Israël - Dr Arieh Avni radié par le ministère de la Santé

 Texte anglais à : https://www.jpost.com/israel-news/health-min-revokes-license-of-anti-vaccination-doctor-rapeh-party-head-659919

Le Dr Arieh Avni, célèbre militant contre l’obligation de la vaccination  , est ici avec le logo de son nouveau parti "Rapeh", qui espère "guérir" le système de santé israélien.

Le ministre de la santé  révoque la licence d'un médecin anti-vax et anti-coercition, chef du parti RAPEH , qui veut soigner le système de santé d’Israël

Le juge a déclaré que les actions d'Aryeh Avni représentent un réel danger pour la santé publique.

Le ministère israélien de la santé a révoqué mardi la licence médicale du Dr Aryeh Avni (maintenant ex-docteur), un médecin qui luttait contre la vaccination obligatoire, et est par ailleurs  candidat politique à la tête du parti RAPEH,
 
La décision a été prise par le juge à la retraite Amnon Strashnov après examen d'un rapport soumis au comité disciplinaire de la communauté médicale, qui a dressé la liste des griefs soulevés   et a recommandé le retrait de la licence du Dr Avni.

Avni gère une page Facebook intitulée "The Right Medicine - Dr. Aryeh Avni", où il publie des articles sur divers sujets.

Expliquant la décision de révoquer la licence d'Avni, M. Strashnov a déclaré que ses articles publiés sur des sites web, YouTube, Facebook et ailleurs,  contre l'immunisation publique du coronavirus constituent un danger pour la santé publique.

Cela va bien au-delà de ce qui est raisonnable et permis dans le contexte de la liberté d'expression, qui est une valeur importante et protégée dans toute société démocratique - il s’agit d’une  prescription limpide pour une anarchie totale voulue par un individu  qui prétend au  titre de médecin", a déclaré M. Strashnov.

"Je n'ai trouvé aucun lien entre  la liberté d'expression, comme le prétend le destinataire, et les expressions radicales  et diffamatoires qu'il a prises - sans aucune base scientifique ou académique - et  qui sont seulement produites par  son imagination fertile et débridée. Le récipiendaire et ses pairs sauront ainsi  que la liberté d'expression ne signifie pas liberté d'expression ou mépris », a-t-il déclaré.

"En conséquence, j'adopte la recommandation de la commission concernant la condamnation du défendeur, telle qu'elle figure dans le rapport", a écrit le juge.

Strashnov a également critiqué le jugement d'Avni sur les  décès de plus de 5 000 personnes dû au coronavirus et de son refus d'accepter les faits scientifiques concernant l'efficacité des vaccins contre le coronavirus, qui se situe actuellement à un taux de réussite supérieur à 90 %.  

Il a également vivement critiqué la décision d'Avni de continuer à attaquer la sureté du vaccin et à dénigrer la santé publique en diffusant ses opinions sur le coronavirus.

"En fin de compte, cette personne s’avère un obstacle majeur , et un réel danger pour la sécurité et la santé publiques, malgré toutes les mesures  prises et les avertissements qui lui ont été donnés, mais n’ont servi à rien . Bien que je ne me  fais aucune illusion sur le fait qu'Avni continuera de diffuser ses dangereux enseignements, il vaut mieux qu'il le fasse sans aucune autorité... car il ne la  mérite pas du tout, à mes yeux", a conclu le juge.

Avni a réagi à la perte de sa licence médicale en rappelant que le même juge était responsable de l'emprisonnement du rabbin Uzi Meshulam après qu'il eut exposé la prise d'enfants juifs yéménites par l'État au cours des années 1950.

Il a également ajouté que la révocation avait été faite pour faire taire les voix légitimes contre le vaccin dans le monde de la médecine, en ajoutant que son parti politique diminuera l'influence du ministère de la santé s'il entre à la Knesset

Avni a lancé son parti politique au début de cette année, en le nommant Rapeh, qui signifie "guérir" en anglais.

Il était auparavant médecin à la caisse de santé Clalit, mais a été licencié pour des raisons inconnues en 2000. Depuis lors, il dirige une clinique médicale  holistique privée

Dans une interview Avni a déclaré au Jerusalem Post que le parti serait composé de médecins, biologistes, neuropathologistes et autres personnels médicaux et scientifiques désireux de changer le système de santé du pays.

Il a souligné que s'il a acquis la réputation dans certains milieux d'être anti-vaccination, il ne l'est pas. Il s'oppose seulement  aux méthodes qui contraignent ou marginalisent les personnes qui choisissent de ne pas se faire piquer.

En tant que tel, il a déclaré qu'il est contre le programme de passeport vert du ministère de la santé qui donnerait des privilèges à ceux qui ont reçu deux doses du vaccin contre le coronavirus.

Avni est également un adversaire acharné des méthodes utilisées par le ministère de la santé pour faire face à la pandémie de coronavirus. Il a déclaré que les "maux" du ministère ont atteint leur point culminant l'année dernière avec la crise du coronavirus et "se sont manifestés par une contrainte médicale insupportable et une violation des droits de l'homme :  avec enfermement, distanciation sociale, suivi cellulaire, passeports verts, masques, destruction économique et tromperie".
 
 Avec la contribution de Maayan Jaffe-Hoffman


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