Harcèlement d'immeuble - 22 rue Ernest Renan
Ce texte avait été écrit et mis en ligne dans un blog précédent , disparu. Je le remis ici, à l'usage des cibles de "harcèlement en réseau", aussi appelé "harcèlement obsessionnel ", en recherche de preuve de leur normalité.
Il fait écho aussi à : https://lesharceleurs.wordpress.com/2015/03/04/harcelement-et-injures/
Quoi qu'en dise la police , certains médecins, et bon nombre de personnes incrédules ou impliquées , les situations loufoques , imposées aux cibles déboussolées par autant de bêtise hargneuse et de défi de la loi , existent bien . Elles sont même semble-t-il codifiées et de toutes façons souvent répétitives.
Ce témoignage global ( tous les aspects de la vie sont concernés) et détaillé à travers des anecdotes vécues , est destiné à les rassurer et si possible les aider à prendre du recul en se ré-appropriant leur propre vie .
Car ce sont les dingos qui accumulent les âneries sur le chemin des cibles qu'il faut exposer, éventuellement en regardant de plus haut …. un peu à la manière de la police niouyorkaise, perchée dans la cabine jaune.
Tout le monde a , a eu , ou aura, à portée d’yeux, ou dans un voisinage physique proche et donc à portée de pieds , un être humain dont les caractéristiques principales sont celles du vicieux. Les particularités du vicieux relèvent du faire par des actes condamnables par la loi et du dire par des histoires qu’il invente , répercute en les déformant et répand à l’insu de sa proie. Le résultat dans tous les cas est la stigmatisation de la personne ciblée par le vicieux.
Un vicieux est un acharné systématique. Il se met en action d’une part parce qu’il aime ça, d’autre part parce qu’il a été sollicité pour ce faire et qu’il se sait ainsi protégé. Les méthodes dépendent de ses habitudes, des informations qu’on lui transmet sur sa cible et du but recherché par les organisateurs et qu’il devra atteindre . Son acharnement est fonction de son plaisir et de l’exutoire que la cible représente pour ses propres frustrations, fantasmes ou problèmes. Pour lui, une cible proposée est une nouvelle occasion de prouver ses capacités de malfaisance qui sont une forme de domination sournoise et cachée. Une revanche sur sa vie.
Le dernier vicieux notoire en date , est à demeure sur mon palier. Sa carte de visite, qu’il m’avait tendue dès mon arrivée, comporte sa photo, une adresse prestigieuse différente de celle du palier et toute une kyrielle de noms de hobbys ou métiers amusants, en plus du sien, et qui vont de grapho-astrologue à écrivain après un détour par arts martiaux .
A l’origine, sur ce palier il y avait deux autres femmes , lui, et moi pas encore installée . Avant de venir dans cette chambre j’avais fait refaire l’électricité. Quand je viendrai constater les travaux je trouverai une prise inutilisable, montée de travers.
. J’apprendrai qu’elle avait simplement été démontée et remontée à l’envers. Et certes pas par l’ouvrier électricien.
. J’apprendrai qu’elle avait simplement été démontée et remontée à l’envers. Et certes pas par l’ouvrier électricien.
Puis ce sera au tour du peintre de voir ses objets personnels disparaitre pendant le chantier. Sa pipe sera remise dans la chambre plusieurs jours après la fin des travaux.
Une fois la chambre installée, j’y étais venue de façon sporadique au gré de mes besoins . J’avais été forcée de constater que chacune de mes absences était ponctuée d’une intrusion et de méfaits. Arrivant de Bretagne un soir d’hiver le compteur électrique tout neuf avait résisté, coupant sans arrêt. Quand il avait enfin tenu , j’avais voulu allumé une lampe. L’ampoule de la lampe avait explosé * me frôlant le nez. Quelqu’un avait fait des trous dans le culot de cette ampoule qui avait fait d’abord disjoncté le compteur.
L’attente de l’ascenseur est un risque de rencontre avec les voisins. Ce jour là le seul homme du palier s’était présenté. J’avais voulu engager une conversation banale de bon voisinage et obtenu en retour ce que je nommerai seulement une riposte vigoureuse. Il s’agissait d’une réaction de colère parce que j’avais osé m’adresser à lui avec des lunettes de soleil sur le nez.
