Le grand Reset , selon Lucien Cerise - extraits

 Pour mémoire : Venant de l'extrême gauche de l'échiquier politique, Lucien Cerise vote "Non" en 2005 au référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe, comme 55% des votants. 

Quand il voit au cours des années 2006 et 2007 ce que le Pouvoir fait du scrutin, cela le décide à s'engager dans les mouvements anti-Union européenne et antimondialistes, donc nationalistes et localistes.

L'autogestion signifie pour lui "liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes" ainsi que "souveraineté" dans tous les sens du terme : alimentaire, énergétique, économique, politique et cognitive.

Au fil du temps et des rencontres, il s'est rendu compte que le clivage politique droite/gauche est en fait complètement bidon et que la seule différence à considérer est entre la vie et la mort.





« Si le coronavirus avait été vraiment dangereux, il y aurait eu un risque réel que Bill Gates, Klaus Schwab et Christine Lagarde en meurent aussi. Il faut donc que le danger réel soit bénin, quasiment inexistant »

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Dans plusieurs publications et entretiens, Klaus Schwab nous annonce une quatrième révolution industrielle qui va fusionner le biologique et le numérique. Cette dictature technologique et technophile est en gestation depuis des décennies. Les réseaux d’agents dormants ont été pré-positionnés aux postes clés du pouvoir pendant des années, puis activés tous ensemble en 2020. Ce projet a connu divers noms – positivisme, scientisme, progressisme, mondialisme, transhumanisme – le Great Reset n’est que le dernier en date pour qualifier cette tyrannie électronique universelle qui se met en place un peu partout sur la planète, car personne n’y échappe. La techno-science surdétermine absolument tout, en particulier les rapports de force internationaux. Les pays qui ne jouent pas le jeu de la rivalité techno-scientifique mondiale s’auto-désarment et se soumettent d’eux-mêmes aux adversaires et concurrents économiques et militaires.


De fait, c’est toujours le complexe militaro-industriel qui fait avancer la recherche scientifique, dont le seul et unique principe tient en peu de mots : tout ce qui est faisable sera fait.


Cette hubris prométhéenne de la techno-science ne connaît aucune limite, c’est une fuite en avant permanente induisant une compétition acharnée de tous les acteurs géopolitiques, quel qu’en soit le coût humain. À intervalle régulier, l’instinct de conservation de l’espèce refait surface et l’on assiste à des initiatives pour encadrer éthiquement la recherche. Mais pour l’instant, il n’y a que dans l’univers fictif de Dune, l’œuvre romanesque de Frank Herbert, que l’intelligence artificielle est interdite définitivement – épisode du Jihad butlérien – en raison de la menace qu’elle fait peser sur l’humanité.

 

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La fusion biologique/numérique se fera au détriment du biologique et au bénéfice du numérique, induisant un phénomène de chosification du vivant. Le problème majeur à solutionner pour l’utopie cybernétique est le règne animal, distinct du minéral et du végétal – la « viande » comme on dit dans l’univers cyberpunk de William Gibson. Il faut en finir avec les êtres de viande car ils sont indisciplinés et impossibles à insérer directement en tant que tels dans le cyberespace.


Dans le monde post-covid, il faut donc supprimer la viande, ce qui explique aussi cet engouement étrange que le sommet du capitalisme entretient pour le végétarisme. En 2016, le forum de Davos nous annonçait dans ses « 8 prédictions pour le monde en 2030 » que « nous mangerons beaucoup moins de viande ».


La société post-covid est une extension du secteur socio-professionnel tertiaire à toute l’existence, avec ses emplois de bureau en espace climatisé, son télétravail largement répandu et ses faibles dépenses caloriques et énergétiques. C’est le monde morbide et dégénéré du bobo, du geek et du no-life, végane, anti-spéciste, cosmopolite, LGBT, masqué, confiné, vacciné et heureux de l’être.


Ce modèle de société post-covid entièrement artificialisé est une révolution de l’artefact, qui devient le nouvel environnement et qui prend le pouvoir sur son inventeur en inversant le contenant et le contenu. Depuis la nuit des temps, le monde naturel est le contenant, l’artefact culturel est le contenu. Dans la société post-covid, l’artefact culturel doit devenir le contenant au sein duquel le monde naturel et biologique subsistera comme contenu et auquel il devra se plier. Cette inversion signifie que ce ne seront plus les mécanismes de la sélection naturelle qui présideront à notre existence. La sélection naturelle dit que votre destin est défini par votre adaptation réelle à un environnement réel. L’adéquation au réel l’emporte sur l’erreur ; les solutions adaptées à l’environnement l’emportent sur les solutions non adaptées, donc erronées, qui sont éliminées.


