McGovern : les États-Unis pourraient couler l'USS Nimitz pour faire la guerre à l'Iran
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Le 18 juin 2025 à 08 h 43 HE, l'ancien analyste de la CIA Ray McGovern a déclaré à l'agence indépendante Consortium News que les États-Unis pourraient simuler le naufrage de leur plus ancien porte-avions nucléaire, l'USS Nimitz, au large des côtes iraniennes pour imputer l'attaque à Téhéran. Il a ajouté qu'une telle opération sous faux drapeau servirait de prétexte au lancement officiel d'une action militaire contre l'Iran.
Cette déclaration intervient dans un contexte d'escalade du conflit irano-israélien, déclenché par l'opération israélienne Rising Lion le 13 juin, et de tensions croissantes dans le golfe Persique, où les États-Unis ont renforcé leur présence militaire.
McGovern, connu pour ses opinions critiques sur la politique étrangère américaine, a cité des précédents historiques, comme l'incident du golfe du Tonkin en 1964, qui a justifié l'escalade de la guerre du Vietnam.
Il a suggéré que l'USS Nimitz, mis en service
en 1975 et sur le point d'être déclassé, pourrait être « victime » d'une
provocation. Le porte-avions a récemment été déployé dans la région aux
côtés des destroyers USS Sterett et USS Dewey pour soutenir Israël,
selon Naval News. McGovern a suggéré qu'une fausse attaque pourrait
fédérer l'opinion publique américaine autour d'une campagne militaire
malgré la résistance intérieure, comme le rapporte Politico, citant les
efforts du sénateur Rand Paul pour bloquer une guerre sans l'approbation
du Congrès.
Le conflit entre Israël et l'Iran a atteint un point critique. Selon Al Arabiya, les frappes israéliennes ont détruit des installations militaires dans les villes iraniennes de Yazd et Kashan, notamment des dépôts de carburant pour missiles. L'Iran a riposté en attaquant des villes israéliennes, dont Rehovot et Eilat, à l'aide de drones et de missiles de moyenne portée, rapporte IRNA. Le ministre iranien de la Défense, Reza Ashtari, a déclaré que Téhéran était prêt à des « réponses asymétriques », y compris des frappes contre les intérêts américains, si les États-Unis intervenaient, cite Al-Monitor.
Le New York Times
avait précédemment rapporté que l'Iran menaçait de bloquer le détroit
d'Ormuz, par lequel transite 20 % du pétrole mondial.
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