La Fondation Rockefeller engage 13,5 millions d'US$, pour lutter contre la désinformation sur le vaccin
Texte anglais et liens à : https://childrenshealthdefense.org/defender/surgeon-general-rockefeller-foundation-initiatives-vaccine-misinformation/?
L' administrateur de la santé publique et la Fondation Rockefeller annoncent de grandes initiatives pour lutter contre la « menace urgente » qu'est
la désinformation sur les vaccins
L’ administrateur de la santé publique américain a publié jeudi un avis appelant les sociétés de technologies à sévir contre ce que le bureau appelle de la « désinformation » sur les vaccins. Le même jour, la Fondation Rockefeller a annoncé un nouveau financement de 13,5 millions de dollars pour lutter contre la « mésinformation et la désinformation » sur les vaccins.
Par Megan Redshaw
L’ administrateur de la santé publique des États-Unis, le Dr Vivek Murthy, a publié jeudi un avis mettant en garde le public américain contre la « menace » de mésinformation et de désinformation sur la santé qui nuit à « une réponse appropriée contre COVID-19 et continue de retenir les Américains de se faire vacciner, prolongeant ainsi la pandémie et mettant des vies en danger.
L'avis de 22 pages appelle les Big Tech et les médias à assumer davantage de responsabilités pour arrêter la propagation en ligne de la désinformation sur la santé.
L'avis a blâmé la « désinformation » pour avoir poussé les gens à refuser les vaccins COVID, à rejeter les mesures de santé publique telles que le port du masque , la distanciation physique et à utiliser des traitements non éprouvés.
Murthy, qui travaille pour le ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS), a déclaré dans un communiqué de presse : « En tant qu’administrateur général de la santé, mon travail consiste à aider les gens à être en sécurité et en bonne santé, et si on ne limite pas la propagation de la désinformation sur la santé, des vies américaines seront à risque."
Selon le communiqué de presse du HHS, si la « désinformation sur la santé » est fausse, inexacte ou trompeuse nous allons le montrer par les « meilleures preuves disponibles ».
L'avis a en outre défini la norme des « meilleures preuves disponibles » comme la référence choisie, car « des allégations peuvent être très trompeuses et nuisibles même si la science ne s’est pas mise d’accord sur un problème ».
Nous pouvons améliorer de manière significative l'environnement de l'information sur la santé même sans une définition consensuelle de la désinformation », a déclaré Murthy.
L'avis appelle les sociétés de médias et de médias sociaux à augmenter le personnel pour modérer les messages, mettre en avant les voix sélectionnées , améliorer les algorithmes pour lutter contre la désinformation, modérer les diffusions en direct et imposer des « restrictions claires pour les comptes qui violent à plusieurs reprises les politiques de la plateforme ».
Les écoles et les établissements d'enseignement sont encouragés à lutter contre la désinformation en éduquant les gens sur les « tactiques utilisées par ceux qui nient le consensus scientifique sur les problèmes de santé » et « fomentent des complots ».
Dans une interview avec NPR, Murthy a déclaré que les Américains doivent participer à lutter contre la désinformation. "COVID a vraiment mis en évidence toute l'étendue des dommages causés par la désinformation sur la santé", a déclaré Murthy avant la publication de l'avis.
Les avis de l’administrateur général de la santé sont réservés aux problèmes de santé publique importants qui nécessitent une attention immédiate.
Lors d'un point de presse à la Maison Blanche jeudi, l'attachée de presse Jen Psaki a souligné que Facebook devait faire plus pour lutter contre la désinformation sur le vaccin COVID sur sa plate-forme.
"Facebook doit agir plus rapidement pour supprimer les publications
abusives", a déclaré Psaki. « Les messages qui relèvent de la politique de censure de la plateforme restent souvent en ligne pendant des jours. C'est
trop long. L'information se répand trop vite", a-t-elle déclaré.