Or, nous entrons dans ce que l’on pourrait appeler une « sélection artificielle », qui dit que votre destin est défini par votre soumission réelle à un environnement virtuel construit par l’Homme, et donc truffé d’erreurs et de dysfonctionnements. 


Exemple : dans un avenir proche, des centaines de milliers de gens vont rater leur avion ou leur train parce que leur test à la covid-19 sera positif avant d’embarquer, alors que ce test aura en fait produit un faux cas positif. Les tests PCR et antigéniques produisent en effet jusqu’à 90% de résultats faux. Notre vie, notre survie seront bientôt suspendues à des technologies qui accumulent les erreurs de diagnostics, ainsi que les possibilités de trucage, de détournement, de piratage, etc.. Notre existence sera entièrement rythmée par la technique et ses multiples problèmes, pannes à répétition, plantages, bugs informatiques, fautes de calcul, falsifications, vols de données, etc..


Le tout-numérique fragilise les sociétés en les exposant aux cyber-attaques et aux accidents, comme on le voit déjà avec le compteur Linky. Nous allons passer d’un monde où ce sont les solutions qui marchent qui sont sélectionnées, retenues, puis qui deviennent majoritaires, normatives et contraignantes, à un monde où ce n’est pas forcément ce qui marche qui deviendra normatif et contraignant. Le monde va donc sombrer dans l’inintelligence artificielle et le stade terminal de l’idiocratie.


L’automatisation complète du globe terrestre, objectif poursuivi par le Great Reset, sera en fait le grand dysfonctionnement généralisé et la grande désorganisation méthodique de la vie sur Terre. Nous allons entrer dans le royaume de la déglingue définitive et de l’effondrement systémique dans l’abrutissement technophile.

 

Sur le plan de la communication, ce projet repose avant tout sur la peur et l’utilisation des nouvelles technologies dans le contrôle social. Basculons-nous dans le libéralisme sécuritaire avec l’état d’urgence sanitaire ?

La peur et le sentiment d’un risque imminent sont des moteurs de l’action que le pouvoir manipule parfaitement. Klaus Schwab, en tant que professeur de management industriel, est parfaitement formé aux techniques du type « conduite du changement », qui visent à fabriquer le consentement au changement en entreprise (et ailleurs) même quand c’est inutile ou nuisible pour les salariés.


Comment ? Tout d’abord, en créant un sentiment d’urgence. Telle est la première des huit étapes du changement provoqué selon John Kotter, le pape de cette approche managériale qui trouve évidemment des applications en politique, notamment sous la forme de ce que l’on appelle communément le principe du pompier pyromane, consistant à provoquer une crise pour lui apporter une solution. 


En informatique, les concepteurs d’anti-virus sont aussi les concepteurs de virus – ainsi que les concepteurs de la croyance au risque de virus. En effet, il existe des virus informatiques réels, mais pour vendre des anti-virus, les virus n’ont même pas besoin d’être réels, il suffit que l’utilisateur ait peur que son ordinateur soit infecté par un virus pour qu’il achète un anti-virus.


Ce que l’on appelle le « risque » est, en termes de psychologie, une protension anxiogène, c’est-à-dire l’anticipation virtuelle d’un problème, et c’est suffisant pour induire un comportement réel, car personne n’aime avoir des problèmes. On voit comment Bill Gates et ses amis de Davos ont raisonné pour mettre au point cette opération en deux parties : coronavirus/Great Reset.


Si le coronavirus avait été vraiment dangereux, il y aurait eu un risque réel que Bill Gates, Klaus Schwab et Christine Lagarde en meurent aussi. Il faut donc que le danger réel soit bénin, quasiment inexistant, mais que l’idée du risque soit diffusée le plus largement possible, ce dont les médias se chargent, induisant un vent de panique dans la population, sans aucun fondement réel, mais qui facilite l’acceptation des solutions mises en avant, quelles qu’elles soient, même les plus aberrantes et délirantes, comme les confinements de masse, les masques dans la rue, les vaccins OGM, etc..


Chaque virus, réel ou virtuel, sera désormais le prétexte à de nouvelles campagnes de vaccination, mais aussi à des reconfinements et à prolonger les gestes barrières, le port du masque et la distanciation sociale.


