailles.
La rage de dent avait duré deux jours et disparu. Sans aucun traitement. Men made .
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