La Salsa du démon
De : https://www.francesoir.fr/opinions-editos/la-salsa-du-demon
Les images sont là. En dépit de leurs prestations, dont les couts auraient été respectivement de deux millions et sept cent mille euros la performance (1) (sic), les personnages vedettes de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques « Paris 2024 » ne furent pas Céline Dion et Aya Nakamura. Non. L'invité d'honneur de ce film « d'horreurs » (exprès au pluriel, j'y reviens après) ce ne fut pas le bon Dieu, mais plutôt le démon. Accompagné de la pluie, sous ses diverses représentations et dénominations. Belzébuth, Satan, Baal, Molloch, Lucifer : tous semblaient s’être donnés rendez-vous à Paris ce 26 juillet 2024.
S'il s'était agi d'un hommage potache rendu en privé à « La Salsa du Démon », chanson satirique sortie en 1980 par un Grand Orchestre du « Splendide », et prestation qui elle méritait bien ce nom, on aurait ri. Mais là, on a pleuré. Pleuré de déception et de stupéfaction, parce que c'est en direct et en mondiovision que ces images de dépravation ont été diffusées : la cérémonie d'ouverture de cette vente forcée à dix milliards d'euros qu'Emmanuel Macron et Cie ont imposée aux contribuables français sous le titre pompeux « Les Jeux olympiques Paris 2024. »
Ah ça, les « jacques » (sans majuscule) ont été à la fête, en ce 26 juillet, jour de la Saint-Jacques, avec cette cérémonie d'ouverture parfaite pour satisfaire au mieux « celles et ceux » transis « d'admiration béate devant tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la merde » (Desproges). Le wokisme dans tout ce qu'il a de plus dégénérescent, d'outrancier et d'obscène. La déliquescence artistique et morale érigée au rang de dogme, oui, telle fût la trame de cette cérémonie. En guise de célébration de l’inclusion, nous avons eu droit à orgie LGBT+ sans discrimination, que certains observateurs en France et à l’étranger critiquent ouvertement et caractérisent de « satanique ».
En effet, si certes, naguère, le nom commun « Jacques » (avec une majuscule) était le « sobriquet » (« surnom familier ») utilisé pour désigner les paysans français (d'où le terme « jacquerie » pour désigner une révolte paysanne), désormais un « jacques » (sans majuscule) est un imbécile, un niais, une cloche, un crétin, un idiot, un pauvre type. C'est-à-dire, en fait, « Les gens qui ne sont rien » : l'expression utilisée en public par Emmanuel Macron pour désigner la populace, les gueux. Les Français « de merde » ; à savoir, donc, pour lui, les Français tout court.
Mais, il y a eu plus consternant encore (une constante en macronie qui s'est vérifiée vendredi).
Prenant la mesure de la polémique qui enflait, le Comité international olympique, a fait retirer de son site le film de la cérémonie d'ouverture (1). Les auteurs de cette diablerie persistent et signent en prononçant des excuses pour le moins bizarres, voire incongrues : non seulement elles étaient simplement formelles, mais de plus, comble du paradoxe, dans leur immense mansuétude les membres du CIO ne nous en voulaient pas trop d’avoir mal interprété la trame de la cérémonie.
En effet, outre un Thomas Jolly, architecte en chef de cette gabegie, qui bien qu'il cantonne sa revendication au domaine « artistique », assume le contenu orgiaque de son « œuvre », en peinant, toutefois, à lâcher du bout des lèvres le terme « subversif » (« qui cherche à produire le renversement de l'ordre social ou politique »), Patrick Boucheron, l'historien français qui a aussi participé à l'écriture de ce spectacle, revendique ouvertement, lui, cette volonté de changer la société : « J'assume tout. Heu, et joyeusement, et-et collectivement. Et ce qui. Quand même, ya quelque chose, c'est que heu. On va pas polémiquer. Et, heu, justement : on va pas polémiquer. C'est ressemblant d'une manière d'être, heu, de faire récit de notre diversité, et d'affirmer, crânement et énergiquement, que c'est comme ça qu'on va vivre ensemble. Comme ça. Heu, on a restauré, heu, pour nous, intimement, une fierté, heu, pour ce pays, pas pour son identité, mais pour son projet politique. Cette allée, c'est aller de l'avant, heu, une histoire en mouvement, et, et j' suis tellement heureux qu'on ait pu donner à voir ça aux jeunes. »
D'où les 7 questions que j'ai posées dans ce tweet que j'ai posté ce matin :
