Israël a déjà attaqué 51 fois des hôpitaux et des établissements de santé à Gaza, déclare l'ONU « horrifiée »
De : https://www.naturalnews.com/2023-10-23-israel-attacked-hospitals-51-times-horrified-un.html
Par Ethan Huff 23/10/23
Les Nations Unies (ONU) ont publié une déclaration condamnant la brutalité d'Israël contre Gaza, qui comprend 51 bombardements différents d'hôpitaux et d'établissements de santé dans le territoire palestinien.
Alors que les deux parties se rejettent mutuellement la responsabilité de la campagne terroriste qui mène à une guerre régionale, voire mondiale, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a écrit sur X qu'il était « horrifié » par ce qui se passe.
Guterres a souligné dans son message sur les réseaux sociaux que bombarder des hôpitaux et du personnel médical est interdit par le droit international et que ceux qui le font commettent des crimes de guerre.
Il a également condamné une attaque survenue contre une école gérée par l'UNRWA, l'agence des Nations Unies qui vient en aide aux réfugiés palestiniens. Cette frappe israélienne a tué au moins six personnes, selon un porte-parole.
"Nous ne connaissons pas encore l'ampleur de ce carnage, mais ce qui est clair, c'est que la violence et les meurtres doivent cesser immédiatement", a déclaré le Haut-Commissaire Volker Türk dans un communiqué.
"L'OMS (Organisation mondiale de la santé) condamne fermement cette attaque", a ajouté le chef de l'agence, Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Nous appelons à la protection immédiate des civils et des soins de santé, ainsi qu'à l'annulation des ordres d'évacuation."
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Où iront tous ces millions de Palestiniens vivant à Gaza une fois qu’Israël les aura chassés ? Probablement dans un quartier près de chez vous
Ces ordres d'évacuation, qui ont forceraient plus d'un million de Palestiniens de quitter le nord de Gaza en seulement 24 heures, sont tout simplement « impossibles à exécuter », a souligné l'ONU.
L’OMS a déclaré que le grand nombre de patients, dont beaucoup sont gravement malades, associé au manque d’ambulances, de personnel et de capacité en lits du système de santé – sans parler d’ abri alternatif pour les personnes déplacées – rend les demandes d’Israël impossibles.
Malgré cela, Israël avance à toute vapeur avec ses plans d’invasion terrestre totale de Gaza, qui abrite actuellement environ 2,3 millions de personnes qui n’ont nulle part où aller si Israël les force à quitter le territoire ou à rester et à se faire tuer.
"Les ordres d'évacuation doivent être annulés", a déclaré l'OMS. « Le droit international humanitaire doit être respecté, ce qui signifie que les soins de santé doivent être activement protégés et jamais ciblés. »
Selon l'ONU, il y a eu plus de 115 attaques contre des établissements de santé dans le territoire palestinien occupé depuis le début du dernier conflit le 7 octobre. Au moins 15 professionnels de santé ont été tués et 27 autres blessés, selon Hyo-Jeong Kim , responsable de l'Initiative de l'OMS "attaques contre les soins de santé"
Quelque 600 000 Palestiniens ont déjà été déplacés du nord de Gaza, et nombre d’entre eux cherchent refuge dans des hôpitaux situés dans les parties centrale et sud du territoire, où Israël leur a demandé d’aller.
Mais si Israël bombarde ces hôpitaux, alors ces gens n’ont aucune chance de survivre à leur long voyage à travers le territoire et jusqu’à… quelque part, puisque l’Égypte ne veut pas non plus d’eux.
"Ils vont dans ces hôpitaux parce qu'ils s'attendent à ce qu'ils soient des endroits sûrs", a déclaré le Dr Richard Peeperkorn, représentant de l'OMS dans le territoire palestinien occupé. "Maintenant, même un hôpital n'est plus un endroit sûr – qu'est-ce que c'est ?"
Pendant ce temps, Gaza manque rapidement de nourriture, d’eau, de médicaments essentiels et d’autres fournitures de santé après qu’Israël a coupé toutes les ressources tout en menant des frappes aériennes sur des cibles à travers le territoire.
"En plus de tous les médicaments essentiels, nous devons également penser à des choses simples – du matériel de nettoyage, du matériel d'hygiène – pour éviter les infections", a ajouté le Dr Peeperkorn.
"Déjà maintenant, dans les hôpitaux, surtout dans les hôpitaux principaux, il y a beaucoup d'infections, de patients infectés, à cause de cela."
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