« Refusez de participer à ce carnage ! » : Face aux abattages massifs de bovins, un vétérinaire sonne l’heure de la désobéissance civile

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Alors que la macronie tente d'étouffer la grogne des éleveurs, une vidéo fait l'effet d'un coup de tonnerre. Le vétérinaire Alain de Peretti y exhorte ses confrères à refuser de participer à ce qu'il nomme sans ambages un "carnage". Son motif ? La gestion jugée brutale et disproportionnée de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui sévit depuis juin 2025.

mise à jour le 17/12/25

L’État ordonne l’abattage, le vétérinaire Alain de Peretti, lui, ordonne la résistance.

Une épizootie sous haute tension politique

Cette maladie, bien que bénigne dans l’immense majorité des cas avec un taux de mortalité inférieur à 5%, a déclenché une réponse d’une rare violence. La doctrine officielle, héritée des cercles bruxellois, impose l’abattage total des troupeaux touchés. Un « principe de précaution » appliqué à la tronçonneuse, qui a déjà conduit à l’euthanasie de plus de 3 300 têtes. Une hécatombe administrative qui a mis le feu aux poudres dans les départements infectés, de la Savoie au Sud-Ouest, où la colère des agriculteurs menace désormais de se transformer en blocage national.


L’appel au soulèvement des blouses blanches

Dans un message visionné des dizaines de milliers de fois, Alain de Peretti démonte froidement la logique des abattages. « Spectacle complètement surréaliste, scandaleux, monstrueux », tonne-t-il. Pour ce praticien aguerri, la DNC « ne nécessite pas un dépeuplement ». Il fustige des ordres « illégitimes, peut-être légaux mais totalement dépourvus de légitimité » et en appelle à la désobéissance. « Réagissez, chers confrères, refusez de participer à ce carnage […]. Il y a des moments où il faut savoir désobéir. La résistance à l’oppression est un droit fondamental », assène-t-il, convoquant avec audace l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme. Une référence à la « banalité du mal » d’Hannah Arendt vient compléter ce réquisitoire cinglant contre l’obéissance aveugle.

L’écho dangereux d’une colère post-Covid

Ce cri du cœur ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Il rencontre l’exaspération d’une profession agricole déjà meurtrie et se greffe sur un terreau de défiance sanitaire soigneusement cultivé depuis la gestion du Covid. Certains éleveurs n’hésitent plus à faire le parallèle, dénonçant une même approche verticale et anxiogène. En toile de fond, la rumeur de radiations de vétérinaires récalcitrants circule, alimentant un climat de persécution. « Il faut réagir, sinon ça va très mal se finir. Force et honneur », conclut Peretti. Alors que le gouvernement, sous la pression, évoque enfin une vaccination massive, son intervention révèle une fracture béante : celle qui oppose la froide rationalité d’un État sanitarien au bon sens terrien et à l’éthique du soin.

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