La soumission des élites de l’UE - Emmanuel Macron
France-SoirSuite du chapitre I - parties 1 (L’explosion des Nord Streams et la crise financière de 2008), 2 (la déstabilisation d'Atos), 3 (La cession du pôle énergie d’Alstom à General Electric), 4 (le cas Airbus et la prise de contrôle de Gemplus), 5 (Les entrées au capital ou collaborations de sociétés US /UK qui posent question) et 6 (Les cabinets d'avocats US, Palantir, la suspension du FCPA, le Cloud Act)
Chapitre II - partie 1 (In Q tel – CIA Labs - Prism - Pegasus – Palantir – Chiliad et la famille Maxwell), partie 2 (l'unité 8200) et partie 3 (Darktrace, Main Core et le logiciel PROMIS et pourquoi le gouvernement US constitue-t-il un réseau d’usines pharmaceutiques avec la CIA ?)
Chapitre III : La soumission des élites de l’UE, de la Grande-Bretagne et la mise en place de pions au service d'intérêts privés anglo-saxons et israéliens - partie 1 (L'Ukraine), partie 2 (Blackrock), partie 3 (Salamé-Glucksmann), partie 4 (George Soros)
Partie 5 : Emmanuel Macron
- McKinsey / CIA
Début janvier 2025, les juges français commencent sérieusement à s’intéresser au rôle de Mc Kinsey (cabinet de conseil en stratégie) dans les campagnes présidentielles 2017 et 2022 du chef de l’État français ainsi qu’au début de sa relation avec le cabinet US (appelé couramment « La firme » ce qui n’est pas sans rappeler une référence potentielle à la Scientologie).
Les soupçons des juges portent sur un potentiel renvoi d’ascenseur entre le camp macroniste et McKinsey, qui a travaillé pour l’État au moment où plusieurs de ses salariés se sont mobilisés pour l’avenir politique d’Emmanuel Maron. Après l’arrivée d’Emmanuel Macron à Bercy en août 2014, la filiale française de McKinsey avait notamment décidé d’offrir des prestations pro bono, sans contrat ni rémunération, au ministre de l’Économie. Tandis qu’au même moment, plusieurs membres du cabinet US ont participé, tout aussi gracieusement, au lancement du mouvement En marche qui allait servir de tremplin au futur candidat à l’élection présidentielle.
Réforme des retraites, gestion de la campagne de vaccination contre le Covid-19, campagnes électorales... McKinsey est le fil rouge de la politique menée par Emmanuel Macron depuis son arrivée à l'Élysée, d’après l'enquête diffusée par France 2 dans le cadre de son magazine Cash Investigation, "McKinsey, une firme au cœur du pouvoir".
Outre les honoraires pharamineux versés par la suite au cabinet US, on peut s’interroger sur le but de l’aide apportée par McKinsey et notamment par Karim Tajeddine pour faire gagner la présidentielle 2017 à Emmanuel Macron (plus d’une vingtaine de réunions se succèdent de septembre 2015 à février 2016, qui se déroulent parfois à Bercy parfois dans les locaux de McKinsey), poursuit le magazine.
C’est dans ce cadre, qu’il faut rappeler que la CIA depuis 2015 est partenaire du cabinet McKinsey qui a réorganisé l’agence sous le mandat de John Brennan et l’administration Obama (l’organisation de la CIA, le service de renseignement extérieur des États-Unis, a versé 10 millions d’euros à McKinsey pour sa réorganisation).
Les liens entre McKinsey et la CIA s’étendent en 2019 avec l’arrivée de Dawn Scalici (ancienne de la CIA pendant trente-trois ans) qui a pris les fonctions de directrice des audits (head of diligence) chez McKinsey.
L’autre relais de ces organisations est Joel Benenson, qui a formé Emmanuel Macron. Il est le fondateur et PDG du Benenson Strategy Group et a été le stratège principal d’Hillary Clinton, qui pourrait elle-même être proche de la Scientologie.
- Emmanuel Macron et KKR
Emmanuel Macron a été élu à la Présidence française en grande partie également avec le soutien d’Henry Kravis, de son épouse Marie-José Kravis et de KKR (Kohlberg Kravis Roberts & Co.) dont Henry Kravis est un des fondateurs et qui est accusée, entre autres, de financer Al Qaeda et Daesh. Les Kravis sont des soutiens indéfectibles du Parti Républicain US.
KKR est un gigantesque fonds d’investissement. Le KKR Global Institute a été créé en 2014 et il a comme président le général David Petraeus, ancien directeur de la CIA et organisateur de l’Opération « Timber Sycamore » (trafic d’armes impliquant au moins 17 gouvernements).
Le directeur de KKR, Henry Kravis —dont l’épouse est administratrice du Groupe de Bilderberg—, est le principal financier occulte du président français, Emmanuel Macron. Initialement, le financement de « En Marche » n’est pas contrôlé. C’est une simple association qui peut recevoir des dons de l’étranger et les noms des donateurs ne sont pas transmis à l’administration française.
C’est le couple Kravis qui a introduit Emmanuel Macron au club de Bilderberg (créé par la CIA et le MI6) et qui aurait choisi son Premier Ministre, Edouard Philippe. À ce titre, le Président français a une lourde dette envers le patron de la société financière globale US qu’il a connu à ces débuts à travers la French American Foundation et le German Marshall Fund of the United States.
On notera que KKR et BlackRock ont des liens capitalistiques : « BlackRock, Inc. accroît sa participation dans KKR & Co Inc avec une importante acquisition d'actions le 31 décembre 2024» (Actualités GuruFocus)
Partie 6 à suivre
L'auteur, Anne Philippe, est spécialiste en intelligence économique et en relations internationales et diplômée de l’Université Panthéon-Assas. Elle a beaucoup voyagé notamment en Europe dans le cadre de ses activités professionnelles. Economiste et financière de formation, elle s’est intéressée très tôt au droit international et aux crises financières en particulier celle de 2008.
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