Nous basculons donc dans une dictature sanitaire et sécuritaire, qui n’est pas tout à fait libérale, au bon sens du terme. Comme souvent en philosophie politique, le même concept peut recevoir deux significations différentes, c’est le cas de « libéralisme », selon qu’il désigne l’abolition de toute régulation, commerciale ou comportementale, ou simplement la liberté d’entreprendre. 


Or, le projet de loi visant à pérenniser l’état d’urgence sanitaire qui a été proposé en France le 21 décembre 2020 visait aussi à entraver la liberté d’entreprendre. Les travailleurs indépendants sont particulièrement visés par les mesures de confinement, de couvre-feu, etc., ce qui va provoquer une crise économique qui conduira à des mesures d’expropriation et d’abolition de la propriété privée, ce qui n’est pas très libéral non plus. La première des huit prédictions pour 2030 de Davos est ainsi libellée : « Vous ne posséderez rien. Et vous serez heureux. » (You’ll own nothing. And you’ll be happy).


Quel est le but du plan de vaccination mondiale contre le Covid-19 ?

Il y a certes des intérêts lucratifs mais ce n’est pas l’essentiel. En résumé, on peut discerner au moins trois objectifs plus ou moins convergents et entrelacés.


Le premier consiste à modifier le matériel génétique humain au moyen de « vaccins OGM » (organismes génétiquement modifiés), en fait des sortes de thérapies géniques consistant à injecter dans nos cellules de l’ADN recombinant ou de l’ARN messager. On nous dit que le vaccin à ARN messager ne modifie pas directement le noyau de la cellule, seulement le cytoplasme ambiant qui l’entoure. Mais c’est comme dire à quelqu’un « N’ayez crainte, je ne modifie pas votre corps, seulement l’air qui vous entoure et que vous respirez », ce qui revient, de proche en proche, à modifier votre corps puisqu’il interagit en permanence avec son environnement immédiat.


Deuxième objectif : généraliser l’identification numérique des êtres humains, et même peser sur leur comportement, en leur injectant une interface cerveau-machine pour les connecter directement depuis l’intérieur de leur corps au cyberespace – le Cloud Computing numérique universel – et les gérer ainsi comme des objets connectés parmi d’autres.


Troisième objectif : réduire la population mondiale au moyen d’une arme biologique sous forme de vaccin. Aux États-Unis, l’implication des militaires dans le financement de plusieurs vaccins est officielle, elle a pour nom de code opération Warp Speed. Les projets de vaccination à des fins de meurtre de masse sont documentés historiquement, notamment dans l’Afrique du Sud de l’apartheid. 


Le cardiologue Wouter Basson était en charge du Project Coast, un programme de recherche sur les armes biologiques et chimiques visant à stériliser ou éliminer les Noirs au moyen de faux vaccins empoisonnés. Ce sera donc finalement appliqué aussi aux Blancs, par d’autres Blancs.

 

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Que vous inspire la mobilisation contre les mesures sanitaires un peu partout en Europe ? Pensez-vous qu’une réaction populaire se structure ?

Il se passe plein de choses mais c’est encore insuffisant. Nous devons continuer à travailler l’opinion publique pour mettre en minorité les pro-virus et pro-vaccins jusqu’à ce qu’ils se sentent encerclés psychologiquement et ridicules.


En France, la réinformation se fait beaucoup sur Internet, mais il faudrait plus de démonstrations de rue, de manifestations, de flash-mobs, sans oublier d’occuper l’espace visuel urbain et rural en recouvrant tous les murs, les ponts, les poteaux avec du collage, de l’affichage, des graffiti de slogans anti-vaccins, anti-virus et anti-dictature sanitaire pour que cela devienne à la mode et « tendance ».


Inspirons-nous des méthodes compilées par Gene Sharp, le théoricien des révolutions colorées. Son livre De la dictature à la démocratie est plein de conseils et de ressources pour déstabiliser un régime comme celui que nous subissons en France.


Pour structurer la réaction populaire, il faut aussi de l’endurance, afin de soutenir le bras de fer avec le régime sur le long terme. Pour gagner un rapport de forces, il faut durer plus longtemps que l’ennemi. Et l’endurance vient de la motivation. Il faut comprendre que nous sommes dos au mur. Nous n’avons plus rien à perdre. C’est ce qu’il faut faire comprendre à la population.

 





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