Les menaces d'Israël contre le Yémen
Attaque biologique imminente ? Le ministre israélien de la Défense met en garde le Yémen contre l'arrivée d'une « épidémie des premiers-nés ».
Le ministre israélien de la Défense, Katz, a lancé une menace stupéfiante au Yémen : « Aujourd'hui, nous avons fait venir sur les Houthis un fléau de ténèbres et de tristesse – il y aura aussi un fléau des premiers-nés. »
Cette menace a été proférée, par écrit, sur les réseaux sociaux comme indiqué ci-dessous :
Une « plaie des premiers-nés » semble faire référence au livre biblique de l’Exode.
La plaie des premiers-nés fut la dixième et dernière plaie infligée à l'Égypte dans le récit biblique de l'Exode. Elle entraîna la mort de tous les premiers-nés mâles , humains et animaux, en Égypte, tandis que les premiers-nés israélites furent épargnés, protégés par le sang d'un agneau sur les montants de leurs portes, un rituel appelé Pessah. Cet événement est décrit dans Exode 11 et 12.
Aspects clés de la peste :
Jugement divin :
La peste était un acte direct de Dieu, démontrant son pouvoir sur Pharaon et les dieux égyptiens.
Universalité:
La peste a touché tous les niveaux de la société égyptienne, du premier-né du roi au premier-né du prisonnier le plus humble.
Distinction:
Les Israélites reçurent l’ordre de sacrifier un agneau, d’en étaler le sang sur les montants de leurs portes et de manger l’agneau rôti, ce qui ferait que Dieu « passerait par-dessus » leurs maisons, épargnant ainsi leurs premiers-nés.
Pâques :
L'événement de la délivrance des Israélites est commémoré par la fête juive de la Pâque.
Conséquence:
La peste a conduit Pharaon à libérer finalement les Israélites de l’esclavage.
Importance:
La peste a mis l’accent sur la souveraineté de Dieu, a souligné l’importance de la foi et de l’obéissance et a servi de puissante démonstration de la puissance et de la justice de Dieu.
La plaie des premiers-nés est un événement central dans le récit de l'Exode, marquant un tournant dans la libération des Israélites d'Égypte et établissant les bases de la fête de la Pâque.
Opinion éditoriale de Hal Turner
Contrairement à l'Exode, où l'Égypte tenait les Israélites en esclavage, cette fois, les rôles sont inversés : Israël prend la terre de quelqu'un d'autre par la force et inflige de grands dommages et la mort à ces personnes, pour réaliser le vol de terre.
Que le ministre de la Défense Katz fasse une telle déclaration est stupéfiant ; Dieu lui avait-il prévenu qu'une telle chose allait se produire ? Ou, plus vraisemblablement, ce « ministre de la Défense » odieux, arrogant et apparemment psychotique a-t-il évoqué cette menace en pensant à une attaque aux armes biologiques ?
Israël n’est ni signataire ni État partie à la Convention sur les armes biologiques (CAB), ce qui signifie qu’il n’a pas signé ni ratifié le traité qui interdit le développement, la production et le stockage d’armes biologiques.
Bien qu’Israël n’ait pas publié de déclaration politique sur le contrôle des armes biologiques, l’Institut israélien de recherche biologique (IIBR) est connu pour ses recherches sur les vaccins et les antidotes, mais la nature exacte de ses capacités potentielles en matière d’armes biologiques reste un sujet de spéculation internationale.
Alors, comment une « plaie des premiers-nés » pourrait-elle s'abattre sur le Yémen ? À moins qu'Israël ne soit enclin à utiliser des armes biologiques ?
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