AW486HQ
Le canardage de la nuit avait été modéré. Contrairement à celui de la nuit précédente (1-10) , au même endroit .
Comme la veille et comme souvent, il y avait d’abord eu des sensations de piqûres dans les orteils ou d’étincelles sous la plante des pieds et autour des chevilles qui annonçaient le bombardement prochain par des signaux.
De la féroce nuit précédente , il restait , comme parfois, le souvenir qu’une boule feu était attirée sur moi toutes les quelques minutes. Cette boule de feu fonçait , à travers le corps , dans les entrailles du véhicule. J’avais déplacé le véhicule 5 fois pour l’éviter. En vain.
Le canardage du 2 octobre, cette fois, avait commencé vers 2H du matin, quand il ne restait plus aucun véhicule, sauf le mien dans l’impasse. Ce canardage avait, à plusieurs reprises, donné l’impression bizarre d’avoir pour origine des tirs à l’horizontal, venant de la mer , ou des fourrés ou même venant de l’autre côté de la baie.
Au matin, je m’apprêtais à quitter l’endroit, quand AW486HQ était entré dans l’impasse. En passant près de moi , il avait commandé la fermeture de mon véhicule et le repli des rétroviseurs.
Monsieur ALBERTINI , Préfet de Vendée, sera intéressé d’apprendre , ainsi, une nouvelle cause éventuelle d’accidents mortels , par ce qui semblait jusqu’alors une perte de contrôle incompréhensible d’un véhicule par son conducteur à jeun . Il s’agit du repli des rétroviseurs par un criminel de passage, au moment d’une manoeuvre , qui pourrait aussi bien être faite à relative grande vitesse autorisée.
Donc à 8h06 , ce dimanche matin, AW486HQ avait télécommandé la fermeture des rétroviseurs de mon véhicule en marche , et fait son Uturn dans l’impasse, où nous étions seuls , avant de repartir , fier de lui.
Plutôt que d’inspecter le dessous du véhicule, comme je le fais en général, je m’étais ce jour penchée sous les sièges, pour essayer de comprendre le lien entre les tirs d'énergie proches ou lointains systématiquement attirés par mon véhicule.
Sous le siège passager ( seulement) on trouvait une déchirure de la moquette et qui donnait accès à des fils électriques, dont les plus éloignés étaient sans gaine. Un endroit où l'on pouvait ajouter et enlever un gadget quelconque.
A mon retour chez moi (enfin, un peu) , devant l'immeuble, une 4X4 de corse du sud et son conducteur en pleine lecture, attendaient.
Ils en ont bien le droit.
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