Boycott à l’ONU : les diplomates quittent la salle, Netanyahou humilié devant le monde entier
Netanyahou a fait face à un boycott diplomatique lors de son discours à l'ONU, dénonçant les « mensonges » contre Israël. Cependant, les diplomates ont quitté la salle, témoignant de la lassitude face aux justifications de ses crimes à Gaza et au Liban.
mise à jour le 27/09/24
Il paraît que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait prévu un grand moment ce vendredi à l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Mais, pour être honnête, ce qui a marqué les esprits, ce n’est pas vraiment son discours – un énième flot de déni et de victimisation. Non, ce qui a fait les gros titres, c’est l’image saisissante de nombreux diplomates quittant la salle en masse. Une humiliation en mondovision.
Alors, que s’est-il passé exactement ? Netanyahou a ouvert son allocution en dénonçant les « mensonges et calomnies » contre son pays, Israël. Le pays qui, selon lui, ne fait que « se battre pour sa survie ». Mais attendez, on parle bien d’Israël, là ? Ce même pays qui massacre des milliers de civils palestiniens, réduit Gaza en ruines et bombarde sans relâche le Liban ? Ah oui, lui. Il semble qu’une grosse partie de l’audience n’ait pas trop goûté à ce révisionnisme de bas étage et ait préféré se lever pour marquer son désaccord. Faut dire qu’à force de tenter de « rétablir la vérité », comme il le prétend, Netanyahou finit par tordre la réalité jusqu’à la rendre méconnaissable.
Un boycott qui en dit long
Ce boycott de Netanyahou, c’est bien plus qu’un simple geste diplomatique. C’est un message clair : le monde commence à en avoir marre des justifications fallacieuses d’un État qui se pare du statut de « victime » pour mieux justifier ses crimes. Car oui, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Plus de 100 000 Gazaouis tués, et le carnage continue, au Liban cette fois-ci. Le sionisme, sous la houlette de Netanyahou, avance sans vergogne, soutenu par une propagande éhontée et une répression militaire implacable.
Israël, ou l’État au-dessus des lois ?
Si Israël est en guerre, ce n’est sûrement pas pour sa « survie », comme le prétend Netanyahou. Non, c’est pour asseoir un projet colonial vieux de plusieurs décennies, fait d’occupation, de violations systématiques du droit international et d’expansion territoriale. En clair, c’est la stratégie du bulldozer, et tout le monde doit s’y plier, sous peine d’être taxé d’antisémite. Netanyahou joue cette carte à fond, mais manifestement, l’Assemblée de l’ONU n’était plus disposée à avaler cette fable.
Le sionisme en chute libre ?
On pourrait presque en rire si la situation n’était pas aussi tragique. Quand un Premier ministre dont le bilan est si lourd – des massacres en série, des guerres perpétuelles et une politique d’apartheid à peine dissimulée – prétend « rétablir la vérité », c’est qu’on a touché le fond. Et le plus inquiétant, c’est que tout cela se déroule dans l’indifférence quasi générale, alors que Gaza est encore sous les bombes et que des milliers d’innocents payent de leur vie.
Alors, si la diplomatie internationale commence à se réveiller, à boycotter ces discours de façade et à tourner le dos à la machine de propagande israélienne, peut-être est-ce le signe que le monde n’est plus dupe. Peut-être. Mais en attendant, les Gazaouis et les Libanais continuent de mourir sous les frappes israéliennes, tandis que Netanyahou, toujours en poste, continue d’écrire son propre scénario – celui d’un État génocidaire, impuni et soutenu par une poignée de puissances aveugles.
Ce boycott à l’ONU, c’est peut-être un petit début. Mais la route est encore longue pour que justice soit rendue aux victimes de cette violence d’État. Quant à Netanyahou, il pourra continuer à « rétablir la vérité » autant qu’il veut, la réalité finira bien par le rattraper.
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