« La guerre, c'est la paix ». Occulter la vérité. Fake News et Troisième Guerre mondiale. Les dangers d'une guerre nucléaire.
https://www.globalresearch.ca/fake-news-and-world-war-iii/5631417
Ce texte (publié initialement le 8 mars 2018) présente une évaluation censurée par les moteurs de recherche. N'hésitez pas à le transmettre à vos amis et collègues, ainsi qu'à le publier sur d'autres médias et blogs.
La menace d'une Troisième Guerre mondiale est réelle, mais aucun mouvement pacifiste n'est en vue. Aux États-Unis, au Canada et dans l'Union européenne, le mouvement pacifiste est en déclin, ignorant les implications plus vastes d'une guerre nucléaire.
C'est pourquoi, chers lecteurs, nous faisons appel à votre soutien. Créez des réseaux communautaires, diffusez l'information et mobilisez-vous au niveau local.
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Nous nous trouvons à un carrefour dangereux de notre histoire.
Les dangers d’une troisième guerre mondiale sont systématiquement occultés par les médias.
Un monde de fantaisie imprègne les médias grand public qui soutiennent tacitement la conduite d’une guerre nucléaire comme une tentative de rétablissement de la paix.
La Troisième Guerre mondiale est fatale. Albert Einstein avait compris les dangers d'une guerre nucléaire et l'extinction de la vie sur Terre, qui a déjà commencé avec la contamination radioactive résultant de l'uranium appauvri, sans parler de Fukushima.
« Je ne sais pas avec quelles armes la Troisième Guerre mondiale sera menée, mais la Quatrième Guerre mondiale sera menée avec des bâtons et des pierres. »
Les médias, les intellectuels, les scientifiques et les politiciens, en chœur, occultent la vérité indicible, à savoir que la guerre utilisant des ogives nucléaires détruit l’humanité.
Les « fake news » sont devenues des « real news ».
Et les « Real News » des médias en ligne indépendants sont désormais qualifiées de propagande russe.
À leur tour, les médias indépendants (dont Global Research) sont l’objet de censure via les moteurs de recherche et les réseaux sociaux.
Nous sommes confrontés à une guerre contre la vérité. Les reportages objectifs sur les dangers d'une troisième guerre mondiale sont étouffés. Pourquoi ?
L'avenir de l'humanité est en jeu. Le danger d'une annihilation nucléaire ne fait pas la une des journaux.
Le consensus qui se dégage parmi les planificateurs de guerre du Pentagone est qu’une Troisième Guerre mondiale est « gagnable ».
La guerre nucléaire comme « instrument de paix »
Les concepts sont bouleversés. La folie politique l'emporte.
Un discours diabolique se déploie. Les armes nucléaires tactiques dites « plus utilisables » (B61-11, B61-12), dont la puissance explosive est comprise entre un tiers et douze fois celle d'une bombe d'Hiroshima, sont présentées (par des experts scientifiques sous contrat avec le Pentagone) comme des bombes « pacificatrices », « inoffensives pour la population civile environnante car l'explosion est souterraine ».
Ce sont ces armes qui sont envisagées pour être utilisées contre la Corée du Nord (ou l'Iran) dans ce que le Pentagone décrit comme une « opération sanglante », avec des pertes civiles limitées. Et les grands médias applaudissent.
Fake News : ces bombes nucléaires sont des armes de destruction massive. Le concept du « Nez sanglant » (« sans danger pour les civils ») est une « fake news ».
N’oublions pas que lorsque la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima (voir image ci-dessous), 100 000 personnes sont mortes dans les sept premières secondes suivant l’explosion.
Il va sans dire que les armes nucléaires actuelles sont bien plus avancées que celles larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945.
Quand la guerre se transforme en paix, le monde est bouleversé. Toute conceptualisation devient impossible. La folie l'emporte. Les institutions gouvernementales sont criminalisées, tout comme les médias.
Le Pentagone et l'OTAN battent le tambour de la guerre. L'enjeu est une campagne médiatique mondiale de désinformation en faveur d'une Troisième Guerre mondiale, qui mènerait presque inévitablement à l'anéantissement nucléaire.
Selon les mots de Fidel Castro : « Dans une guerre nucléaire, les « dommages collatéraux » seraient la vie de toute l’humanité ».