Durant l’été et alors qu’à cette époque là de l’année il habitait un étage plus bas chez sa maman partie en vacances, j’avais fait un petit arrêt sur Paris le temps d’une mission A/R sur l’ Afrique . J’étais seule à l’étage. Chaque nuit , ce monsieur était venu couper l’eau sur la palier. Il avait fini par prétexter une infiltration chez sa mère et surtout sa crainte d’une inondation chez Antoine ( ?) deux étages plus bas. Pour le faire savoir , il avait affiché des pages d’explication sur les murs autour de ma chambre.
L’une des jeunes femmes de l’étage m’avait incidemment appris qu’il se passait de drôles de choses chez moi , pendant mes absences. Puis nous avions constaté ensemble les méfaits crapoteux dont le locataire du rez de chaussée était également victime ( excréments sur sa porte, mousse gélifiante dans sa serrure etc…). Quelqu’un de cet immeuble voulait le faire partir. Le locataire avait finalement cédé. La jeune femme témoin de tous ces méfaits, avait décidé de ne pas rester non plus. Elle avait été remplacée par un beur.
Un matin où j’étais en train d’annoter des documents avant un rendez-vous chez un notaire, j’avais dû descendre dans la rue , le temps de placer un ticket de stationnement dans mon véhicule. A mon retour dans la chambre mes documents avaient été retrouvés mélangés et gratifiés d’ un document complémentaire glissé au milieu. Quelqu’un était entré chez moi pendant ces quelques minutes d’absence , mais surtout, avait été averti de mon rendez-vous chez un homme de loi et pourvu du document à introduire et censé me déstabiliser avant ou pendant ce rendez-vous.
Par un samedi midi désert de passants j’étais arrivée dans l’immeuble où m’attendaient cet homme et l’ex-gardienne l’air furax. Il l’avait retenue d’un « laissez , je m’en occupe » qui avait été suivi d’un chapelet d’ injures « connasse, espèce de connasse , pauvre connasse » . C’était aussi incompréhensible qu’inattendu venant de ces deux quasi inconnus, et résidents de l’immeuble l’un et l’autre à titre gratuit.* J’avais ravalé mes salutations et étais passée sans répondre.
Dans le courant d’un mois de décembre, ce monsieur tout excité était venu tambouriner sur ma porte. Je n’avais pas ouvert. Du palier , il m’avait crié une information de convocation au commissariat de police du XVème pour quelques jours plus tard. Puis satisfait sans doute, il s’était présenté devant les portes des voisins pour un commentaire répété « ça y est, c’est fait «
Une convocation au commissariat du XVème communiquée par un voyou : une exception française ?
Puis le soir de Noël, j’aurai droit à une avalanche d’injures sexistes agrémentées de menaces de vidage et de menaces de mort. Comme suit.
Le palier était désert . Tous les autres occupants étaient partis en vacances. L’homme , apparemment prévenu de mon arrivée m’ attendait à la sortie de l’ascenseur. Je l’avais salué lui souhaitant un joyeux Noël qui l’avait mis en pétard.
Avec un tout petit temps de retard dû à la surprise causée par sa réaction, j’avais cependant pu enclencher un magnétophone que je gardais maintenant toujours avec moi. Il y avait eu « connasse… sous merde… imbaisable… je vais te faire interner …. on va te faire partir d’ici …. Je vais te démolir ….Tout est prévu , tu vas te faire piéger à la prochaine réunion des copropriétaires «
J’avais riposté en lui disant entre autre de se calmer et de pratiquer son métier au lieu de s’occuper de moi. La menace « je vais te démolir » m’avait interpellée par sa répétition au point de demander des précisions . Plusieurs fois j’avais interrogé pour savoir si cela signifiait qu’il avait l’intention de me tuer. La réponse avait été sans ambiguïté et sans hésitation, à chaque fois « OUI ».
« « on » va te faire partir » et « tout est prévu…. » mentionnaient à mots couverts son mentor*** dans l’immeuble . Comme c’est souvent le cas dans ce type de situation, celui qui était correspondant du réseau et tirait les ficelles localement pour le compte de ses pairs qui sont des frères , restait à couvert. Là, il avait été trahi bêtement par son homme de main sur place, un bavard bravache.
Je n‘avais plus eu qu’ à observer les détails et l’évolution de la situation pour comprendre.
* L'homme est nu-propriétaire par héritage, de l'appartement où vit sa mère , qui l'héberge
** Ces ampoules trafiquées pour exploser sont fabriquées en Hongrie avec des trous dans le culot . Elles font disjoncter les compteurs et explosent quand le compteur "tient"
*** A. DE CERTAINES est aussi président du conseil syndical
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