Harcèlement en réseau - témoignage et représailles
La 2ème anecdote de cet article, pourrait relever de la rubrique « représailles ». Mais il se trouve que les deux anecdotes proposées ici ont une base d’explication commune.
Alors que le « chantier » est une préparation en amont pour piéger une cible, les représailles peuvent être caractérisées comme un chantier de conséquence et de vengeance.
Pour détruire une cible, l’organisation observée dans cette histoire, vise aussi à l’isoler pour l’affaiblir. Cela met ainsi la cible à la portée facile d’acteurs de base de type crapules. Dans ce système à visée destructrice, toute aide ou protection extérieure de la cible doit, semble-t-il aussi et impérativement, être écartée.
Ainsi, toute personne pouvant apporter un soutien à la cible, pourrait être incitée par de l’intimidation à ne pas le faire. A défaut, elle risque, d’en subir les conséquences. La violence des représailles à l’égard de « l’aidant (e) « sera proportionnelle à l’importance accordée au sujet en cause et à l’efficacité présumée de l’aide apportée. La réponse circonstanciée étant adaptée à l’activité de la personne aidante.
Il y a bien des années, surtout consciente de mon in-importance, je ne considérais chaque situation difficile qu’isolément, et pour beaucoup d’entre elles, en termes de complications ou ratages successifs, seulement. Les paramètres communs des handicaps que je devais gérer relevaient de la bêtise, de sournoiseries, de sabotages divers, d’escroqueries ou autres tentatives d’escroqueries financières. Le tout venant dans une société hostile aux femmes autonomes.
Cette fois-là, j’avais été invitée à prouver la réalité d’évidences dans le cadre d’une procédure : faire reconnaitre que ma mère avait passé les dernières années de sa vie avec moi. Cela m’avait amenée à solliciter quelques témoignages. Ils disaient tous la même chose. Sauf un.
Celui de mon voisin de palier, relation de 30 ans, prétendait que ma mère avait quitté mon appartement pour une maison de retraite à Orléans. Tout était faux et surprenant. Interrogé, le voisin avait assuré que vrai ou faux, tel était son souvenir et qu’il s’y tiendrait. Hugh !
Etais-je en face d’un professeur au collège de France et de l'école normale supérieure, à la mémoire déficiente et avec un comportement d’autiste ?
Non, j’étais face à un frère , tout simplement. Et les siens étaient sa priorité . Cette seule appartenance à une confrérie d’hyper communicants expliquait son retournement imprévu, mélange de lâcheté et d’incohérence .
Le deuxième témoignage concerné n’était pas seulement factuel. Il était concis, élogieux, et chaleureux, en provenance d’une amie de 20 ans, psychologue, férue de littérature, et directrice d’une maison de retraite.
Au moment d’envoyer mon dossier avec tous les témoignages , celui-ci était devenu introuvable. Il avait disparu du secrétaire dans mon appartement au 81 StJ, systématiquement fouillé pendant mes absences.
Rien d’insurmontable. J’avais recontacté cette amie, pensant lui en demander une copie. Mais elle se trouvait dans une situation fabriquée de toutes pièces et aux implications monstrueuses : accusée , par délégation de responsabilité , d'avoir empoisonné une pensionnaire.
Elle avait été la première à émettre l'hypothèse d'une vengeance du réseau à mes trousses , mécontent du témoignage qu'elle m'avait fourni et qu'il avait fait disparaître.
Cele reste une hypothèse. Elle est réaliste parce que c'est ainsi que fonctionne le harcèlement en réseau, sans qu'il soit jamais possible de prouver son système.
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