1. Qui a effectué le choix de ce @Thomajolly ?
2. Quels étaient les critères de sélections ?
3. Qui a été consulté ?
4. Qui a contribué/influencé le cahier des charges ?
5. Combien a-t-il été payé ?
6. Qui a fait le contrôle éthique et surtout le contrôle historique de ce projet ? Le Comité organisateur des Jeux olympiques, le CIO, le président de la République, la maire de Paris ?
7. Qui d’autre qu’un inconnu de second rang aurait pu accepter de faire ce genre de choses ? Prenant ainsi le risque de cette pseudo-inclusion dans une énième inversion de la vérité.
Plus grave !
Alors qu'Emmanuel Macron a été copieusement sifflé et hué lors dès 8 secondes à peine qu'a duré son intervention lors de la cérémonie d'ouverture (il savait que tel serait immanquablement le cas, raison pour laquelle il l'a circonscrite au plus succinct possible, à savoir à la formule protocolaire comme au Stade de France lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby 2023, sauf qu'en plus, cette année, au Trocadéro, le public avait été trié), le président de la République était pleinement satisfait du résultat, enthousiaste, euphorique, même, au milieu de ses complices. On le voit (à 3 mn 26) dans cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=w0PRPduOSMc
Malheureusement, c'est logique. Emmanuel Macron l'a dit lui-même : pour lui, la culture française, il n'y en a pas. Ça n'existe pas. L'histoire commune, fruit de 2.000 ans d'un attachement aux valeurs chrétiennes, il la conchie. La famille traditionnelle occidentale, il l’abhorre. Savoir qu'elle perdure dans l'esprit de millions de Français comme seule famille naturelle, normale, socle de la société, malgré tous ses efforts qu'il a déployés pour qu'elle soit dénigrée, raillée, abolie : ça semble le faire vomir.
Pardi !
N'en déplaise à cet olibrius, décadent de son propre aveu alcoolique (en plus de la consommation pareillement excessive et elle en sus illégale de produits stupéfiants qu'on lui prête), la réalité est là. La France véritable, authentique, millénaire, s'articule autour de la famille naturelle et des valeurs sociétales communes aux trois religions, présentes le plus en nombre aujourd'hui dans notre société, que sont la chrétienté, l'islam et le judaïsme. À savoir l'opposé de la société en liquéfaction morale et intellectuelle qui émerveille les adeptes du wokisme inclusif institutionnalisé, la fin programmée de la France éternelle dont Emmanuel Macron s'est fait le premier de cordée et la figure de proue.
Ces « dénégateurs du bon sens », eux qui s'emploient à scier frénétiquement la branche sur laquelle, hélas, nous sommes tous assis, ils touchent du doigt (et plus si affinités) le nirvana de leur perversion, lorsqu'ils nous voient tristes, abattus et résignés, à savoir tout l'inverse de l'esprit français si cher aux gaulois réfractaires. Donc je termine cet édito en vous proposant de rire aux dépens de ces dénégateurs, grâce aux deux vidéos dont je vous ai mis les liens ci-dessous.
À cet effet, disons que la première vidéo est l'extrait du spectacle privé donné à l’Élysée, après la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, par un sosie d’Éric Dupont-Moretti, à la gloire (et non pas « Magloire ») du mari de Brigitte, et pour le plus grand plaisir de son conjoint, j'imagine. Je vous passe les images, mais après tout, il est de bon aloi de leur renvoyer l'appareil ou la pareille !
