Harcèlement de rue et théâtre de rue



Même si les deux expressions ont le mot RUE en commun,  les victimes de harcèlement en réseau admettent que ces expressions  recouvrent des réalités différentes.  

Le harcèlement de rue relève du harcèlement moral ou « tout venant » . 
Il peut être  frontal ou furtif.

Le harcèlement de rue est frontal, quand par exemple, un individu
- profère des insultes ou injures intelligibles , 
- a des gestes déplacés ou les mime,
- se glisse  devant sa cible dans une file 
- lui marche sur les pieds sans s’excuser etc..

Le harcèlement de rue est considéré comme furtif quand par exemple, un individu
- bouscule  un peu ou plus, la cible,  et file son chemin comme si rien ne s’était passé, et que la cible n’existait pas, 

- frôle rapidement  la cible pour lui murmurer les insultes que seule la cible entendra, 

Cette deuxième approche du harcèlement de rue, montre une volonté du harceleur  de ne pas pouvoir être accusé  ouvertement de harcèlement mais éventuellement d’avoir la possibilité  traiter la cible de dingo ou parano si elle  proteste ou réagit bruyamment.




Le théatre de rue , relève du harcèlement en réseau
Il est constitué de petites ou plus longues  scènettes, jouées devant la cible, prise à l’improviste . Ces scènettes  sont conçues pour  évoquer une situation ou suggérer un sens et  laissé à l’appréciation  ou l'interprétation de la  seule cible. 



Pour une personne qui se croit harcelée par des franc-maçons on peut  déjà considérer comme théâtre de rue  le fait qu’un individu vienne  avec un T-shirt et le chiffre 3 en gros caractère , se mettre devant la cible , en l’empêchant de marcher à son rythme.
Il y a là une volonté d’évoquer ou suggérer le triangle des FM, et  de rappeler à la cible  son type de harcèlement ou ce que la cible pense qu’il est.

L’anecdote qui suit, plus élaborée et nécessitant la collaboration d’un plus grand nombre de participants, donc une organisation,  relève aussi du théâtre de rue. 
Cette scènette,  théâtre de rue,  n’était  évocatrice de sa vie  que pour la seule cible sur le mode  de l’allusion ou de la suggestion et surtout de la moquerie.
Cette scènette-ci  est d’origine policière. Organisée par,  et jouée par,  des flics, qui seuls savaient.



Convoquée par téléphone , pour raison administrative , par le commandant ARNAUD, j’avais pris la précaution de prévenir la direction de la police judiciaire . 
Ce type de convocation sans motif réel, sans trace, peut s'avérer dangereux dans un contexte de règlement de compte policier. C’était le cas. 
Dans la confidentialité d’un commissariat, toute provocation peut tourner au désastre, et conduire en hôpital psy. C’est le but.

L’entrevue avec le commandant ARNAUD et son collègue n’avait pas évolué comme ils l’avaient préparée. Sur le document bidon  élaboré et  dont la copie m’avait été refusée, il avait cependant été noté  pour la première fois, que le responsable de la sécurité du magasin qui m’avait agressée et brutalisée, avait essayé de m’arracher mon appareil photo.

En sortant de cette convocation mascarade, un harceleur était prévu pour me suivre. Un pauvre hère , édenté, à l’estomac  trop rebondi sous un pull trop court.
Le commandant lui avait fait  un signe de  main derrière son dos, pour qu'il  retourne se cacher.

Dans les rues qui jouxtaient mon appartement, des hommes avec des appareils photos  de toutes tailles , s’étaient donnés en spectacle, prenant des poses extravagantes pour photographier des  andouilleries : un banc, une crotte de chien, les feuilles des arbres  etc…

Cette scènette de "théâtre de rue" relevait de l'instantané. Je sortais tout juste du commissariat, quelques rues en amont. 

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