Déconfinement : la levée des mesures doit être totale et immédiate par Dr Patrick de Casanove
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Par Patrick de Casanove
Patrick de Casanove est docteur en médecine. Il exerce à Ondres, commune dont il a été maire de 1995 à 2001.
Déconfinement : la levée des mesures doit être totale et immédiate
À partir du moment où l’on comprend qu’il ne faut pas confiner par principe, que la gestion de l’épidémie a été inappropriée, que le confinement est inutile et dangereux, que la peur chronique est injustifiée, il faut lever immédiatement et sans délai toutes les mesures coercitives.
Avec le printemps le déconfinement revient sur le devant de la scène. Emmanuel Macron s’est exprimé dans la presse régionale. Malheureusement ce déconfinement n’en est pas un et le flicage numérique fait son entrée avec le pass sanitaire.
Une prise en charge inappropriée dès le départ
L’origine véritable de la catastrophe que nous vivons est la prise en charge politique d’une maladie. L’irrationalité a été utilisée comme technique de gestion et l’émotionnel prévaut. À cause de quoi l’immense majorité des Français vit dans la peur que leur a instillée le gouvernement.
Les mesures totalitaires, inappropriées et nuisibles appliquées à une société et à une économie fragiles, avec un système de santé misérable et dépourvu de réserves, ont provoqué un effroyable cataclysme humain, social et économique.
La gestion du pays n’a tourné qu’autour d’un seul problème : la Covid. Tout le reste a été négligé, sauf ce qui accroissait la mainmise de l’État sur la société, tel que
Les seuls outils retenus pour lutter contre ce virus sont la vaccination et la coercition sociale.
Il ne faut pas confiner
par principe
Pour les libéraux le confinement est une mesure de privation des libertés et d’atteinte aux droits naturels. Il ne doit jamais avoir lieu, ni être envisagé dans un pays libre. S’il l’est, ou s’il a lieu, c’est que le pays n’est pas libre.
Donc, pour eux, la sortie d’un confinement fâcheusement instauré se fait tout simplement en levant simultanément toutes les mesures coercitives imposées par les politiciens. Cette levée de la poigne de fer politique libère la prise en charge médicale.
Les libéraux sont malheureusement très minoritaires de même que les personnes qui ont gardé les pieds bien sur terre et ont résisté à la déferlante de terreur Covid politico-médiatique.
C’est inutile et dangereux
Les confinements sont inutiles et ont été décidés à partir de modélisations apocalyptiques sans cesse démenties.
Les préconisations vaccinales, comme la vaccination des enfants, ont aussi pour alibi des anticipations logarithmiques.
Or, très tôt, des observations de contaminations en vase clos ont pu être effectuées. Elles contredisaient les élucubrations numériques. Chez des personnes fragiles comme sur le paquebot de croisière Diamond Princess (3711 passagers, dont 700 infectés et 7 décès) ou non fragiles comme sur le porte-avions Charles de Gaulle (1760 marins dont 1046 contaminés et pas de décès). Les prévisions ont été depuis systématiquement démenties par la vraie vie.
Malgré cela, les politiciens, de nombreux médias et des médecins les mettent en avant pour justifier la politique d’oppression.
Des statistiques fiables issues du terrain et des preuves s’accumulent de mois en mois, prouvant l’inefficacité des mesures de coercition sur l’épidémie.
Le professeur Loannidis l’exposait lors d’une conférence en février 2021 : vidéo
En mars, les travaux du professeur Jean-François Toussaint et de son équipe confirmaient cette réalité : vidéo
Les diapositives suivantes sont des captures d’écran de sa conférence. Les deux premières montrent ce qui influe positivement ou négativement sur la mortalité de la Covid. Il est très clair que le confinement n’a aucune influence bénéfique.
Les mesures de coercition sociale impactent des systèmes de santé déjà fragiles. Elles entraînent un manque de soins à la fois pour les personnes infectées par SARS-coV2 et pour les autres qui voient leurs soins annulés ou reportés, ou encore qui ne se rendent pas dans les cabinets médicaux par peur.