« L’utilisation d’armes nucléaires dans une nouvelle guerre signifierait la fin de l’humanité. …
Il existe aujourd'hui un risque imminent de guerre avec l'utilisation de ce type d'armes et je n'ai pas le moindre doute qu'une attaque des États-Unis et d'Israël contre la République islamique d'Iran évoluerait inévitablement vers un conflit nucléaire mondial.
…
Il y aurait des « dommages collatéraux », comme l’affirment toujours les dirigeants politiques et militaires américains, pour justifier la mort de personnes innocentes.
Dans une guerre nucléaire, les « dommages collatéraux » seraient la vie de toute l’humanité.
Ayons le courage de proclamer que toutes les armes nucléaires ou conventionnelles, tout ce qui sert à faire la guerre, doit disparaître ! » ( Texte intégral et enregistrement vidéo , octobre 2010 Entretien avec Fidel Castro par Michel Chossudovsky)
Quand le mensonge devient vérité, il n’y a pas de retour en arrière.
Lorsque la guerre est présentée comme une entreprise humanitaire approuvée par la communauté internationale autoproclamée, le pacifisme et le mouvement anti-guerre sont criminalisés. Pourtant, il convient de noter qu’au cours des 15 dernières années, le mouvement anti-guerre est devenu en grande partie défunt, les organisations de la société civile ont été cooptées.
Comment inverser la tendance : une campagne de contre-propagande populaire et cohérente
La route à suivre
Il n'existe pas de solution simple. Il est nécessaire de développer un vaste réseau populaire qui cherche à neutraliser les schémas d'autorité et de prise de décision liés à la guerre. Ce n'est en aucun cas une tâche facile et directe.
Ce réseau serait établi à l'échelle nationale et internationale, à tous les niveaux de la société, dans les villes et les villages, sur les lieux de travail et dans les paroisses. Les syndicats, les organisations d'agriculteurs, les associations professionnelles, les associations d'entreprises, les syndicats étudiants, les associations d'anciens combattants et les groupes religieux seraient appelés à intégrer la structure organisationnelle antiguerre. Il est crucial que ce mouvement s'étende aux forces armées afin de briser la légitimité de la guerre parmi les militaires, hommes et femmes.
La première tâche serait de désactiver la propagande de guerre par une campagne efficace contre la désinformation médiatique (y compris le soutien aux médias indépendants et alternatifs en ligne).
Les médias institutionnels seraient directement mis en cause, ce qui conduirait au boycott des principaux organes d'information, responsables de la diffusion de la désinformation dans la chaîne d'information. Cette démarche nécessiterait un processus parallèle au niveau local, visant à sensibiliser et à éduquer les citoyens sur la nature de la guerre et de la crise mondiale, ainsi qu'à diffuser efficacement l'information grâce à un réseautage performant, à des médias alternatifs sur Internet, etc. Elle nécessiterait également une vaste campagne contre les moteurs de recherche impliqués dans la censure des médias pour le compte du Pentagone.
Créer un tel mouvement, qui remet en cause avec force la légitimité des structures de l'autorité politique, n'est pas chose aisée. Cela exigerait un degré de solidarité, d'unité et d'engagement sans précédent dans l'histoire mondiale. Il faudrait briser les barrières politiques et idéologiques au sein de la société et agir d'une seule voix . Il faudrait également, à terme, destituer les criminels de guerre et les inculper pour crimes de guerre.
Abandonner le champ de bataille : refuser de se battre
Le serment militaire prêté au moment de l'intronisation exige un soutien et une allégeance indéfectibles à la Constitution américaine, tout en exigeant que les troupes américaines obéissent aux ordres de leur président et de leur commandant en chef :
« Moi,____________, jure solennellement (ou affirme) que je soutiendrai et défendrai la Constitution des États-Unis contre tous les ennemis, étrangers et nationaux ; que j'y porterai sincèrement allégeance ; et que j'obéirai aux ordres du Président des États-Unis et à ceux des officiers qui me sont subordonnés, conformément aux règlements et au Code uniforme de justice militaire. Ainsi Dieu me soit en aide. »
Le président et commandant en chef a violé de manière flagrante tous les principes du droit national et international. Ainsi, prêter serment d'« obéir aux ordres du président » revient à violer plutôt qu'à défendre la Constitution américaine.
