Il suffit que l’Afrique se libère de l’Occident pour...
De : https://rodlediazec.blogspot.com/
Si c’est à Napoléon le 1ᵉʳ que Macron
faisait référence en demandant au peuple français 100 jours – c'était au
mois d’avril – pour apaiser le climat de violence sociale qu’il a tant
contribué à installer, ses conseillers n’ont pas mesuré la portée d’une
telle idée.
N’est-ce pas au terme
de ces 100 jours que Napoléon gagna un billet sans retour pour
Sainte-Hélène en jouant à la guerre du côté de Waterloo ? Qu’on ne
ressorte pas l’affaire Grouchy, s’il vous plaît ! Ce maréchal de
l’Empire, gambadant dans la campagne voisine avec les forces qu’il
fallait pour prendre l’ennemi à revers, où se déroulait un drame d’une
portée historique inouïe, insouciant et admirant le paysage champêtre,
pendant que son Maître se faisait proprement charcuter par la
coalition ?
Et dire que si Grouchy avait fait diligence, c'est une tout autre histoire qu’on lirait dans les manuels scolaires !
Il
y a des signes du destin qui ne trompent pas ! Encore faut-il leur
donner un coup de main.
Les étoiles naissent et meurent dans un éclat. En ce qui concerne Manu,
ni éclat ni étincelle, mais un misérable néant ! Même pas besoin de
souffler dessus pour que ça s’éteigne.
Et
pourtant, cela fait deux quinquennats que le peuple supporte le faux
frère, le faux président et le vrai traître !
Dans un péplum, il aurait tenu haut la main le rôle du félon, tapi dans
l’ombre, attendant son frère de sang pour lui porter le coup de poignard
fatal !
Dernière affaire en
date, l’Afrique. Pour des raisons liées à l’essence même du
colonialisme, nous n’avons jamais fait avec l’Afrique autre chose
qu’entretenir une relation de maître à subalterne. Quand un chef d’État
se faisait élire, c’était la France qui le désignait, ce qui était aux
antipodes de la souveraineté d’un pays libre, comme trop souvent
proclamé, étant donné que l’heureux élu n’était que l’otage de la
Françafrique. Un pion qu’on déplace ou on supprime sur l’échiquier.
Après
l’épisode malien, où l’attitude du président puait l’insolence, se
posant en donneur de leçons, voici que le Niger est sur le point
d’échapper au « contrôle » français pour se retrouver du côté russe, qui te cajole ça que c’est misère à voir !
Cela serait catastrophique pour l’économie française qui se vantait pourtant d’avoir porté un « coup fatal » à l’ennemi Poutine avec nos ridicules sanctions économiques.
À
force de faire le mariole pour plaire à l’Empire anglo-saxon, c'est le
peuple tout entier qui se retrouve dans la mouise !
Emmanuel Macron n’est pas un président, c’est un chef de meute au
service d’un Maître à qui il lèche la main, lequel l’abandonnera sur le
bord de la route quand il le jugera bon.
Même
si ce larbin n’est pas seul responsable de ce qui nous arrive, parmi
ceux qui l’ont précédé dans la fonction, il est celui qui s’est porté
candidat pour enfoncer le clou !
Dernier
exemple en date, le Niger. À ce qu’il paraît, ce dingue a chopé une
colère homérique, jetant la responsabilité des événements (qu'il
n'aurait pas vu venir) sur les services secrets français, qui, à
l’instar de la diplomatie, sont quasiment à la rue par sa seule faute.
Il faut bien se défouler pour cacher son double jeu, à moins qu’il ne
s’agisse ici d’un cas d’extrême nullité !
À
l’heure actuelle, j'ignore si russes et chinois changeront quelque
chose au destin de l’Afrique, s’ils sont là pour l’aider à s’affranchir
définitivement ou à remplacer un colonialisme par un autre. En ce qui
concerne Poutine, je crois qu’il est sincère. En revanche, les chinois
m’inspirent au minimum une certaine appréhension…
Le
fait est que les propos de Poutine concernant l’Europe et l’atlantisme
effréné des dirigeants de UE, résonnent comme le glas sous un soleil de
plomb. Je cite de mémoire : « Il suffit que l’Afrique se libère de l’Occident pour que l’Europe meure... »
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