Inimaginable - Les polonais font la queue pendant des jours pour acheter du charbon pour l'hiver

 De : https://southfront-org.

"C'est au-delà de l'imagination": les  polonais font la queue pendant des jours pour acheter du charbon pour l'hiver

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29/8/2022

Publié à l' origine par ZeroHedge

Toute personne sensée aurait pu le voir venir – l'Europe est au bord d'une crise économique et sociale sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale ; et ils l'ont essentiellement fait  eux-mêmes. Depuis l'invasion russe de l'Ukraine et les sanctions de l'OTAN qui ont suivi, les têtes pensantes des médias grand public ont constamment nourri le public d'un récit sans fin sur la façon dont l'UE n'a pas besoin du gaz naturel russe. Nous avons entendu une foule de théories et  vus nombre  de journalistes d'entreprise et de politiciens menteurs  se frapper la poitrine en conquérants ; tous semblant  certains que la Russie serait isolée et économiquement détruite en un rien de temps. Cela ne s'est pas produit, et maintenant l'inverse pourrait bientôt être vrai pour l'UE et le Royaume-Uni.

Pour vous donner une idée de la désinformation colportée au public sur cette question, jetez un coup d'œil au  "plan de bataille" en 10 points élaboré  par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) en mars dernier pour couper les importations énergétiques russes et sauver la planète et l'UE d'une crise :

1) Ne signez pas de nouveaux contrats d'approvisionnement en gaz avec la Russie.  (RÉALITÉ : Cela suppose bêtement que la Russie veut signer de nouveaux contrats avec l'Europe.)

2) Remplacer les approvisionnements en gaz russe par des sources alternatives.  (RÉALITÉ : il n'existe aucune source alternative qui puisse se rapprocher de la satisfaction des besoins énergétiques de l'Europe et qui puisse être aussi facilement transportée. L'Europe devra puiser dans les matières premières énergétiques du monde entier, accaparant une grande part d'un gâteau en baisse et faisant grimper les prix pour la plupart des nations de la planète dans le processus.)

3) Introduire des règles minimales de stockage de gaz.   (RÉALITÉ : Cela suppose qu'il y aura du gaz à stocker pour plus tard.)

4) Accélérer le déploiement de nouveaux projets éoliens et solaires.   (RÉALITÉ : Pays imaginaire anti-carbone non basé sur la science. Il n'existe aucune énergie verte capable de chauffer les maisons européennes et d'alimenter leur industrie, sauf le nucléaire, et les gouvernements de l'UE ont toujours été hostiles aux projets nucléaires.)

5) Maximiser la puissance du gaz à partir de la bioénergie et du nucléaire.   (RÉALITÉ : plus vous développez de bioénergie, moins vous avez de terres agricoles disponibles pour l'alimentation. De plus, les centrales nucléaires mettent des années à se construire et les gouvernements de l'UE continuent de les combattre. Si l'UE avait prélevé une partie des milliards qu'elle utilise chaque année sur des dépenses inutiles  de technologies vertes et  de programmes anti-carbone et dépensé cet argent dans des centrales nucléaires il y a 5 ans, ils ne seraient pas dans le pétrin où ils se trouvent aujourd'hui.)

6) Adopter des mesures fiscales à court terme sur les bénéfices exceptionnels de l'énergie – Réduire les factures d'énergie lorsque les prix du gaz sont élevés.   (RÉALITÉ : Vous ne pouvez pas décréter des taxes plus élevées sur les producteurs d'énergie et réduire les factures d'énergie simultanément sans contrôle des prix par le gouvernement. Et, les contrôles des prix entraînent de toute façon une diminution de l'offre. Plus vous taxez les producteurs d'énergie, plus les factures d'électricité vont augmenter pour compenser. Il n'y a aucun moyen de contourner cela.)

