Les préparations industrielles à base de soja sont particulièrement dangereuses :perturbations hormonales , cancers…

 De : https://pgibertie.com/2025/03/26/les-preparations-industrielles-a-base-de-soja-sont-particulierement-dangereuses-perturbations-hormonales-cancers/

Les aliments à base de soja – desserts, yaourts, lait, steaks végétaux, tofu et surtout biscuits apéritifs – contiennent trop d’isoflavones, des substances végétales proches des hormones féminines aux effets potentiellement nocifs pour la santé, alerte l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui recommande de ne pas en servir en restauration collective.

 Un verre de la boisson au soja « Sud-Ouest nature » de la marque Cereal Bio apporte à lui seul près de 150 % de la dose maximale admissible pour un adulte, quand une portion du « couscous gourmand protéines de soja » de Jardin Bio dépasse trois fois et demie cette dose. Pire, une seule poignée de graines de soja toastées pour apéritif « Soya party nature » de Soy, renferme plus de 5 fois la dose maximale !

Les isoflavones sont une famille de molécules connue pour avoir une activité hormonale œstrogénique. Elles sont naturellement présentes dans les légumes secs (aussi appelés légumineuses) et dans les légumes, mais leur teneur est particulièrement élevée dans certains aliments élaborés à partir de soja : les aliments contenant le plus d’isoflavones sont tous à base de soja. Les travaux menés par l’Anses conduisent donc à ne pas recommander de servir des aliments à base de soja en restauration collective, pour toutes les catégories d’âge.

Les isoflavones sont proposées pour soulager les troubles liés à la ménopause, comme les bouffées de chaleur, les maux de tête, la sécheresse vaginale ou l’incontinence urinaire. Elles ont récemment connu un regain de popularité lorsque des études cliniques ont mis en évidence les risques associés aux traitements hormonaux de substitution (les traitements de la ménopause qui utilisent des hormones féminines). Pour certaines femmes, les compléments alimentaires contenant des isoflavones sont alors apparus comme une alternative moins risquée.

Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui interfèrent avec notre équilibre hormonal et peuvent, de ce fait, provoquer des effets indésirables. Parce qu’ils contiennent des substances qui imitent les hormones féminines, les produits à base de soja remplissent les critères de définition d’un perturbateur endocrinien. Pourtant, ils sont consommés en Asie sans souci, depuis des millénaires. Comme pour toutes les substances actives sur notre corps, tout est une question de dose. En effet, les aliments à base de soja sont effectivement des perturbateurs endocriniens du fait de l’activité hormonale des isoflavones qu’ils contiennent. 

Pour aboutir à cette conclusion, l’Anses a d’abord défini des valeurs toxicologiques de référence (VTR) par ingestion, c’est-à-dire des seuils en-dessous desquels il n’y a quasiment aucun risque pour la santé. Elle s’est pour cela appuyée sur les connaissances scientifiques disponibles chez l’être humain et l’animal.Deux VTR ont été établies à partir d’effets toxiques affectant le système reproducteur : une pour la population générale de 0,02 mg par kg de poids de corps et par jour et une autre, pour les femmes enceintes et en âge de procréer ainsi que les enfants prépubères, de 0,01 mg/kg de poids de corps/jour.

Ces valeurs ont ensuite été comparées aux niveaux d’exposition alimentaire de la population française calculés à partir des données recueillies dans les études Inca3EAT2 et EATi menées par l’Anses.

Conclusion : Il existe un risque de dépassement des VTR chez les consommateurs d’aliments à base de soja. Ainsi, 76 % des enfants de 3 à 5 ans consommant ces aliments dépassent la VTR, de même que 53 % des filles de 11 à 17 ans, 47 % des hommes de 18 ans et plus ainsi que des femmes de 18 à 50 ans. Ces résultats conduisent l’Anses à recommander de ne pas proposer ces aliments en restauration collective pour éviter que les repas pris dans ce cadre ne contribuent au risque de dépassement.