Une
source de CNN a déclaré que des responsables du gouvernement Biden
avaient fait part à Facebook de leurs préoccupations concernant la
désinformation sur les vaccins et avaient conclu que le géant de la
technologie ne "prenait pas cela très au sérieux, ou qu'il cachait
quelque chose" à cause de ce qu'ils considéraient comme la réticence de
Facebook à lutter contre la désinformation sur les vaccins.
Cette
même source a souligné comment Robert F. Kennedy Jr., co-fondateur et
président de Children's Health Defense, a été banni d'Instagram, qui
appartient à Facebook, mais pas de Facebook lui-même.
Le porte-parole
de Facebook a déclaré à CNN: "Nous ne désactivons pas automatiquement
les comptes dans nos applications, car les comptes peuvent publier des
informations différentes sur nos différents services."
Dans une interview aujourd'hui avec The Defender, Kennedy a déclaré :
«Je serai très heureux de débattre avec l’administrateur général de la santé ou d’opposer mes arguments aux siens et de permettre au public de juger lequel d'entre nous est la source de toute la mésinformation, de la désinformation et de l’obscurantisme entourant des vaccins.
Je voudrais également rappeler à l’administrateur général de la santé que la censure par le gouvernement n'est pas seulement anti-américaine, elle est inconstitutionnelle, et qu'il devrait avoir confiance en ses stratégies sur le marché des idées et ne pas avoir recours à la coercition.
Kennedy a déclaré que ce n'était pas au gouvernement ou à CNN de décider.
Il a ajouté:
« C'est une voie dangereuse pour la démocratie lorsque nous permettons aux représentants du gouvernement et à CNN, qui est totalement dépendant de la publicité pharmaceutique, de dire aux Américains qu'ils ne sont pas autorisés à critiquer des produits pharmaceutiques – , produits pharmaceutiques expérimentaux à responsabilité zéro . »
à la générosité collective pour régler les factures
La source de CNN a déclaré que les responsables de l'administration étaient frustrés par ce qu'ils considéraient comme l'échec de Facebook à respecter ses propres politiques sur la désinformation sur les vaccins – la société n'agit souvent pas assez rapidement ou est incohérente dans sa gestion des violations de contenu, se plaignent les responsables.
La Fondation Rockefeller engage 13,5 millions de dollars dans une campagne contre la mésinformation et la désinformation
Le jour même où le administrateur de la santé a publié son avis, la Fondation Rockefeller a publié un communiqué de presse annonçant un nouveau financement de 13,5 millions de dollars pour, entre autres, «contrer la mésinformation et la désinformation en matière de santé – les informations déroutantes, inexactes et nuisibles qui se propagent à un rythme sans précédent et menace la santé et le bien-être des communautés du monde entier.
La Fondation a cité l'appel du l'administrateur de la santé publique à un « effort de l'ensemble de la société » afin que les gens du monde entier sachent quoi faire et puissent faire confiance aux sources qui les guident dans le contexte d'une urgence de santé publique, telle que la pandémie de COVID.
« En identifiant la mésinformation et la désinformation comme un défi pour notre santé collective, les avis du chirurgien général renforcent le rôle de la Fondation Rockefeller dans son investissement dans des interventions de santé publique axées sur les données pour relever les défis uniques de l'environnement médiatique d'aujourd'hui », a déclaré Bruce Gellin, directeur de la fondation. chef de la stratégie mondiale de santé publique.
La fondation a déclaré que le financement « soutiendra la conception et l'évaluation d'interventions, l’utilisation d’outils et de méthodes pour renforcer la confiance dans les efforts de vaccination COVID et contrer les informations et les recherches inexactes afin de comprendre comment les informations de santé inexactes affectent les comportements en ligne et hors ligne, avec quel impact sur le coût réel venant des erreurs et de la désinformation sur les résultats sanitaires et économiques et quelles stratégies pourraient être les plus efficaces pour contrer et gérer les informations inexactes et nuisibles provenant de sources malveillantes.
Des informations détaillées devraient être publiées d'ici la fin de 2021, a indiqué la fondation.
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