Témoignages explosifs au Sénat Américain : vaccins, autisme et corruption scientifique au cœur de l’audience du 9 Septembre 2025


Le 9 septembre 2025, la Commission Permanente d'Enquête (Permanent Subcommittee on Investigations) du Comité sur la Sécurité Intérieure et les Affaires Gouvernementales du Sénat des États-Unis, présidée par le sénateur républicain Ron Johnson, que France-Soir est le seul média français à avoir interviewé, a tenu une audience intitulée « comment la corruption de la science a impacté la perception publique et les politiques relatives aux vaccins ». Cette session, qui s'inscrit dans une série d'enquêtes lancées par Johnson sur la transparence vaccinale, a réuni trois témoins aux profils contrastés : Toby Rogers, un chercheur en économie politique et fellow à l'Institut Brownstone ; Aaron Siri, avocat spécialisé dans les litiges vaccinaux ; et le Dr Jake Scott, professeur associé en maladies infectieuses à l'Université Stanford. Leurs témoignages, riches en données et en accusations, ont mis en lumière des divergences profondes sur la sécurité des vaccins, l'épidémie d'autisme et l'intégrité scientifique. Voici un compte-rendu détaillé de ces interventions, basé sur leurs déclarations écrites soumises au sous-comité.
Contexte de l'audience : une enquête sur la transparence et les enjeux publics
Le sénateur Ron Johnson, son engagement à éclairer les zones d’ombre des politiques sanitaires, a ouvert l'audience en soulignant l'importance d'examiner comment des biais scientifiques pourraient influencer les politiques publiques. L'objectif était d'explorer les lacunes dans les études pré- et post-licence des vaccins, ainsi que les impacts sur la santé publique, notamment l'autisme et les maladies chroniques. Avec le sénateur Richard Blumenthal (démocrate) en présence, l'audience a promis un débat bipartisan, mais les témoignages ont rapidement révélé des clivages idéologiques et scientifiques.
Les trois témoins ont été sélectionnés pour représenter des perspectives variées : Rogers et Siri, critiques des narratifs officiels, et Scott, défenseur de la science vaccinale établie. Leurs interventions, limitées à des déclarations écrites de 5 à 12 pages, ont été diffusées en amont et devraient être suivies d'interrogatoires oraux.
Toby Rogers : l'épidémie d'autisme comme conséquence des vaccins et des toxines
Toby Rogers, Ph.D. en Économie Politique de l'Université de Sydney et fellow à l'Institut Brownstone (un think tank critique des politiques sanitaires), a ouvert son témoignage par une anecdote personnelle poignante. En juillet 2015, le fils de sa partenaire a été diagnostiqué autiste, ce qui l'a poussé à plonger dans la littérature scientifique via le site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention). Formé à analyser les sources primaires, Rogers a vite conclu que le récit officiel du CDC – attribuant l'autisme principalement à des facteurs génétiques – ne tenait pas la route.
Rogers a détaillé une explosion de la prévalence de l'autisme aux États-Unis : de moins de 1 cas sur 10 000 enfants en 1970 (étude de Treffert, 1970) à 1 sur 31 en 2022 (rapport CDC, Shaw et al., 2025), soit une augmentation de 32 158 % en 52 ans. Selon lui, cette hausse n'est pas génétique – « il n'existe pas d'épidémie génétique » – et ne s'explique pas par des changements diagnostiques (études californiennes de Byrd et al., 2002, et Hertz-Picciotto & Delwiche, 2009). Il a critiqué les explications du CDC : le valproïque (médicament contre l'épilepsie) et la thalidomide n'expliquent qu'une poignée de cas, tandis que l'âge parental avancé a un effet modeste insuffisant pour justifier la flambée.
Son doctorat, achevé en 2019 et devenu l'une des thèses les plus téléchargées de l'histoire de Sydney, porte sur « L'Économie Politique de l'Autisme ». Depuis, Rogers collabore avec Children's Health Defense (organisation anti-vaccins fondée par Robert F. Kennedy Jr.) et publie en indépendant. Il a passé en revue près de 1 000 études, concluant que les vaccins sont la cause principale, aux côtés d'une douzaine de toxines environnementales.
Rogers a balayé les 22 études prétendant que les vaccins ne causent pas l'autisme : aucune n'inclut de groupe contrôle complètement non vacciné, les rendant inutiles. Les cinq grands projets génétiques (AGRE, SSC, etc.) ont englouti 2,3 milliards de dollars pour peu de résultats, car le génome humain ne mute pas si vite. Les quatre projets épigénétiques (CHARGE, etc.), qui examinent pollution, pesticides et métaux lourds, ignorent les vaccins comme variable confuse, biaisant les conclusions.
La clé, selon Rogers, réside dans les événements d'activation immunitaire : infections, toxines industrielles ou vaccins. Une étude de Thomas et Margulis (2016) montre un taux d'autisme de 1/715 chez les non-vaccinés contre 1/31 chez les vaccinés. L'étude d'Ozonoff et al. (2018) révèle que 88 % des cas impliquent une régression autistique post-exposition aiguë, souvent liée à un rendez-vous vaccinal « pour le bien du bébé », corroboré par des milliers de témoignages parentaux.
