Katalin Kariko lauréate de prix Nobel et ex-agent de renseignement

 De : https://sashalatypova.substack.com/p/katalin-karikos-history-as-a-spy?

La curieuse histoire de la  lauréate du prix Nobel  Katalin Kariko

À la lumière du prix Nobel attribué aux chercheurs d' injections pour meurtres de masse, il est important de se poser des questions sur l'histoire de Kariko en tant qu'agent de renseignement.

Sacha Latypova

6 octobre 2023 

J'ai découvert dans la presse hongroise des informations fascinantes sur l'une des nouvelles lauréates du prix Nobel, Katalin Kariko.

J'ai lu les traductions de ces articles et j'ai demandé à quelques amis sachant lire la langue d'essayer de vérifier cette information. Cela semble être vrai, et en fait, il semble que Kariko ne l’ait pas contesté elle-même. Je pense qu'il est très important de mettre ce matériel en lumière puisqu'elle vient de recevoir le prix Nobel pour la drogue la plus mortelle jamais déversé sur le public.  Voici la Reproduction le matériel tel que je l'ai trouvé :

Katalin Karikó - alias « Zsolt Lengyel » travaille pour le contre-espionnage hongrois 

Cet article est publié en langue hongroise. En raison de son rôle crucial dans le développement de ces créations de laboratoire d'ARNm, je joins une traduction des passages importants du texte (avec l'aide de deepl.com) :

https://kuruc.info/r/2/228737/

" "KARIKÓ KATALIN (Szolnok, 17.01.1955, Zsuzsanna Goóz) Données sur la fiche 6 : Profession en 1978 : assistant de recherche. Travaillait au Centre biologique de l'Académie hongroise des sciences à Szeged. Résidence temporaire à cette époque, Szeged, Budapesti körút 26. Son appartenance au parti était le KISZ. De nationalité et de citoyenneté hongroises. Elle  a été recruté le 31.10.1978 par László Salgó, r. hdgy. du BM Cs. M., sous le nom patriotique de "Zsolt Lengyel". Sa profession est le contre-espionnage. Date d'inscription 02.11.1978. Numéro de dossier illisible au dossier. Le premier contact est son recruteur. Il n'y a aucune trace au dossier de son exclusion du réseau ni de sa mise au classeur, ce qui laisse penser qu'elle a été employé jusqu'en 1990. 

Autres informations. (Source : ÁBTL 1.11.10.) (C'est l'auteur qui souligne.)

"L'agent secret Zsolt Lengyel, alias Zsolt Lengyel, était en réalité une femme, prénommée Katalin" (László Bálint)"

Page du livre en hongrois :

Source : https://kuruc.info/r/2/228737/

Katalin Karikó a admis avoir été recrutée, mais "je n'ai pas remis de rapport écrit, je n'ai fait de mal à personne"

https://kuruc.info/r/2/228805/

Traduction complète avec deepl.com :

Katalin Karikó, comme elle l'a dit, a déclaré à propos de cette nouvelle qui visait à la stigmatiser personnellement : - « Le fait est qu'en 1978, lorsque j'ai commencé à travailler comme assistante de recherche, j'ai été approchée, trouvée et obligée de faire une On m'a menacé d'impossibilité de  continuer mon travail professionnel, en raison de l'implication de mon père dans la révolution de 1956 et de son passé « coupable ». Je savais que mon père avait été condamné à une peine de prison avec sursis en 1957, démis de ses fonctions et de son  travail et j'étais au chômage depuis quatre ans. Je savais comment fonctionnait le système, j'avais peur, alors j'ai signé le document de recrutement", a-t-elle écrit. La scientifique de renommée mondiale a souligné que "dans les années qui ont suivi, je n'ai donné aucun rapport écrit, je n'ai fait de mal à personne". 

J'ai été obligée de partir pour continuer mes activités scientifiques et mes recherches".

Depuis 36 ans, elle poursuit ses recherches et ses activités dans l'intérêt de la guérison des personnes. -" Personne n'a jamais pu me briser, me détourner de mes objectifs", a-t-elle souligné, ajoutant que cette déclaration clôturait l'affaire.

