Sexisme et harcèlement criminel
Les polars de l’auteure féministe Kathy Reichs sont bavards d’impressions, de questionnements et d’indignations tues, de menus de malbouffe et des humeurs de son chat.
Pour ceux que j’ai pu lire, ils ne concernent pas le harcèlement criminel tel que rapporté dans mon histoire. Ils montrent des désaxés tueurs et violents mais qui sont aussi parfois des désaxées.
Il y en a aussi de nombreuses dans le harcèlement criminel en réseau. Détraquées ou mauvaises depuis le trognon. C’est selon.
L’intérêt des polars de Kathy Reichs , mais pas le seul, tient aussi dans l’approche rationnelle et scientifique de l’auteure , qui en est une. Anthropologue judiciaire est son métier de base.
Une anthropologue judiciaire est celle qui essaie de faire parler les squelettes et les os , quand la chair ne peut plus rien dire. Pour cela , elle procède par observations minutieuses en éliminant les hypothèses d’explications non plausibles, sans pour autant écarter l’improbable, et qui s’avère parfois la bonne piste.
Au passage , on y apprend plein de trucs , sur la fabrication du sirop d’érable , capable aussi de conserver un cadavre, ou sur le problème rare du SIA.
Kathy Reichs est une auteure pédagogue.
Sa démarche intellectuelle implacable de recherche d’ indices même ténus et de coupables, et d’éliminations des fausses pistes , est intéressante en ce qu’elle donne raison à toutes les victimes de harcèlement criminel qui s’intéressent à l’anodin anormal au risque d’être traitées de schizo ou de parano.
Dans ces situations aussi, le parcellaire et le global sont à envisager simultanément, en évitant de jouer jacquot.
« jouer jacquot » consiste à répéter des théories toutes faites sur un sujet , et sans avoir vérifier leur pertinence en rapport avec la situation particulière vécue.
Dans le harcèlement criminel surtout infligé aux femmes, le ténu et l’anodin anormal , signe ou conséquence de violations diverses de l’intimité, des biens , des droits, existe . Il est prévu en tant que tel pour les faire passer pour dérangées et ainsi pouvoir mépriser leurs plaintes comme non-importantes et pouvoir se débarrasser d'elles éventuellement dans des institutions de psys collabos.
En effet, dire , ici par exemple , qu’une cinglée entre systématiquement dans un appartement autre que le sien,
- pour sortir la nourriture du congélateur et la cacher entre des boites de produits à récurer,
- pour enlever une brosse à récurer d’une machine et la poser sur un plateau,
- pour mettre des plumes sur le tapis quand je choisis de dormir dans ma voiture pour éviter le folie d’autres désaxés, s’est apparenté pendant longtemps à de l’affabulation , claironné même par des policiers et dont des policières .
Il se trouve que tout cela est largement répandu et très bien connu . Ce système, qui imite COINTELPRO , fait partie d’une sorte de sous-culture de domination cachée de type mafieuse, composée d’escrocs et de criminels en bandes organisées, aidés d’un nombre non négligeable de représentants de L’Etat ou de collectivités locales. Ce système s’organise et sévit à peu de variantes près dans le monde entier .
A titre perso. je l’ai raconté dont dans des blogs antérieurs, parcequ' observé et subi avec la même frénétique folie à finalité assassine , à Singapour, en Australie, en Nouvelle Zélande, au Canada, en Suède, en Norvège, en Suisse, en Autriche, en Espagne …….pour ce qui est du harcèlement non électronique.
Ce système s’acharne beaucoup sur les femmes, pour leur faire payer leur autonomie, leur indifférence, leur différence.
Dans le n° d’Aujourd’hui en France du 9-9-16 , Madame Gayet se déclare féministe en proclamant
« qu’être femme , c’est être féministe »
On aimerait.
Ça ferait un peu moins de cinglées aux trousses des Individus Ciblés, qui voient malheureusement de nombreuses vieilles femmes oisives et des petites familles entières avec maman en chèfe de file , piétiner leurs droits les plus élémentaires par du harcèlement criminel..
Interrogée par le journal, Mme Gayet avoue ne pas avoir souffert du sexisme , le nouveau mot élégant pour « machisme » .
Elevée dans un château, elle a ensuite été invitée dans un palais, après un court détour par le cirque. On comprend qu'elle ait ainsi pu éviter tous ces mauvais traitements. On apprécie d’autant plus sa démarche, intellectuelle et politique.
Dans ce même article, le journal rappelle aussi la campagne lancée par Marisol Touraine en 2005
« Mon corps m’appartient »
Quelques victimes de harcèlement criminel, encore en vie malgré les dégâts, aimeraient pouvoir lancer le slogan
« touche pas à mon cerveau »
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