"Là où il y a la peur de parler, il n'y a pas de démocratie", rappelle le Dr Benoît Ochs
Abandon du soin médical au temps du Covid, balance bénéfice/risque des vaccins : "Là où il y a la peur de parler, il n'y a pas de démocratie", rappelle le Dr Benoît Ochs
DEBRIEFING - Au Luxembourg, plus de 170 médecins ont apporté leur soutien - sans souhaiter s'exposer publiquement - au Dr Benoît Ochs. Ce Français d'origine, un médecin généraliste qui s'est installé au Grand-Duché, a remis en cause la gestion politico-sanitaire de la Covid. Il a notamment pris position contre le programme de vaccination anti-Covid-19 des enfants. Mis en accusation et condamné dans un premier temps pour ses propos par la justice du Luxembourg, avant d'être rétabli dans ses droits de praticien de santé, il reste plongé au cœur d'une bataille juridique. Dans ce débriefing, nous revenons avec lui sur les détails de cette affaire qui illustre le sort réservé durant la crise sanitaire aux médecins qui ont osé s'élever contre la doxa du Covid.
En effet, lors de sa première condamnation, le docteur Ochs a été
confronté à un juge qui ne s'est pas privé de le qualifier publiquement
de "complotiste", déclarant ne pas vouloir lire le dossier.
Selon le magistrat, le docteur se serait appuyé sur des croyances et non pas des faits scientifiques. Pourtant, ce dernier ne s'est réclamé que du principe de la balance bénéfice/risque, relative à la prise de n'importe quel médicament, en l'occurrence un vaccin.
Benoît Ochs se présente comme un "simple médecin" et un "lanceur d'alerte" qui prône "l'humilité". Il rappelle que "le suivi médical est très important" afin de diminuer la mortalité liée à la maladie du Covid. "Le confinement et la quarantaine à domicile ont été une catastrophe sur le plan de la politique médicale", lance-t-il.
À ses yeux, il s'est imposé une forme de "non assistance à personne en danger 'légale'" observable dans le protocole qui précisait "la conduite à tenir" vis-à-vis des quarantaines : les patients qui développaient des formes graves de la maladie ont été envoyés bien trop tard à l'hôpital, alors que des traitements étaient disponibles. Les médecins ne pouvaient même pas avoir accès aux malades.
C'est cela qui selon lui a entraîné un renoncement au principe du soin. "On a attendu que les situations s'aggravent", résume le docteur qui considère son premier jugement comme "politique".
Le Dr Benoît Ochs aborde dans le détail la question des effets secondaires des vaccins anti-Covid-19, dont le problème désormais établi scientifiquement des myocardites qui peuvent être développées suite aux injections.
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