Aux États-Unis les chiffres sont éloquents mais on aurait tort de croire qu’ils pourraient être significativement meilleurs en France.
À ces décès il faut ajouter ceux directement causés par la contrainte et l’oppression tels que les suicides d’étudiants.
Les mesures de contrainte engendrent d’énormes souffrances économiques et sociales. Le professeur Loannidis en parle, Amnesty international et bien des organisations caritatives également.
L’OMS est sur la même longueur d’onde : via son envoyé spécial le Dr David Nabarro, elle déconseille le confinement et demande aux politiciens de trouver d’autres mesures pour vaincre l’épidémie, ce qui est la voie de la sagesse.
La Mission indépendante nationale pour la gestion de la Covid ne dit pas autre chose :
Faire partager une claire conscience du contexte (vivre durablement avec le virus) […] Face à une crise qui s’inscrit dans la durée, la Mission recommande que le gouvernement assume clairement l’objectif de préservation de la vie économique et sociale, indispensable à l’éducation et l’avenir des jeunes, sous contrainte de garantir la sécurité des personnes dans leur vie professionnelle et personnelle.
Faut-il avoir peur ?
La question peut paraître incongrue. Compte tenu de l’angoisse qui étreint la société une réponse négative jetterait le trouble dans des esprits fragilisés par les mesures d’oppression. Et pourtant…
Il n’est pas inutile de rappeler quelques points.
La gravité de la maladie a été considérablement aggravée par les mesures gouvernementales dont le confinement, l’interdiction de traitements précoces et les restrictions d’accès aux soins. Cette gravité a servi de justificatif à la coercition.
Ce dont les médias et les politiciens nous rebattent les oreilles ce sont des « étiquetés Covid », au mieux des personnes testées positives, pas des cas et encore moins des malades.
Médicalement parlant nous n’avons pas affaire à une épidémie mais à plusieurs épidémies.
Quand le génome est différent, le virus est différent. Il y a autant d’épidémies que de variants. Additionner leurs nombres n’a aucun sens scientifique… à moins de vouloir effrayer les gens.
La maladie se révèle peu mortelle quand les patients sont bien soignés. De nombreuses tranches d’âges n’ont pas de risque de décès.
Il existe des traitements ambulatoires précoces et efficaces, non reconnus en France.
Selon la Selon la définition du Larousse la peur est :
Un sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé […] crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation […] Crainte […] qui fait qu’on adapte son comportement.
Une peur peut être absolument justifiée. Elle est même un réflexe archaïque fort utile pour survivre.
Malheureusement c’est le courage qui a manqué une fois le danger identifié et mesuré à sa juste valeur. Le courage c’est de vaincre sa peur. Il implique de faire face intelligemment et de se battre efficacement. Il impose de ne pas se terrer en attendant que ça passe éventuellement, tandis que d’autres décident à votre place, en croisant les doigts pour que leurs décisions soient pertinentes.
La peur salutaire est brève. Au stade ou nous en sommes ce n’est plus de la peur mais de la panique et de l’effroi. La panique, « terreur soudaine et irraisonnée, souvent collective », est irrationnelle. Elle fait faire n’importe quoi, y compris de graves bêtises dont les conséquences sont pires que le mal.
L’effroi quant à lui est une « grande frayeur qui glace, épouvante. » Nous avons bien une glaciation de la politique par la peur de cette épidémie. Elle est figée autour de la coercition sociale, du vaccin, du refus obstiné du traitement ambulatoire précoce.
En résumé, il serait plus clairvoyant d’avoir peur de l’État que du virus.
Libérer : la levée des mesures doit être totale
À partir du moment où l’on comprend qu’il ne faut pas confiner par principe, mais aussi parce que la gestion de l’épidémie a été inappropriée, que le confinement est inutile et dangereux, que la peur chronique est injustifiée, il ne devrait y avoir aucune difficulté à comprendre que lever une mesure inutile et dangereuse ne peut être que bénéfique rapidement.
Cette levée doit être immédiate et totale, la gestion de la covid doit être médicale. Il est temps d’en finir avec la coercition sociale.
Il est temps de vivre.
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