La deuxième vidéo, disons que c'est la réaction que Michel Galabru, contribuable lambda, a eue en découvrant le film de la cérémonie d'ouverture (« La vie dissolue de Gérard Flocque ») :
Enfin, j'ai une pensée compatissante pour les Parisiens, commerçants et habitants qui se sont réjouis lors de l'annonce de l'attribution des Jeux olympiques 2024 à la ville de Paris. Ils se retrouvent aujourd'hui cloîtrés chez eux, bloqués derrière des grilles tels des animaux nuisibles, à devoir produire un QR code dès qu'ils sortent de chez eux et qu'ils y rentrent, aux innombrables points de contrôle du quadrillage policier de la ville. Ces « mougeons » (3), contraction de moutons et de pigeons, qui se retrouvent à être aussi les dindons de la farce, sont davantage affectés par cette escroquerie intellectuelle et en pécuniaire que nous autres. Les contribuables français qui, contraints et forcés, avons dû participer financièrement à cette ignominie honteuse en tous points (puisque c'est avec les impôts et taxes que nous payons tous, TVA en tête, qu'elle a été montée), mais qui, en refusant d'y consacrer du temps et de l'argent délibérément, n'y participons nullement, ni moralement, ni politiquement. Au contraire. Comme moi ici, excusez-moi, à ma très modeste mesure, nous nous insurgeons contre elle. Nous la combattons.
D'ailleurs, je ne désespère pas qu'un jour les Français se décident enfin à faire place nette en tirant la chasse. À bouter hors de France les membres de tous ces cabinets, politiciens et hauts fonctionnaires qui considèrent que nous, Français lambda, nous sommes des « non essentiels ». Des hommes méprisables, pour ne pas être plus vulgaire, qui doivent cracher au bassinet, obéir et fermer leur gueule. (4) Fichtre !
Être traité d'inutile par ces parasites que sont les politiciens et les hauts fonctionnaires, c'est quand même un comble.
Quand le mauvais gout tutoie la grandeur et la beauté de Paris, cela laisse un arrière-gout amer. Fort heureusement tout n'est pas à jeter, Paris est toujours " magnifique Paris ". Et, même s'il eut été de bon ton de laisser plus de place au sport et à ce que symbolise vraiment l'olympisme, passer quelques heures à regarder cette cérémonie avec des amis permet toujours d'échanger. C'est toujours ça de pris !
Et, puis la période étant propice à la création, voilà une chanson à partager sans modération :
1) « aurait été » car cette information est en partie démentie par le Comité organisateur, qui évoque le fait que la performance des artistes était gratuite, mais le cout de production pris en charge par le COJO. Toujours est-il que ces sommes sont très importantes.
2) heureusement pour lui, Emmanuel Macron a été consolé par Amélie Ouéda-Castéra, en public, poussant là le ridicule d'état et le pathétique encore plus loin dans les méandres de l'intolérable.
3) Jean Yanne l'a illustré dans ce sketch : https://www.facebook.com/share/bdCu2kgtKSkQb3KW/
4) les sans domicile fixe que nous sommes tous, concrètement, s'agissant de décider de notre sort, que nous ayons ou non un toit. Diable ! Dans cette prétendue démocratie, dite « participative », nous errons sans cesse au gré de décisions qui ont beau être prises en notre nom, officiellement, mais qui dans la triste réalité en pratique depuis le 14 juillet 1789 nuisent cruellement à nos intérêts. Tant pour ce qui est des libertés publiques que des libertés individuelles. Pire, nettement pire concernant notre argent, endettés sur plusieurs générations que nous sommes à la hauteur cumulée de 3 100 milliards d'euros. Merci Macron ! Privés dès lors à tout jamais de notre souveraineté. Esclaves à perpétuité de la haute finance : c'est acté dorénavant. À moins... À moins que l'on décide de ne pas la rembourser, cette dette publique de 3 100 milliards d'euros, invoquant là qu'en réalité on ne doit rien à personne. Eh oui ! L'argent que les organismes financiers concernés nous ont prêté, en réalité, c'est le nôtre. C'est l'argent, fruit de notre travail, que les lois votées par les politiciens nous obligent à confier aux banques. Des banques qui ensuite nous prêtent cet argent avec intérêt. Parce qu'elle est là, l'escroquerie en bande organisée suprême. Elle consiste en ce que la Banque centrale européenne, dont les fonds proviennent de nos impôts et taxes, prête notre argent à des banques privées au taux de 0,5 %, qui ensuite le prêtent à l'État français, c'est-à-dire à nous, le peuple français qui doit rembourser, mais au taux cette fois de 1,5 %. Un pour cent de bénéfice net, sans rien faire. Sur des montants en milliers de milliards, purée ! Ça en fait des sous ! Je porte plainte.
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