Le Code uniforme de justice militaire (UCMJ), article 809.ART.90 (20), précise que le personnel militaire doit obéir à « l'ordre légitime de son supérieur », article 891.ART.91 (2), à « l'ordre légitime d'un adjudant », article 892.ART.92 (1), à « l'ordre général légitime » et article 892.ART.92 (2), à « l'ordre légitime ». Dans chaque cas, le personnel militaire a l'obligation et le devoir d'obéir uniquement aux ordres légitimes et a même l'obligation de désobéir aux ordres illégaux, y compris les ordres du président qui ne sont pas conformes à l'UCMJ. L'obligation morale et légale incombe à la Constitution des États-Unis et non à ceux qui donneraient des ordres illégaux, surtout si ces ordres sont en violation directe de la Constitution et de l'UCMJ. (Lawrence Mosqueda, Avis aux troupes américaines : Devoir de désobéir à tous les ordres illégaux,
http://www.globalresearch.ca/articles/MOS303A.html ,
Voir aussi Michel Chossudovsky, « Nous, le peuple, refusons de nous battre » : Abandonnons le champ de bataille ! 18 mars 2006 )
Le commandant en chef est un criminel de guerre.
Selon le principe 6 de la Charte de Nuremberg :
« Le fait qu’une personne [par exemple les troupes de la coalition] ait agi conformément à l’ordre de son gouvernement ou d’un supérieur ne la dégage pas de sa responsabilité en vertu du droit international, à condition qu’un choix moral lui ait été effectivement possible. »
Rendons ce « choix moral » possible pour les militaires américains, britanniques, canadiens et de la coalition États-Unis-OTAN.
Désobéissez aux ordres illégaux ! Abandonnez le champ de bataille ! … Refusez de combattre dans une guerre qui viole ouvertement le droit international et la Constitution américaine !
Mais ce n’est pas un choix que les hommes et les femmes enrôlés peuvent faire individuellement.
C’est un choix collectif et sociétal, qui nécessite une structure organisationnelle.
Partout aux États-Unis, en Grande-Bretagne, au Canada et dans tous les pays de la coalition, le nouveau mouvement anti-guerre doit aider les hommes et les femmes enrôlés à rendre possible ce choix moral, celui d’abandonner le champ de bataille en Irak et en Afghanistan, et maintenant en Syrie et au Yémen.
Ce ne sera pas une tâche facile. Des comités locaux doivent être mis en place aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Italie, au Japon et dans d'autres pays où des troupes sont engagées dans des opérations militaires dirigées par les États-Unis.
Nous appelons les associations d’anciens combattants et les collectivités locales à soutenir ce processus.
Ce mouvement doit démanteler la campagne de désinformation. Il doit inverser efficacement l'endoctrinement des troupes de la coalition, amenées à croire qu'elles mènent une « guerre juste » : « une guerre contre les terroristes », une guerre contre les Russes, qui menacent la sécurité de l'Amérique.
La légitimité de l’autorité militaire américaine doit être brisée.
Ce qui doit être réalisé :
- Révéler la nature criminelle de ce projet militaire,
- Brisons une fois pour toutes les mensonges et les faussetés qui soutiennent le « consensus politique » en faveur d’une guerre nucléaire préventive.
- Saper la propagande de guerre, révéler les mensonges des médias, inverser la tendance à la désinformation, mener une campagne cohérente contre les médias d'entreprise
- Briser la légitimité des va-t-en-guerre au pouvoir.
- Démanteler l’aventure militaire sponsorisée par les États-Unis et ses sponsors corporatifs.
- Ramenez les troupes à la maison
- Abroger l’illusion selon laquelle l’État s’engage à protéger ses citoyens.
- Dénoncer les « fausses crises » telles que la pandémie mondiale de grippe comme un moyen de détourner l’opinion publique des dangers d’une guerre mondiale.
- Défendre la vérité sur le 11 septembre. Révéler les mensonges qui se cachent derrière le 11 septembre et qui servent à justifier la guerre au Moyen-Orient et en Asie centrale sous le couvert de la « Guerre mondiale contre le terrorisme » (GMT).
- Exposer comment une guerre motivée par le profit sert les intérêts particuliers des banques, des entreprises de défense, des géants du pétrole, des géants des médias et des conglomérats de biotechnologie
- Défiez les médias d’entreprise qui occultent délibérément les causes et les conséquences de cette guerre,
- Révéler et prendre conscience de l’issue tragique et non dite d’une guerre menée avec des armes nucléaires.
