La révélation choc de Romain Marleix : Son frère Olivier préparait une loi pour verrouiller le nucléaire français contre Macron
Dans une interview diffusée sur Quartier Libre, Romain Marleix, frère du député disparu, a levé un coin du voile sur les derniers jours d’Olivier Marleix. Une révélation glaçante : à peine quatre ou cinq jours avant sa mort, l’élu finalisait une proposition de loi constitutionnelle visant à figer la doctrine nucléaire française. Une manœuvre directement destinée à contrecarrer les velléités d’Emmanuel Macron, qui avait évoqué une possible « évolution » de la dissuasion. Cette confidence jette une lumière crue sur les circonstances troublantes de ce "suicide" et ravive les braises de la souveraineté nationale.
mise à jour le 22/12/25
Une disparition qui arrange trop de monde
Olivier Marleix, ancien patron des députés LR et fils de l’ex-secrétaire d’État Alain Marleix, s’est officiellement donné la mort le 7 juillet 2025. Cette version gouvernementale, rapide et lisse, contraste étrangement avec la fougue décrite par son entourage. Son livre posthume, paru en novembre 2025, dressait déjà un réquisitoire cinglant contre le quinquennat Macron. Romain Marleix, collaborateur au Sénat et directeur de cabinet de Mathieu Darnaud, a choisi de briser le silence. Non pour pleurer, mais pour poursuivre le combat. « Mon frère aimait les Français », assène-t-il, comme un rappel à l’ordre adressé à une classe politique amnésique.
Le verrou constitutionnel : dernière croisade d’un parlementaire
L’entretien est sans équivoque. Romain Marleix y décrit un frère déterminé, scrutant les déclarations présidentielles sur le nucléaire avec une inquiétude grandissante. Son ultime projet ? Inscrire dans le marbre de la Constitution « le caractère inaliénable de la dissuasion nucléaire française », le complétant d’une loi organique pour sanctuariser la filière industrielle. Une manœuvre législative d’une rare hardiesse, conçue comme un coup d’arrêt aux tentations atlantistes de l’Élysée. Parallèlement, Olivier Marleix envisageait de présider une mission parlementaire sur les conflits d’intérêts, s’inspirant de l’affaire Alstom. L’homme avait donc des chantiers, de l’énergie. Ce qui rend sa disparition soudaine — pendu les pieds au sol — d’autant plus suspecte.
L’héritage empoisonné d’Olivier Marleix
Au-delà du tragique personnel, cette révélation est un pavé dans la mare politique. Elle expose au grand jour les fractures sur la souveraineté nucléaire, un sujet que l’exécutif voudrait flexible et que les souverainistes entendent verrouiller. Romain Marleix l’affirme : ces questions persisteront jusqu’aux échéances de 2026. En parlant de son frère, il ne lui rend pas seulement un hommage ; il lance un appel, ou plutôt un ultimatum, aux parlementaires de son camp : reprenez ses combats ou trahissez sa mémoire.
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