Hanouka 2025 : une ménorah géante sous la Tour Eiffel…
...et Noël catholique toujours interdit ?
Le 14 décembre 2025, Paris autorise une ménorah géante de 25 mètres au Champ-de-Mars pour Hanouka. Un spectacle monumental que la mairie n’accorderait jamais à une crèche chrétienne. Entre célébrations permises et rites refusés, la laïcité parisienne montre une nouvelle fois son étonnante sélectivité.
mise à jour le 02/12/25
Dès la tombée de la nuit le 14 décembre 2025, la place Jacques-Rueff (Champ-de-Mars) va scintiller comme jamais. Une ménorah culminant à 25 mètres de haut, flanquée d’un podium imposant, d’éclairages pros, d’une sono tonitruante et d’écrans géants, marque le coup d’envoi des célébrations de Hanouka. Cet allumage public, piloté par le Beth Loubavitch, est un rituel bien rodé qui attire des milliers de curieux. La Ville de Paris appose son sceau d’approbation, la préfecture déploie ses forces de l’ordre, et des figures de la majorité municipale ne manquent pas de se montrer dans la foule.
Comme les années précédentes où Anne Hidalgo a participé personnellement, cette tradition perdure sans accroc depuis plus de vingt-cinq ans.
Et si c’était une crèche géante à la place ?
Faites l’effort d’imaginer la même configuration, mais avec des accents chrétiens. Une crèche colossale ou une couronne de l’Avent de vingt mètres, érigée pile là, allumée un soir de décembre devant une assistance compacte. Qui parierait un centime que l’Hôtel de Ville donnerait son aval ? Absolument personne. La machine administrative répondrait par un niet catégorique, en moins de deux jours ouvrables.
Les exemples qui font mal
- 2021 : Paris – face au refus de la mairie d’installer un vrai sapin, les habitants plantent le leur
- 2024 : Crèche de Noël à Beaucaire : le juge enjoint la commune de retirer la crèche du hall de la mairie
- Novembre 2025 : la Ville de Paris prive le BHV de ses animations de Noël rue de Rivoli
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Refus généralisé de crèches dans les mairies parisiennes
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La loi de 1905 dit pourtant la même chose pour tout le monde
Le texte fondateur reste limpide : article 27 de la loi de 1905 autorise les cérémonies et processions religieuses sur la voie publique après simple déclaration en préfecture, sans distinction de culte.
En 2025, le message est clair
À Paris, on peut parer la Tour Eiffel d’un emblème sacré… sauf s’il est chrétien. Les fidèles catholiques observent les rites d’autrui depuis la bordure du bitume. Et on leur intime encore de taper des mains. Ce qui agace jusqu’au pape Léon XIV qui dénonce la laïcité française : les chrétiens doivent affirmer leur foi face à celle-ci.
Joyeux Hanouka à qui le savoure pleinement.
Et juste l’espoir, un jour, de commémorer Noël en France, ce pays
catholique, au même panache, sous les mêmes feux, au cœur de la même
ville.
‘"Hanouka est une fête juive hivernale qui dure huit jours. C’est la « Fête des Lumières », célébrée par l’allumage d’une ménorah chaque soir, ainsi que des prières particulières et la consommation d’aliments frits.
Le mot hébreu ‘Hanouka signifie « inauguration ». La fête est ainsi nommée parce qu’elle célèbre la réinauguration du Saint Temple ....
Au IIe siècle avant l’ère commune, la Terre Sainte était gouvernée par les Séleucides (Gréco-Syriens), qui voulurent forcer le peuple d’Israël à accepter la culture et les croyances grecques en remplacement de l’observance des mitsvot et de la foi en D.ieu. Contre toute attente, un petit groupe de juifs fidèles, dirigés par Juda Maccabée, vainquit l’une des armées les plus puissantes de la terre, chassa les Grecs du pays, reprit le Saint-Temple à Jérusalem et le consacra de nouveau au service de D.ieu.
Lorsqu’ils voulurent allumer la Ménorah du Temple (le candélabre à sept branches), ils ne trouvèrent qu’une seule fiole d’huile d’olive qui avait échappé à la profanation par les Grecs. Miraculeusement, ils allumèrent la Ménorah et l’huile à peine suffisante pour un jour dura huit jours, jusqu’à ce qu’une nouvelle huile puisse être préparée dans des conditions de pureté rituelle.
Pour commémorer et faire connaître ces miracles, les sages ont institué la fête de ‘Hanouka...."

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