La censure journalistique habituelle
Eric Stemmelen, ancien directeur de programmation de France 2, explique l’incroyable censure journalistique
Publié le
En ce qui concerne les journalistes de la caste, Eric Stemmelen explique : « Quand
le présentateur de la matinale d’Europe1 est payé 38 000 euros par
mois. Ça vaut quand même le coup de raconter n’importe quoi à ce tarif.
» Quant aux petits journalistes, « on s’autocensure par
peur d’être viré tout simplement […] il y en a qui n’ont pas l’intention
de se retrouver au chômage. Donc le système est bloqué ! Il n’y a pas
besoin d’envoyer la censure, c’est une autocensure. »
L’ancien directeur de programmation de France 2 va plus loin dans l’analyse pour épingler le rôle central de l’AFP dans ce grand théâtre journalistique : « La deuxième chose, c’est que le système est plus efficace dans la mesure où il y a le “copier-coller”, c’est-à-dire la reproduction sur des sources apparemment diverses du même discours. Quand l’opinion est confrontée au fait que l’article du Figaro est finalement le même que celui Libération, qui est finalement le même que celui de l’Obs, qui est le même que celui du Monde… alors qu’il s’agit de sources bien différentes, avec, dit-on, un pluralisme, une diversité. Mais tous disent la même chose ! Et donc, le public se dit : “C’est la vérité !” puisque des organes aussi différents l’un que l’autre disent la même chose. Sauf qu’ils n’ont rien de différent, ils appartiennent tous à des milliardaires qui, eux, sont copains entre eux et n’ont pas besoin de se consulter pour dire la même chose. »
https://www.youtube.com/watch?v=Zroscc_fXVo
Marcel D. pour Le Média en 4-4-2.
Commentaires
Enregistrer un commentaire