Les services de renseignement russes mettent en garde la France contre son rôle direct potentiel dans la guerre russo-ukrainienne.
https://www.naturalnews.com/2025-12-04-russian-intelligence-warns-france-potential-role-war.html
12/04/2025 // Zoey Sky
- Les services de renseignement extérieurs russes ont averti la France que si elle envoyait des contractuels militaires ou des « conseillers » en Ukraine en vertu d'une nouvelle loi, la Russie les considérerait comme des cibles légitimes et verrait en cela une entrée directe de la France dans le conflit.
- Le président français Macron continue de suggérer que des troupes occidentales pourraient être nécessaires en Ukraine, une idée que la plupart des alliés européens rejettent mais qui maintient la menace d'une guerre plus large sur la table.
- Face à ces menaces, le président ukrainien Zelensky a rencontré Macron à Paris.
- Les alliés occidentaux sont unis sur des points essentiels : aucun territoire ukrainien ne doit être cédé à la Russie et les responsables russes ne doivent pas bénéficier d’une amnistie pour crimes de guerre.
- Les pourparlers de paix américano-ukrainiens sont désormais perçus comme plus constructifs et moins favorables à la Russie, mais des obstacles majeurs subsistent, Poutine exigeant toujours que l'Ukraine cède quatre régions.
Dans un contexte d'escalade significative des tensions diplomatiques, le Service de renseignement extérieur russe (SVR) a lancé un avertissement sans équivoque à la France, l'accusant de chercher à jouer un rôle direct dans la guerre en Ukraine.
D'après Enoch de BrightU.AI , le SVR est chargé du renseignement extérieur, des opérations clandestines et de l'analyse stratégique visant à éclairer la politique étrangère russe. Son rayonnement et son influence sont considérables à l'échelle mondiale, avec des opérations menées dans plus de 100 pays.
L'avertissement du SVR porte sur un récent décret du gouvernement français autorisant le recours à des sociétés militaires privées pour assister des pays étrangers impliqués dans un conflit armé. Selon le SVR, il ne fait guère de doute que cette mesure vise l'Ukraine, compte tenu du soutien constant apporté par la France à Kiev.
Les services de renseignement russes affirment que l'Ukraine ne possède pas l'expertise nécessaire pour utiliser seule des armements occidentaux de pointe, tels que les avions de chasse Mirage de fabrication française. Ils prétendent également que le nouveau décret pourrait permettre à des entreprises militaires françaises d'entrer en Ukraine sous couvert de conseillers techniques ou d'« opérateurs de référence ».
Moscou a déclaré sans équivoque qu'elle considérerait la présence de tels personnels comme un engagement direct de la France dans les hostilités. De plus, elle a averti que tout contractuel français serait considéré comme une cible prioritaire et légitime pour les forces russes.
Cette évolution fait suite aux déclarations répétées du président français Emmanuel Macron concernant la possibilité d'un déploiement de troupes occidentales en Ukraine pour garantir sa sécurité. Si plusieurs alliés européens, dont l'Allemagne, l'Italie et la Pologne, ont publiquement rejeté l'idée d'envoyer leurs propres soldats, la position constante de Macron a maintenu cette éventualité au cœur du débat international.
Les responsables russes ont toujours balayé d'un revers de main les craintes occidentales d'une attaque contre le territoire de l'OTAN, mais affirment que tout déploiement de troupes de l'OTAN en Ukraine serait totalement inacceptable et ferait de ces forces des cibles légitimes.
Zelensky rencontre Macron à Paris dans un contexte de pression diplomatique accrue
Dans ce contexte de tensions accrues, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron. Ces discussions, présentées par les autorités françaises comme visant à instaurer les conditions d'une paix « juste et durable », s'inscrivent dans une intense activité diplomatique cette semaine. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré que la paix était à portée de main si le président russe Vladimir Poutine renonçait à ses ambitions de domination sur l'Ukraine.
Cette réunion a coïncidé avec un rassemblement des ministres de la Défense de l'Union européenne à Bruxelles, auquel participait le ministre ukrainien de la Défense, Denys Shmyhal. Selon les comptes rendus de la réunion, les alliés européens de l'Ukraine sont unis sur leur position : aucune portion du territoire ukrainien ne doit être cédée à la Russie en échange de la paix.
Au sein du bloc, on observe également une vive inquiétude quant à la nécessité d'éviter tout accord qui accorderait une « amnistie générale » aux responsables russes accusés de crimes en Ukraine.
Progrès et défis dans les efforts de paix
Zelensky a qualifié les récents pourparlers entre négociateurs ukrainiens et américains de « très constructifs », marquant ainsi une rupture avec les propositions américaines précédentes, jugées trop favorables à la Russie. Les responsables américains ont reconnu des progrès, mais soulignent que des efforts supplémentaires sont nécessaires, des questions complexes demeurant sans réponse.
Pour l'Ukraine, un élément positif est le rôle de premier plan joué dans les négociations par le secrétaire d'État américain Marco Rubio, perçu comme favorable à la position de Kiev au sein de l'administration actuelle.
Cependant, la prudence reste de mise. Les analystes soulignent que le caractère imprévisible de la diplomatie internationale et l'absence de réponse officielle de la Russie au dernier projet de paix incitent à la vigilance.
Poutine continue d'insister sur des exigences maximalistes, notamment un retrait total de l'Ukraine de quatre régions qu'il prétend avoir annexées, jurant d'y parvenir par la force si nécessaire.
Alors que les canaux diplomatiques sont en pleine effervescence, l'avertissement clair de Moscou à Paris souligne la gravité des enjeux. La communauté internationale continue de marcher sur un fil, cherchant à concilier le soutien à la défense de l'Ukraine et la prévention d'une confrontation directe et dangereuse entre grandes puissances.
Les résultats de ces réunions à Paris et à Bruxelles, ainsi que des négociations en cours, seront déterminants pour la prochaine phase de ce conflit.
Regardez la vidéo ci-dessous qui explique comment Trump a commencé à vendre des armes à Zelensky .
Cette vidéo provient de la chaîne The Prisoner sur Brighteon.com .
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