Rogers a cité six études « invisibilisés/supprimées » par les médias et l'establishment médical :
- Gallagher & Goodman (2008, 2010) : La dose de naissance du vaccin hépatite B augmente le risque d'autisme.
- Mawson (2017a, 2017b, 2025) : Vaccination multiplie par 4,2 le risque d'autisme ; chez les prématurés, par 12 fois le risque de handicap neurodéveloppemental.
- Hooker & Miller (2021) : Vaccination x5 le risque ; sans allaitement x12,5 ; avec césarienne x18,7.
Conclusion de Rogers : arrêter l'exposition aux vaccins et toxines stopperait les épidémies d'autisme et maladies chroniques. Il renvoie à sa thèse et un article substack pour plus de détails.
Aaron Siri : corruption systémique et études inédites sur les risques vaccinaux
Aaron Siri, à la tête de Siri & Glimstad LLP, apporte une voix juridique puissante et engagée. Il a soumis un témoignage de 12 pages, incorporant une soumission antérieure de mai 2025. Spécialiste des exemptions vaccinales et transparence, Siri argue que la « corruption de la science » repose sur un biais a priori : « Les vaccins sont sûrs », ce qui empêche des études rigoureuses.
Sur les essais pré-licence : aucun des essais pour les vaccins pédiatriques du CDC n'a confirmé leur sécurité en raison de designs limités (référence à sa soumission précédente). Post-licence, l'autisme – soi-disant « le plus étudié » – n'a pas été examiné pour les vaccins infantiles. L'IOM (Institute of Medicine) et une revue HHS admettent que la plupart des blessures rapportées (y compris celles reconnues par les pharma) n'ont pas été étudiées. Les systèmes CDC comme VAERS ne font que signaler des alertes, sans causalité prouvée.
Siri met en avant une étude inédite de Henry Ford Health (2017-2020), menée par des scientifiques respectés comme le Dr Marcus Zervos et Lois Lamerato, comparant les enfants vaccinés et non-vaccinés.
Les résultats sont encourageants pour ceux qui cherchent des réponses : les vaccinés présentaient des taux significativement plus élevés de maladies chroniques (asthme x4,29, troubles neurodéveloppementaux x5,53), tandis que des conditions comme l’ADHD étaient absentes chez les non-vaccinés. Siri note que ces maladies impliquent une dysrégulation immunitaire, liée aux vaccins dans la littérature existante.
Malgré une conception « bien exécutée » (affirmée par Zervos et Lamerato), l'étude n'a pas été publiée : Lamerato craignait de "gêner les médecins", Zervos son emploi. Siri conclut que ce biais systémique – études biaisées ou supprimées – perpétue un narratif pro-vaccins, ignorant les risques chroniques. Il appelle à une transparence accrue via des poursuites judiciaires. Son travail juridique, combiné à des collaborations avec l’ICAN, ouvre la voie à une réévaluation des protocoles vaccinaux, offrant un espoir de justice pour les familles affectées.
Dr Jake Scott : une défense imposante mais manquant de précisions cruciales
Le Dr Jake Scott, professeur associé en maladies infectieuses à Stanford, apporte une défense solide de la science vaccinale, citant un corpus de 1 704 essais randomisés (1941-2025, >10,5 millions de participants) et des impacts mondiaux comme 154 millions de vies sauvées. Sa base de données publique, accessible via PubMed, et son projet Vaccine Integrity Project sur 590 études respiratoires sont louables. Cependant, cette approche, bien que transparente, manque de prudence face aux critiques, notamment l’occurrence massive d’effets indésirables suite à la vaccination covid qui sont niés et inexpliqués par bien des médecins.
Cependant, Scott affirme que les systèmes de surveillance détectent des événements rares (1/million) et que l’absence de « vague de maladies chroniques » invalide les inquiétudes. Pourtant, il n’adresse pas directement les études vacciné/non-vacciné comme celle de Henry Ford, ni les biais potentiels dans les essais pré-licence. Sa confiance en des cohortes comme celle danoise (1,2 million d’enfants) est intéressante, mais sans examiner les données brutes ou les variables confondues (vaccins vs environnement), ses conclusions paraissent prématurées. Malgré ses déclarations minimales de liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique (45,62 $ en repas), l’absence de débat sur les lacunes post-licence affaiblit son argumentation, et son apparente faible connaissance sur la biodistribution des vaccins à ARN messager pose question.
Analyse et implications : un débat politisé sur la santé publique
Ces témoignages illustrent un fossé béant. Rogers et Siri accusent une épidémie iatrogène (causée par les soins médicaux), avec des études supprimées et un biais pro-vaccins, tandis que Scott met en avant un corpus massif prouvant sécurité et efficacité. L'absence d'études vacciné/non-vacciné rigoureuses (admis par tous) reste un point faible.
Cette audience pourrait influencer les politiques : Johnson pousse pour plus de transparence, potentiellement via des réformes CDC ou FDA. Avec des élections en vue, elle ravive le débat sur la confiance vaccinale.
Les enregistrements complets ont été publiés sur le site du Sénat et la traduction publiée par France-Soir.
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