Harcèlement en réseau et THÉATRE de RUE

Le théâtre de rue est une méthode de harcèlement qui  relève  du harcèlement en réseau

Le harcèlement en réseau décrit une forme de harcèlement  caché et perpétré par des inconnus. L’un des ingrédient du harcèlement en réseau  dans sa partie harcèlement administratif,  très répandu en France , est l’utilisation  des outils de travail fournis dans le cadre de la fonction ou de la qualité ,  et utilisés  par détournement de  leur finalité attribuée  ou reconnue , et qui est celle d’être mise au service des usagers.
 

Le harcèlement en réseau est une nuisance sociétale  souvent difficile à détricoter et de toutes façon dangereuse à dénoncer,  à cause du nombre impressionnant  d’intervenants qui se refilent une cible pour contribuer à la punir de ses réactions ou dénonciations  et ainsi participer à l’intimider pour  la faire taire.
 

Une cible est la personne contre laquelle tous les participants habituels ou ponctuels du harcèlement en réseau  interviennent,  dans une entreprise généralisée de  sa mise à mort symbolique,  et qui passe par un isolement  provoqué .

Le théatre de rue ne caractérise pas toute forme de harcèlement qui se passe dans la rue.
La rue est un endroit privilégié ou toutes les formes et expression de hargne , de haine et  de sadisme peuvent s’exprimer de façon furtive et sans danger pour les impétrants inconnus . En général , ces derniers  fuient à toute vitesse une fois leur saloperie faite ou formulée, comptant ainsi  sur l’effet de surprise et un temps de réaction forcément  tardif de leur cible. 

La cible n’a , souvent ou en général,   rien à voir avec eux.  Et c’est ce qui sera  totalement déboussolant pour elle. Elle leur a seulement été désignée par des  harceleurs et leurs copains ou sur les réseaux sociaux . Sur certains  réseaux sociaux ,  il existe  des mécréants abonnés à des listes  ou circulent des noms ou descriptions de cibles à harceler. Ces listes sont remises à jour régulièrement en fonction de détails physiques ou vestimentaires ou encore  à cause de particularités difficilement interchangeables  ( lunettes , coiffures,  morphologie etc).

Le théâtre de rue , pour sa part, est en général muet. Il a la réputation de n’être pas agressif . Il se veut simplement un miroir instantané  d’une situation ou d’un évènement de la vie de la seule cible et qu’elle sera  également seule à comprendre.
 

Le théâtre de rue  est destiné à inquiéter la cible par son extrême réactivité à cet évènement et situation de sa propre vie et qui  tend à  lui prouver une surveillance constance de ses faits et gestes , et l’extrême disponibilité d’inconnus volontaires pour lui jouer la comédie.
Cette comédie est faite de scènettes , rarement très élaborées, que les acteurs improvisés ,  prévus ou positionnés en aval de la situation de  la vie réelle  de la cible et ainsi suggérée,  mettent en scène en  la singeant pas allusion à la réalité de la cible  .
 

Le théâtre de rue est une forme de moquerie et qui rendra perplexe la plus part des cibles non habituées ou non informées et les inquiétera forcément.
 

Quelques exemples déjà racontés rappelleront ce qu’est cette méthode « soft » de harcèlement en réseau.
1)  A la demande d’un ami , je l’avais accompagné  en voiture jusqu’à  un bureau pour y déposer un document. Puis dans le bistrot désert , d’une rue déserte , nous nous étions installés au calme pour quelles  échanges et confidences.
Assez rapidement,  deux voitures s’étaient posées quelques instants devant le bistrot pour déverser des musiciens d’une fanfare avec leurs instruments à vent et percussions.
Et une pseudo tonitruante aubade de cuivres , de trombones et de trompettes avait définitivement  interrompu tout conversation et toute intimité, nous obligeant à partir.


2) Dans le commissariat  de police où une plainte pour agression physique  par un vigile avait été portée mais retournée contre moi par un policier qui m’avait accusée de vol, j’avais insisté sur le fait que le vigile avait essayé de me dessaisir de mon appareil photo . Ce qui est interdit. Un vigile ne peut pas agripper ou violenter une cliente d’un magasin.
 

Par contre, on sait tous que des policiers peuvent être maîtres dans l’art de retourner une plainte de femme contre elle, quand ils veulent protéger des copains.
 

Bref. Après cette mise au point dans le commissariat de Paris XIV., j’avais trouvé sur mon chemin et sur seulement quelques dizaines de mètres  une foultitude photographes bidons de tous âges  en train de photographier toutes andouillettes imaginables et disponibles sur ce court parcours. 

3) Alors que j’avais passé l’après-mi à tracter ( distribuer des tracts) en distribuant ou collant mes tracts  d’explication sur le harcèlement électronique à qui mieux mieux, en rentrant chez moi , j’avais remarqué 4 personnes à l’arrêt  avec un seau posé à terre près d’eux, quelques dizaines de mètres plus loin.
A mon approche , tout à coup le groupe s’était animé. Il avait sorti des affichettes et s’était mis à les coller sur une cabine téléphonique et sur les troncs d’arbres alentour.
A propos de la cabine téléphonique maculée de colle et d’affiches , j’avais demandé pourquoi ils dégradaient ainsi  le matériel urbain.
Personne n’avait répondu.
J’avais filé . Eux avaient repris leur seau de colle,  et étaient montés dans un véhicule et repartis.

4) J’habitais dans la caravane d’un camping pour quelques jours , en Nouvelle Zélande et faisait chaque jour le trajet ville/camping, à pieds.
Ce jour-là ,  sur mon habituel trajet, un petit groupe d’hommes et de femmes tous habillés en bleu ,papotaient amicalement , attendant on ne sait quoi.
A mon approche, tout soudain , des couples s’étaient formés et alignés. Un photographe était sorti d’un véhicule et  s’était mis en position  à toute vitesse, pour immortaliser cette photo de groupe  ressemblant à un mariage mais surprenant… car la jeune femme du 1er rang censée représenter la mariée avait voulu faire des papouilles à celui qui représentait l’époux. 

Et ce dernier l’avait sèchement remise à sa place .  La photo serait  sans contact physique  chaleureux et n'avait vraisemblablement  rien à voir avec un couple réel
 

Ce « théâtre de rue » qui m’était sans doute  destiné m’avait vraiment intriguée. Pour une fois, il semblait représenter ce dont on me soupçonnait et non pas ce que je venais de faire ou de vivre. Car je revenais  tout simplement d’une visite à un musée.


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