7) Accélérer le remplacement des chaudières à gaz et des pompes à chaleur.   (RÉALITÉ : avant l'hiver ? Pas une chance. Cela aurait dû être fait il y a quelques années. En outre, il convient de noter que l'agenda zéro carbone de l'AIE a appelé à l'  élimination des chaudières à gaz d'ici 2025. Plutôt pratique que la crise énergétique accélère leurs objectifs en matière d'énergie verte, vous ne pensez pas ?)

8) Accélérer les améliorations de l'efficacité énergétique dans les bâtiments et l'industrie.   (RÉALITÉ : qui va payer pour ça ?)

9) Encourager un abaissement temporaire du thermostat de 1 °C par les consommateurs.  (RÉALITÉ : Cela ouvre la porte à des « compteurs intelligents » que les compagnies d'électricité ou les gouvernements peuvent contrôler sans votre consentement.)

10) Intensifier les efforts pour diversifier et décarboner les sources de flexibilité du système électrique.   (RÉALITÉ : Plus d'énergie verte, qui s'est avérée maintes et maintes fois être un remplacement totalement inefficace des carburants à base de carbone.)

L'AIE est une institution hostile à l'énergie et aux industries à base de carbone et appelle à la fin de toutes les émissions de carbone d'ici 2050. C'est pourquoi aucun de leurs points annoncés  en  mars qui ont été tentés n'ont fonctionné ; parce qu'ils ne sont pas conçus pour fonctionner, ils ne font que promouvoir d'autres contrôles du carbone tout en nuisant à la production d'électricité mondiale dans le processus.

Il n'existe actuellement aucun substitut pratique au pétrole, au charbon et au gaz naturel; rien. Surtout pas dans un délai raisonnable qui épargnerait aux Européens une catastrophe totale. La seule façon dont la technologie verte serait en mesure de fournir suffisamment d'énergie aux populations mondiales serait si la population humaine était considérablement réduite. La crise énergétique en Europe aide en fait l'agenda de l'AIE, tout comme elle aide les agendas climatiques de l'ONU et du WEF. Mais qu'en est-il de toutes les personnes qui souffriront entre-temps ?

Attendez-vous à un important rationnement énergétique cet hiver dans l'UE. Environ 80 % de tout le gaz naturel de l'UE est importé et les exportations de gaz naturel de la Russie représentent environ 40 % du chauffage et de l'électricité de l'Europe. La Russie réduisant désormais ses exportations à 20 % de leurs niveaux d'origine, il n'y a aucune chance que l'UE soit en mesure de maintenir sa consommation d'énergie normale.

Les pénuries du côté de l'offre entraîneront une explosion des prix à l'approche de l'hiver à mesure que la demande augmentera. Les prix ont le potentiel de doubler (ou plus) d'ici le début de 2023.

Les gouvernements européens donneront probablement la priorité au chauffage des résidences publiques plutôt qu'à l'énergie pour l'industrie ; ils le feront pour empêcher les troubles civils, comme certains responsables gouvernementaux le mentionne   déjà  . Il est possible que l'industrie de l'UE soit gênée par le réacheminement de l'approvisionnement énergétique vers la consommation publique. Nous avons vu quelque chose de similaire en Chine cette année alors que leurs conditions de sécheresse s'aggravent.

Des troubles civils se produiront probablement de toute façon. Les restrictions climatiques, les règles de l'énergie verte sur les émissions de carbone et d'autres mesures ridicules empêchent les Européens de s'adapter aux événements de crise. Les prix seront élevés et le plafonnement des prix ne résoudra pas les pénuries d'approvisionnement. Lorsque les gens commenceront à se figer, il y aura de la colère et du désespoir.

La seule solution légitime à court terme pour éviter une calamité énergétique historique dans l'UE cet hiver serait de lever les sanctions contre la Russie. Mais l'OTAN a clairement indiqué que cela n'arrivera pas. Ainsi, les Européens sont en position pour faire face aux conséquences tout en se faisant dire qu'il n'y aura pas de conséquences. Et, quand le malheur sera là , on leur dira que c'est pour le "plus grand bien".

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