La soumission des élites de l’UE - Macron - Merz - Starmer
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Suite du chapitre I - parties 1 (L’explosion des Nord Streams et la crise financière de 2008), 2 (la déstabilisation d'Atos), 3 (La cession du pôle énergie d’Alstom à General Electric), 4 (le cas Airbus et la prise de contrôle de Gemplus), 5 (Les entrées au capital ou collaborations de sociétés US /UK qui posent question) et 6 (Les cabinets d'avocats US, Palantir, la suspension du FCPA, le Cloud Act)
Chapitre II - partie 1 (In Q tel – CIA Labs - Prism - Pegasus – Palantir – Chiliad et la famille Maxwell), partie 2 (l'unité 8200) et partie 3 (Darktrace, Main Core et le logiciel PROMIS et pourquoi le gouvernement US constitue-t-il un réseau d’usines pharmaceutiques avec la CIA ?)
Chapitre III : La soumission des élites de l’UE, de la Grande-Bretagne et la mise en place de pions au service d'intérêts privés anglo-saxons et israéliens - partie 1 (L'Ukraine), partie 2 (Blackrock), partie 3 (Salamé-Glucksmann), partie 4 (George Soros), partie 5 (Macron)
Partie 6
- Emmanuel Macron et Rothschild (BlackRock)
A 32 ans Emmanuel Macron devient associé-gérant chez Rothschild. Pour beaucoup, cette propulsion éclair reste un mystère car son passage chez Rothschild n’a été marqué que par un seul deal important apporté sur un plateau par la commission Attali. Il faut rappeler que c’est en 2008 que Jacques Attali et Serge Weinberg présentent Emmanuel Macron à François Henrot bras droit de David de Rothschild, ami de George Soros et membre de la French American Foundation (gérée par la CIA).
Il est intéressant également de comparer la déclaration de patrimoine d’Emmanuel Macron à son arrivée à l’Elysée avec la politique de rémunération de la Banque.
- Friedrick Merz (chancelier allemand) et BlackRock (Rothschild)
Friederick
Merz est le nouveau chancelier allemand élu le 6 mai 2025. Il a été
antérieurement employé par le gestionnaire d’actifs BlackRock qui serait
l’un des grands bénéficiaires du programme ReArm Europe.
Il se
trouve qu’entre 2016 et 2020, Merz a été président du conseil de
surveillance de la filiale allemande de BlackRock. Pour Berlin
aujourd’hui, la ReArm Europe se décline avec les États-Unis. L’allemand
Rheinmetall, partenaire clé de Lockeed Martin depuis 2023 pour fabriquer
une version européenne du lance-roquettes multiples Himars, et
l’américain Anduril Industries ont annoncé en cet été 2025 un
partenariat pour développer des systèmes aériens autonomes pour la
défense européenne. Le fabriquant de munitions et de véhicules blindés
va intégrer dans son offre une version européenne des missiles de
croisière Barracuda et des drones Fury d’Anduril et se donner la
possibilité de recourir aux moteurs pour missiles de la société US. Mais
cette stratégie de Rheinmetall en Europe déconcerte à un moment où le
vieux continent communique sur son besoin de souveraineté.
Il est à
noter également qu’en juin 2025, Saab a également retenu Anduril pour
lui fournir des moteurs pour missiles et que MBDA Allemagne est un
partenaire historique du groupe US Raytheon et fabrique des missiles
Patriot sur son site bavarois de Schrobenhausen.
Compte tenu de la
prévision de croissance du budget allemand de la défense d’ici 2029, les
groupes d’armement allemands risquent de devenir des acteurs majeurs
européens, d’où l’importance de leurs choix en matière de souveraineté.
- Keir Starmer (Premier Ministre britannique) / Rothschild / la Commission trilatérale (CIA)
Keir
Starmer a rejoint un groupe international étroitement lié aux services
de renseignement américains et britanniques alors qu'il servait dans le
cabinet fantôme de Jeremy Corbyn, a découvert Declassified. La
Commission trilatérale se décrit comme une « organisation mondiale
composée de membres » qui cherche à « discuter et proposer des solutions
à certains des problèmes les plus complexes du monde ». Ses réunions
sont strictement confidentielles. Fondée en 1973 par le banquier
milliardaire David Rockefeller, il s'agissait d'un réseau de relations
entre les élites américaines, européennes et japonaises. Rockefeller
était alors proche des dirigeants de la CIA.
Les registres d'adhésion
consultés par Declassified montrent que Starmer a rejoint la Commission
trilatérale à un moment donné entre mars 2017 et octobre 2018, puis l'a
quittée entre avril 2021 et juin 2022. Dans la dernière liste des
membres de la Commission trilatérale, Starmer figure parmi les cinq
anciens membres européens désormais au service de la fonction publique.
La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, est également
mentionnée sur cette liste.
La Commission compte depuis longtemps
parmi ses membres des représentants de la communauté du renseignement
américain. Durant son mandat, Starmer a entre autres travaillé aux côtés
de plusieurs directeurs de la CIA dont David Petraeus, directeur de
2011 à 2012 (organisateur de l’Opération « Timber Sycamore », trafic
d’armes impliquant au moins 17 gouvernements comme mentionné
précédemment) et employé par la suite par KKR (cf Emmanuel Macron et
KKR).
Keir Starmer est également un membre actif avec sa femme et ses
enfants de la synagogue londonienne en lien avec Lady Lynn de
Rothschild, qui est elle-même très proche de Lord Peter Madelson,
principal conseiller de Keir Starmer au même titre que l’était Jeffrey
Epstein.
- Blackstone (Rothschild)
Blackstone,
tout comme BlackRock dont il serait administrateur, est un acteur du «
private equity » lié à la famille Rothschild. Comme nous avons vu
précédemment, il y a des intérêts communs de ces entités avec la CIA.
En
juin 2025, Blackstone, un des plus grands gestionnaire d’actifs
alternatifs au monde avec plus de 1 000 milliards de dollars d’actifs
sous gestion et le plus grand gestionnaire de fonds immobiliers
européens (et parmi les plus rentables), a annoncé son intention
d’investir jusqu’à 500 milliards de dollars en Europe au cours des dix
prochaines années notamment avec le Royaume-Uni comme base. Tout ceci
est proposé comme une occasion unique d’émerger comme un bloc alternatif
aux États-Unis et, compte tenu des éléments énoncés dans le premier
paragraphe ci-dessus, semble être un leurre d’indépendance face aux
velléités anglo-saxonnes, les actifs européens restant une proie
alléchante pour ceux-ci.
Partie 7 à suivre
L'auteur, Anne Philippe, est spécialiste en intelligence économique et en relations internationales et diplômée de l’Université Panthéon-Assas. Elle a beaucoup voyagé notamment en Europe dans le cadre de ses activités professionnelles. Economiste et financière de formation, elle s’est intéressée très tôt au droit international et aux crises financières en particulier celle de 2008
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