La propagande du général Mandon aux maires de France : Préparez le pays à la guerre et aux sacrifices !
Le général Fabien Mandon, chef d'État-major des armées, a adressé une mise en garde solennelle aux maires de France. Il les enjoint de préparer psychologiquement leurs administrés à l'éventualité d'une guerre majeure, invoquant la nécessité d'un "réarmement moral". Ce lexique martial, évoquant sans fard la perte d'enfants et les souffrances économiques, vise à conditionner l'opinion publique dans un délai de trois à quatre ans. Une stratégie de la peur qui interroge.
mise à jour le 19/11/25
Une diplomatie du sabre
Depuis sa prise de fonction, Fabien Mandon ne cesse de peindre un tableau apocalyptique des relations internationales. Ses auditions au Sénat et à l’Assemblée nationale sonnent comme un glas : le monde, selon lui, se dirigerait inexorablement vers un affrontement avec la Russie. Derrière le concept aseptisé de « réarmement moral » se cache une logique implacable : justifier l’effort de guerre et l’alignement atlantiste en façonnant des esprits résignés à l’idée du conflit.
La macabre comptabilité des guerres des autres
Le cœur de la doctrine Mandon tient en une équation macabre. La nation doit, nous dit-on, « accepter le risque de perdre des enfants ». Cette rhétorique du sacrifice suprême, servie avec une froideur administrative, vise à normaliser l’impensable. Elle escamote subtilement toute réflexion sur les origines réelles de ces tensions et sur les intérêts que la France défendrait dans un tel embrasement. La soumission à l’OTAN aurait-elle un coût plus élevé que prévu ?
Les maires, relais d’une anxiété d’État
Pour diffuser cette prophétie guerrière, l’État-Major compte sur les élus locaux. Les maires sont sommé de devenir les courroies de transmission de cette anxiété d’État, chargés d’ensemencer les communes d’un discours fataliste. Le vaste réseau des correspondants défense est mobilisé, transformant l’espace public local en une antichambre de caserne. La résilience nationale, si noble en apparence, commence par un formatage des consciences.
Qui profite de la peur ?
Cet empressement à brandir le spectre de la guerre soulève des questions gênantes. S’agit-il d’une lucidité nécessaire ou d’un instrument commode pour museler toute opposition et forcer l’acceptation de budgets militaires toujours plus pharaoniques ? En conditionnant le peuple à la fatalité du conflit, le pouvoir désamorce par avance toute critique, la qualifiant d’irresponsable. La véritable préparation à la guerre commence souvent par une reddition de l’esprit critique.
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