L’Agence conseille de diversifier les aliments d’origine végétale, sachant que les légumes secs autres que le soja sont nettement moins riches en isoflavones. Des actions sont également possibles pour réduire les teneurs en isoflavones des produits à base de soja. Actuellement, une grande variabilité de ces teneurs est observée entre les aliments à base de soja. Il y a ainsi 100 fois plus d’isoflavones dans les biscuits apéritifs à base de soja que dans la sauce soja. Cette variabilité se retrouve aussi pour un même aliment, avec des teneurs pouvant par exemple varier du simple au double parmi les desserts au soja présents sur le marché français. Ceci est dû à plusieurs facteurs : d’une part la variété de soja, les conditions de culture et le degré de maturité de la plante, et d’autre part les procédés de fabrication ou la formulation des recettes. L’Anses recommande donc aux industriels et aux producteurs de mettre en œuvre des techniques agronomiques et des procédés de fabrication permettant de produire des aliments en maîtrisant les teneurs en isoflavones.

https://theses.fr/2024BORD0109

La consommation de soja, connait une croissance notable en France. Cependant, le soja contient des isoflavones (IFs), des composés phytochimiques aux effets perturbateurs endocriniens à des doses élevées. Cette thèse s’attache à évaluer les risques associés aux IFs et à l’Entérolactone (ENL), autre phyto-estrogène notable, et à proposer des solutions favorisant une consommation de soja sûre.

Objectifs :(1) Évaluer l’exposition des Français∙es aux IFs et valider de nouveaux outils d’estimation.(2) Étudier les effets endocriniens des IFs et de l’ENL chez l’humain, en se focalisant sur le lupus érythémateux disséminé (LED) et le cancer du sein triple négatif.(3) Développer des techniques pour réduire les teneurs en IFs des aliments à base de soja

.Méthodologie :(1) Exposition aux IFs et à l’ENL :- Analyses d’aliments et validation de questionnaires alimentaires spécifiques pour évaluer la consommation de soja et l’exposition aux IFs et aux lignanes en France.- Dosages des IFs dans les fluides biologiques (sang, urine) et les cheveux.(2) Effets endocriniens des IFs et de l’ENL :- Étude cas-témoin sur le LED, comparant l’exposition aux IFs et à l’ENL de patientes et de volontaires saines- Études in vitro de l’effet des IFs sur la prolifération de cellules de cancer du sein triple négatif, ainsi que des interactions des IFs avec le récepteur des estrogènes GPER.(3) Réduction des teneurs en IFs:- Développement de procédés (pré)industriels pour réduire les IFs des fèves de soja.- Étude des recettes traditionnelles asiatiques de soja et de leurs effets sur la réduction des IFs.Résultats :(1) Exposition aux IFs et à l’ENL :- L’exposition aux IFs en France est significative, même chez les non-consommateur∙ices de soja, à cause du « soja caché » présent dans les aliments ultra-transformés.- Les questionnaires alimentaires sont validés et les IFs et l’ENL sont dosés avec succès dans les cheveux.(2) Effets endocriniens des IFs et ENL :- Les résultats préliminaires suggèrent une association entre l’ENL et une réduction du risque de LED mais l’effectif limité de l’étude ne permet pas de conclure sur l’impact des IFs.- Les IFs et leurs conjugués circulants pourraient induire la prolifération des cellules cancéreuses du sein triple négatives, via une interaction avec le GPER.(3) Réduction des teneurs en IFs :- Des rinçages industriels permettent de réduire les IFs des fèves de soja de 50%.- Les recettes traditionnelles asiatiques et les rinçages domestiques réduisent significativement les IFs des aliments à base de soja.Discussion :La consommation de soja nécessite une vigilance particulière en raison des effets endocriniens des IFs. Des recherches complémentaires sont nécessaires pour comprendre ces effets et proposer des recommandations pour une consommation sûre du soja.Conclusion :Si la consommation de soja, traditionnelle en Asie et présentant un intérêt nutritionnel certain, elle soulève des questions quant à ses répercussions sur la santé humaine à cause de la présence d’IFs estrogéniques et antithyroïdiennes. Cette thèse apporte des éléments de réponse sur l’exposition aux IFs en France, leurs effets potentiels sur le LED et les cancers du sein triple négatifs, et propose des solutions pour réduire les teneurs en IFs des aliments à base de soja.

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