Le gendarme inconnu
Le plus célèbre inconnu de France est le Soldat inconnu , dont la mémoire est honorée chaque soir à 18h30 , régulièrement depuis le 11 novembre 1923 , quand la flamme symbole de notre reconnaissance , est officiellement ravivée.
Il existe 50 bénévoles dits « commissaires de la flamme » qui se chargent d’organiser les 365 cérémonies du ravivage quotidien de la flamme.
A propos du Soldat inconnu , Les féministes françaises ont dit un jour qu’il y avait encore plus inconnue que notre héros sous sa flamme : sa femme, qui l’avait peut-être remplacé à l’usine ou dans les champs, en temps de combats.
Le gendarme inconnu n’est pas encore célèbre. Il m’a seulement écrit en réponse à un mien courrier qui demandait copie d’un PV d’audition refusé par une également gendarme.
La lettre de ce gendarme qui cache son nom pose tout simplement le problème du harcèlement d’Etat ordinaire à l’égard des femmes victimes qui se plaignent .
Outre son camouflage d’identité, sa lettre comporte tout simplement plusieurs ingrédients de harcèlement habituel à des fonctionnaires d’Etat :
Il s’agit donc de:
- un individu qui se cache derrière sa fonction de représentant de l’Etat , pour
- me traiter de menteuse et/ou dérangée-affabulatrice,
- me reprocher des fautes commises par ses collègues ,
- me reprocher de ne pas avoir accepté d’embrouiller ma situation pour évacuer mon dossier.
Menteuse et/ou dérangée-affabulatrice
Le pandore inconnu affirme tout simplement que l’on m’a remis après l’audition, le document dont j’ai, en fait, été privée et que j’ai réclamé par courrier .
Reproche des fautes commises par ses collègues
Feignant une description factuelle de convocations aux quelles je ne me suis pas présentée, le gendarme inconnu, omet volontairement de mentionner le fait que j’ai demandé , par écrit, à chaque convocation que l’on me donne le motif de cette convocation. C’est un droit normal de citoyen normal.
Reproche de n’avoir pas accepté de réitérer une plainte
La « dite » plainte était entre les mains d’un juge d’instruction, qui était donc seul habilité à me convoquer et à m’entendre.
Reitérer cette plainte devant des gendarmes aurait consisté à annuler le processus engagé et qui ne dépendait plus de gendarmes ou policiers , à ce stade.
Quand une plainte est acceptée par un juge d’instruction , le bureau de procureur en est informé . Il ne peut donc pas engager un processus parallèle d’audition par des gendarmes ou policiers sur la même plainte.
Ce stratagème concocté par divers représentants de l’Etat , n’était sans doute pas un dysfonctionnement. Sinon le gendarme inconnu aurait fourni la copie du PV avec d’éventuelles excuses .
Ce stratagème dont le but , peut-être confirmé par une audition légale ultérieure mais qui a oblitéré volontairement l’élément principal de ma plainte, pourrait signer l’articulation de manipulations de fonctionnaires d’Etat utilisant leurs qualités et fonctions ( donc harcèlement en réseau) pour embrouiller une situation de harcèlement et éviter qu’un dossier de la plaignante n’aboutisse à sa juste valeur légale.
Un autre élément : la lettre d’un avocat général *, qui m’apprend que toutes les non réponses de l’administration à mes demandes d’informations sur mes plaintes classées , sont normales , corrobore sans doute cette hypothèse .
Il faut ajouter ici, que chaque réaction d’une victime pour faire connaitre les exactions dont elle est la cible , est suivie de représailles souvent cachées du groupe concerné ( corporation) ou d’un groupe connexe aussitôt mis en branle .
Il ne faut pas exclure , non plus, que les embrouilles volontaires soient une façon de re-mobiliser la hargne des divers groupes à l'encontre de la victime et que cela serve de prétexte à de nouvelles exactions.
« La faire taire » par tous moyens , incluant la manipulation de sa réalité , à la manière des psychiatres , mais avec en plus de la torture du cerveau par harcèlement électronique …. "vaste programme" ……contre les cibles de harcèlement en réseau .
* un avocat général n’est pas un avocat mais un magistrat qui officie auprès d’un procureur général pour défendre l’intérêt général de la société . Il n’est , de toutes façons, pas l’avocat d’une victime.
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