- Appel au démantèlement de l'OTAN
- Mettre en œuvre la poursuite des criminels de guerre occupant de hautes fonctions
- Fermer les usines d’assemblage d’armes et mettre en œuvre la saisie des principaux producteurs d’armes
- Fermer toutes les bases militaires américaines aux États-Unis et dans le monde
- Développer un mouvement anti-guerre au sein des forces armées et établir des ponts entre les forces armées et le mouvement anti-guerre civil
- Faire pression avec force sur les gouvernements des pays membres et non membres de l’OTAN pour qu’ils se retirent du programme militaire mondial mené par les États-Unis.
- Développer un mouvement anti-guerre cohérent en Israël. Informer les citoyens israéliens des conséquences probables d'une attaque des États-Unis, de l'OTAN et d'Israël contre l'Iran.
- Confronter les groupes de pression pro-guerre, y compris les groupes pro-israéliens aux États-Unis.
- Démanteler l'État de sécurité intérieure et demander l'abrogation de la loi PATRIOT
- Appel à la suppression des militaires dans le maintien de l'ordre civil. Appel à l'application de la loi Posse Comitatus.
- Appel à la démilitarisation de l'espace et à l'abrogation de Star Wars
Les peuples de tout le pays, à l’échelle nationale et internationale, doivent se mobiliser contre ce programme militaire diabolique, l’autorité de l’État et de ses fonctionnaires doit être contestée avec force.
Cette guerre peut être évitée si les gens affrontent avec force leurs gouvernements, font pression sur leurs représentants élus, s’organisent au niveau local dans les villes, les villages et les municipalités, font passer le message, informent leurs concitoyens sur les implications d’une guerre nucléaire, initient des débats et des discussions au sein des forces armées.
Ce qu’il faut, c’est le développement d’un réseau populaire anti-guerre large et bien organisé qui remette en question les structures du pouvoir et de l’autorité, la nature du système économique, les énormes sommes d’argent utilisées pour financer la guerre, et la taille même de la soi-disant industrie de la défense.
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Ce qu’il faut, c’est un mouvement de masse qui remette en cause avec force la légitimité de la guerre, un mouvement populaire mondial qui criminalise la guerre.
Ce qu’il faut, c’est briser la conspiration du silence, exposer les mensonges et les distorsions des médias, confronter la nature criminelle de l’administration américaine et des gouvernements qui la soutiennent, son programme de guerre ainsi que son soi-disant « programme de sécurité intérieure » qui a déjà défini les contours d’un État policier.
Le monde se trouve à la croisée des chemins de la crise la plus grave de l'histoire moderne. Les États-Unis se sont lancés dans une aventure militaire, une « longue guerre », qui menace l'avenir de l'humanité.
Il est essentiel de placer le projet de guerre américain au cœur du débat politique, notamment en Amérique du Nord et en Europe occidentale. Les dirigeants politiques et militaires opposés à la guerre doivent adopter une position ferme, au sein de leurs institutions respectives. Les citoyens doivent s'opposer individuellement et collectivement à la guerre.
Nous appelons les peuples de tout le pays, d’Amérique du Nord, d’Europe occidentale, d’Israël, du monde arabe, de Turquie et du monde entier à se soulever contre ce projet militaire, contre leurs gouvernements qui soutiennent les guerres menées par les États-Unis et l’OTAN, contre les médias d’entreprise qui servent à camoufler les impacts dévastateurs de la guerre moderne.
L’agenda militaire soutient un système économique mondial destructeur, axé sur le profit, qui appauvrit de larges secteurs de la population mondiale.
Cette guerre est une pure folie.
Le mensonge doit être exposé pour ce qu’il est et ce qu’il fait.
Elle autorise le meurtre aveugle d’hommes, de femmes et d’enfants.
Elle détruit les familles et les individus. Elle détruit l'engagement des individus envers leurs semblables.
Elle empêche les gens d'exprimer leur solidarité envers ceux qui souffrent. Elle maintient la guerre et l'État policier comme seule voie de recours.
Il détruit à la fois le nationalisme et l’internationalisme.
Briser le mensonge, c’est briser un projet criminel de destruction mondiale, dans lequel la quête du profit est la force dominante.
Ce programme militaire axé sur le profit détruit les valeurs humaines et transforme les gens en zombies inconscients.
Inversons la tendance.
Défiez les criminels de guerre occupant de hautes fonctions et les puissants groupes de pression des entreprises qui les soutiennent.
Brisez l’inquisition américaine.
Saper la croisade militaire des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël.
Fermez les usines d’armement et les bases militaires.
Ramenez les troupes à la maison.
Les membres des forces armées doivent désobéir aux ordres et refuser de participer à une guerre criminelle.
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