Le III/II n’est pas le III/III

Le contexte de cette affaire est qu'un extrait du livre de László Bálint de 2017 "Les acteurs du registre des réseaux" a commencé à circuler sur les réseaux sociaux ces derniers jours. L'auteur est un chercheur sur l'histoire locale de Szeged et du comté de Csongrád et, enfin et surtout, un lieutenant-colonel du contre-espionnage à la retraite, qui a publié de nombreux livres et autres publications sur le sujet, notamment dans Magyar Nemzet, Magyar Hírlap et Magyar Fórum. Le sous-titre du livre est "Les archives de la sécurité de l'État et du réseau de sécurité de l'État à Szeged et dans le comté de Csongrád, 1945 - 1990" et à la page 112 du livre se trouve Katalin Karikó, chercheuse en biologie , lauréate du prix Széchenyi, biochimiste et titulaire d'un brevet sur la technologie des vaccins synthétiques à base d’ARNm, qui a été présenté au public hongrois et mondial grâce au vaccin très efficace contre le coronavirus Pfizer-BioNTech.

Dans le livre, László Bálint inclut les données personnelles de Katalin Karikó, qui sont du domaine public et identiques à celles de l'édition 2017, à des fins d'identification. En revanche, le livre donne les circonstances du recrutement de Karikó : elle a été recrutée en 1978, à l'âge de 23 ans (après avoir obtenu son diplôme en biologie à l'Université József Attila de Szeged). 

Son organisateur et interlocuteur n'était pas n'importe qui : László Salgó, plus tard chef de la police nationale, puis lieutenant à la préfecture de police du comté de Csongrád. Dans l'article du dictionnaire répertoriant les données de la soi-disant carte 6, il est indiqué que le scientifique était employé par le Groupe III/II de la Sécurité de l'État, avec la classification d'agent secret, sur une soi-disant « base patriotique ». Son nom de code était « Zsolt Lengyel » et son activité était le « contre-espionnage ». Citant un autre document, le livre mentionne qu'elle était « en congé » à partir de 1985. La biographie de Katalin Karikó montre qu'elle a déménagé aux États-Unis cette année-là. Le journal a contacté un ancien officier du contre-espionnage qui, sous couvert d'anonymat, a déclaré qu'il ne fallait en aucun cas confondre III/II avec III/III. 

Le III/II, qui a employé Kariko pendant sept ans, n'a pas travaillé sur les citoyens hongrois, mais a effectivement rendu un service précieux au pays à travers ses activités de contre-espionnage en Hongrie. L'officier a également mentionné que la recherche en biotechnologie est l'un des domaines les plus vulnérables à l'espionnage industriel. Et le "repos" était une pratique courante à III/II,et non une couverture, lorsqu'un agent était encore employé. Étant donné que Kariko a déménagé aux États-Unis en 1985 et que III/II n'a pas travaillé à l'étranger, l'expert estime que ses relations avec la sécurité de l'État hongrois ont effectivement été rompues cette année-là. 

Krisztián Ungváry, un historien qui étudie le passé de la sécurité de l'État, a également été contacté à ce sujet et, interrogé sur l'authenticité des données contenues dans le livre, il a répondu que malheureusement cela semble être le cas, même s'il a souligné que les informations contenues dans le livre  ne révèle pas quel genre de travail Katalin Karikó a accompli pour la sécurité de l’État. Ungváry a déclaré qu'il n'avait personnellement aucun doute sur la véracité de ce qui était cité dans le livre à ce sujet. Une source liée aux Archives historiques de la Sûreté de l'État a également indiqué au journal que ce dossier existait bel et bien. Ils ont contacté l'auteur du livre sur le recrutement de Katalin Karikó, László Bálint, qui a déclaré qu'il assumait l'entière responsabilité des informations contenues dans le livre et qu'il les écrirait aujourd'hui, mais qu'il considérait qu'il était important de les interpréter avec soin. Il a également souligné que le livre a été écrit il y a quelques années (en 2017), alors que le public hongrois ne savait même pas que Kariko existait. Nous avons écrit précédemment : Des indices d'experts sur le passé présumé de Katalin Karikó en matière de sécurité de l'État (agent secret "Zsolt Lengyel" ?)  

Source : https://kuruc.info/r/2/228805/

Je publierai un rapport plus détaillé de la conférence en Suède, mais voici une photo de la magnifique campagne où elle s'est déroulée :