Les menaces de Madame Ursula von der Leyen

Image de Le Parisien  n° 7548

 On croyait naïvement Ursula von der Leyen présidente de la Commission Européenne avec des  attributions  qui  se limitent à des décisions liées à l'exécution des politiques et des actes adoptés par le Parlement et le Conseil. 

Madame von der Leyen n'a pas été élue par les populations qui composent l'Union européenne. 

Elle n'en avait pas besoin. 

Elle a été choisie par défaut.

L'Ukraine ne fait pas partie de l'Union européenne . La Russie non plus . 

Ces deux pays sont engagés dans une guerre qui, au fil des ans,  semblait devenue inévitable 

Madame von der Leyen, pas plus que Monsieur Macron et encore moins Monsieur Bruno Le Maire n'ont à exprimer officiellement une détermination d'action  ou de représailles au sujet d'un conflit qui ne les concernait pas au titre de leur qualité et fonction.

Leurs pseudos avis moraux et  réprobations , avec contribution  active à l'accueil des  civils fuyant les zones de combat, les positionnaient  dans leur rôle de soutien humanitaire compréhensible.

Mais quand Madame Ursula von der Leyen  parle vengeance  et de "faire payer" Moscou "pour son agression" , elle se positionne en chef de guerre qu'elle n'est pas , et fait un dangereux amalgame possible  entre l'agression physique qu'est la guerre et une mesure de rétorsion économique qui découle de notre participation  matérielle et physique ouverte à cette guerre . 

Car , quand les pays de l'Union européenne participent à une guerre physique contre la Russie , pour défendre un pays qui ne fait pas partie de l'Union européenne , en envoyant du matériel  de guerre à tester et  qui tuera  encore plus de populations civiles, ils ne peuvent pas ne pas savoir qu'il y aura des réactions de la Russie.

Ces  réactions russes sont , pour le moment, économiques, 

Et la seule réponse  de  la très belliqueuse Madame von der Leyen  est de feindre  avoir un pouvoir de vengeance sur la Russie , alors même  que sa vengeance va consister à faire payer les entreprises et populations de l'UE.  Elle veut  la solidarité dans la pénurie pour  des entreprises exsangues et  des populations de l'UE  encore largement  vautrées dans les dramatiques conséquences du  Covid. 

Pour feindre de dominer une situation qu'elle et nos dirigeants repus d'argent public ne maitrisent qu'à l'aune de leur complaisante obéissance aux avis de McKinsey et d'un lobby militaro-industriel US, Madame von der Leyen claironne via le Parisien qu'elle va "faire payer"  Moscou . 

C'est sûr. Ça va barder.  Pour nous surtout