Destruction programmée : La ministre de l’Agriculture annonce la mobilisation des vétérinaires de l’armée pour une « vaccination accélérée » de 750 000 bovins

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L’agitation savamment entretenue dans nos campagnes offre un décor parfait. Tandis que des agriculteurs excédés bloquent des routes, le gouvernement sort son joker habituel : la vaccination forcée. Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a en effet annoncé depuis l’Hôtel de Matignon l’accélération frénétique de la vaccination contre la dermatose nodulaire. Objectif : injecter 750 000 bovins du Sud-Ouest, enrôlant pour cela vétérinaires militaires et étudiants. Ce « chemin d’espoir » promis sent furieusement la poudre de perlimpinpin et la fuite en avant.

mise à jour le 18/12/25

La précipitation vaccinale pourrait bien être le cheval de Troie qui achèvera une filière bovine exsangue.

Une crise soigneusement instrumentalisée

La dermatose nodulaire, bien que bénigne pour l’homme et sans danger pour la consommation, sert de prétexte à un renforcement du contrôle étatique. Présente dans le sud de la France, elle entraîne officiellement un abattage systématique, une pratique extrême que d’autres nations européennes ont évitée par des mesures plus ciblées. La colère des éleveurs, légitime, est immédiatement suspectée d’être infiltrée par des « groupes ultras violents » selon les termes de Sébastien Lecornu. La manœuvre est classique : discréditer la protestation pour mieux imposer sa solution.


La mobilisation générale : spectacle d’une puissance impuissante

Le plan est présenté comme titanesque : 750 000 bêtes à piquer dans plusieurs départements, avec un stock de doses importées des Pays-Bas et une armée de vaccinateurs de circonstance. Un préfet sera même dédié à cette campagne d’urgence, avec l’Ariège comme objectif symbolique à « boucler » avant la fin de l’année. On cite en exemple l’Inde et ses millions de doses, mais on omet soigneusement de mentionner l’endémie permanente dans ces régions. Cette course contre la montre a moins à voir avec la santé animale qu’avec la communication politique.



Les angles morts d’une stratégie risquée

Derrière l’unanimisme de façade, les faits têtus dessinent un panorama inquiétant.

1. Des vaccins qui rendent malades
Les sérums utilisés, dits « vivants atténués », sont notoirement réactogènes. Fièvre, chute de la production laitière, apparition de nodules… Des études pointent des effets secondaires chez une écrasante majorité des animaux dans certains lots. Pire, le virus vaccinal peut parfois se transmettre et même induire une forme de la maladie. Des cas français, rapidement classés sans suite, interrogent. Vacciner dans la précipitation, c’est jouer à la roulette russe avec l’immunité des troupeaux et potentiellement favoriser des mutations virales.

2. L’assurance d’un désastre économique
Vacciner, c’est acter officiellement la présence de la maladie et faire tomber le précieux statut « indemne » délivré par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale. Les exportations vers des pays tiers stricts (Chine, États-Unis) seront immédiatement bloquées. Le gouvernement achète ainsi une paix sociale illusoire au prix fort, en condamnant la filière bovine à de colossales pertes de marchés, bien supérieures aux dégâts de l’épizootie.

3. Le mépris des alternatives existantes
Pourquoi cet entêtement vaccinal ? Des rapports de l’ANSES eux-mêmes, datant de 2017, estiment que l’abattage total est injustifié et qu’une gestion raisonnée (abattage ciblé, quarantaine, lutte antivectorielle) suffit. Ailleurs, des traitements symptomatiques permettent de sauver les animaux. Cette option est ignorée, comme sont ignorés les doutes sur les résidus de vaccins vivants dans la chaîne alimentaire. On devine, en filigrane, la main pesante des laboratoires et le dogme bureaucratique bruxellois.


L’urgence d’un refus

L’annonce tapageuse d’Annie Genevard ne résout rien ; elle aggrave. Elle expose les éleveurs à un double péril : sanitaires, avec des vaccins douteux, et économiques, avec un marché fermé. Cette précipitation, calquée sur les pires heures de la communication Covid, trahit une fois de plus la défiance du pouvoir envers le bon sens et l’expertise indépendante. La véritable crise n’est pas la dermatose, mais l’obsession autoritaire d’un État qui, sous couvert de protéger, ne sait plus que contraindre et appauvrir.

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