Les harceleurs en bandes , de La Boissière



Le propriétaire était venu me dire de partir . De la part de ses fils. 
Pas de leur  pépé Marais  ?
Au bout de six mois, apparemment , le propriétaire  voulait quelqu’un d’autre dans sa maison.  Caprice de star ? 

il n’avait pas proposé de payer mon déménagement.
 

Et pour cause. Il ne veut même pas rendre le trop perçu sur la taxe d’ordure ménagère  18 euros. . Sauf à vouloir passer pour un voleur, cette régularisation est de droit.
Sans arguments,  mais décidé à camoufler cette décision de vol autrement , il avait aligné des reproches. Me parlant comme si j’étais sa femme de ménage.

 Ainsi, j’aurais eu, il y a six mois, dérangé les locataires en visitant deux fois la maison !?! avant de la louer.
Ajoutant  «  même que vous vous êtes jetée dessus «  ( la maison). Boudiou !
Et donc…….. sa conclusion  vacharde  était sans appel  «  vous n’avez qu’à partir »

Ça ne m’avait pas empêchée de lui éviter de tomber dans l’escroquerie : j’avais fait la régularisation  qu’il me devait , sur le loyer de février. Une simple soustraction.

Apparemment  ça en avait mis certains en pétard. Dont un de  ceux qu’il désigne par « mes héritiers » et  qui avait déboulé pour les vacances scolaires.
 


Et quelques jeunes  , ou moins jeunes,  écervelés du voisinage, amicalement soutenus dans leur entreprise ; s’étaient remis à casser. Arrachant et coupant. 
Les pare-vues en cannisse en avaient pris plein la tronche. Mais seulement pendant mes absences . Même courtes . Ou pendant la nuit.


Fil de fer ,coupé net, à la pince à découper

Pour éviter toute réparation, ces harceleurs de voisinage avaient tout simplement , comme la fois précédente,  sectionné le fil de fer sur lequel étaient fixées les cannisses.
 

ces rouleaux étaient en position droite, avant mon départ
Pour parfaire leur sale boulot d’intimidation , les harceleurs locaux avaient jeté par terre tout ce qui résistait fort bien, quand j’étais présente . Vent ou pas.
 

Pour cette fois, ils n’avaient pas réussi à entrer dans la maison par la porte arrière du garage. Ce qui d’habitude leur permet de casser dans le garage ,  de voler dans le frigidaire ou les placards et d’ouvrir les coffres pour en prendre des documents ou y introduire des andouilleries.
Classique !



Et pour m’aider dans la  voie  d’un départ à mes frais, comme l’avait fait Jeanot dans la location précédente ,et/ou Blaineau encore bien avant , le harcèlement   criminel électronique avait été intensifié


La nuit  du dimanche au lundi s’était résumée à d’incessants changements de place et de protections,  pour éviter souffrances et AVC. Même si l’extrême tension des déflagrations électriques dans le cerveau avaient des effets désastreux sur la circulation sanguine , les vaisseaux et la peau.
J’avais pensé à le prouver,  en utilisant l'EEG, seulement au matin.

La cadence des tirs d’énergie était de plus de 30 pour 20 minutes. Cette information montre ,  qu’il s’agit bien d’une criminalité avec des origines locales et  très certainement localisables par des gendarmes .
Mais ceux d’ici,  et comme les autres,   préfèrent harceler   une victime , avec leur outil de travail.  Surtout  si c’est une femme

Malgré tout, Il ne faut pas oublier les femmes, très présentes,  dans cette entreprise  de harcèlement des réseaux d’extrême-extrême-droite.
 

Le harcèlement en voiture de la journée du dimanche avait commencé avec la  jeune voisine du N° 16 dans sa voiture immatriculée 85. Elle attendait , se tassant sur le siège à mon passage, pour servir de  suiveur/guetteur pendant que les gars restés sur place allaient  montrer leurs couilles de casseurs.




Au retour vers la maison dont on veut une nouvelle fois m'éjecter , une caravane de voitures m’escortait . On y voyait aussi  un véhicule  avec deux femmes et un même sourire figé et idiot .





Le harcèlement  de femmes par des crétins est quotidien . Il ne trouve face à lui que la résistance des victimes abandonnées à leur sort  , mais également traitées avec morgue ou arrogance par ceux à qui on donne parfois l’occasion de réagir légalement,  mais qui préfèrent la veulerie de la complicité. 

N'oublions pas que le harcèlement  de femmes par des groupes est dans le même registre de couillocratie que l'est  le battage de femme , dans un cadre inter-personnel .


De Marguerite Stern ,
après le grenelle contre les violences conjugales
" Pour éradiquer totalement les violences masculines, dénonçons chaque agression sans la minimiser. Puisque le patriarcat est un système qui nous enchaîne, il convient de faire céder chacune de ses mailles pour le voir céder totalement. Les viols et les féminicides ne s’arrêteront pas tant qu’on continuera à nous couper la parole dans les assemblées, à commenter sans cesse notre apparence physique, ou à nous dire que “nous l’avons bien cherché”. Dans tous les cas, il s’agit de mécanismes qui fonctionnent selon les mêmes ressorts.

Ne nous envisageons plus comme une minorité, formons une communauté bruyante.

Développons pour cette communauté, ce sentiment d’appartenance qu’on ressent par exemple quand on rencontre un français à l’étranger. Cette forme de proximité. Stimulons notre capacité d’empathie de sorte à ce qu’elle soit plus forte envers les femmes.
Célébrons nous les unes les autres. Au delà de nos désaccords, reconnaissons-nous comme des sœurs.
 

N’attendons plus de l’État qu’il nous défende. Avec ces dernières annonces, il nous a démontré qu’il ne le ferait pas. Prenons en main les rennes de notre propre lutte, sortons dans la rue."

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