Les espaces verts en milieu de vie ralentissent le déclin cognitif
22 juillet 2024
Une étude publiée dans Environmental Health Perspectives suggère que le fait de résider dans des zones plus vertes en milieu de vie peut ralentir le déclin cognitif au cours des années suivantes. L’étude a porté sur plus de 16000 femmes et a utilisé l’indice de végétation à différence normalisée (NDVI) pour mesurer la verdure autour de leurs maisons.
Les résultats ont indiqué que l’exposition accrue à la verdure était associée à une meilleure fonction cognitive et un taux plus lent de déclin cognitif, Cette étude a été menée en particulier chez les femmes de statut socioéconomique inférieur et chez celles qui portent l’allèle APOE-ɛ 4, un marqueur génétique du risque de maladie d’Alzheimer.
Les femmes vivant dans des quartiers plus verts ont affiché des scores cognitifs initiaux plus élevés et ont connu un déclin plus lent au fil du temps. Cette association était plus prononcée dans les zones économiquement défavorisées et chez les porteurs d’APOE-ɛ 4.
Ces résultats mettent en évidence le verdissement résidentiel comme un facteur potentiellement modifiable qui pourrait réduire le risque de démence. La verdure urbaine croissante pourrait offrir des avantages significatifs pour la santé cognitive, en particulier pour les personnes à risque génétique élevé et celles vivant dans des communautés défavorisées. Les chercheurs préconisent la poursuite des études visant à élaborer des stratégies ciblées qui améliorent la santé cognitive par l’amélioration de l’environnement.
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