La soumission des élites de l’UE - Sarkozy - Carlyle - Bilderberg
 
 France-Soir
 France-SoirCe
 mois d’août, nous vous proposons une série quotidienne consacrée à un 
enjeu majeur mais souvent méconnu : la guerre économique mondiale avec 
les stratégies d’espionnage qui l’accompagnent. Anne Philippe nous 
dévoile les logiques de domination économique à l’œuvre entre grandes 
puissances, avec un éclairage particulier sur les relations troubles 
entre les États-Unis et Israël, l’influence croissante des services de 
renseignement dans les décisions économiques, et l’effacement 
préoccupant de l’Union Européenne face à cette dynamique.
À travers 
les faits et une lecture géopolitique rigoureuse, cette série vise à 
dévoiler les rouages d’un affrontement invisible, où les intérêts 
économiques, les technologies sensibles et les données stratégiques 
deviennent des cibles.
Retrouvez-nous chaque jour de la semaine de ce mois d’août pour une nouvelle publication éclairante.
Suite du chapitre I - parties 1 (L’explosion des Nord Streams et la crise financière de 2008), 2 (la déstabilisation d'Atos), 3 (La cession du pôle énergie d’Alstom à General Electric), 4 (le cas Airbus et la prise de contrôle de Gemplus), 5 (Les entrées au capital ou collaborations de sociétés US /UK qui posent question) et 6 (Les cabinets d'avocats US, Palantir, la suspension du FCPA, le Cloud Act)
Chapitre II - partie 1 (In Q tel – CIA Labs - Prism - Pegasus – Palantir – Chiliad et la famille Maxwell), partie 2 (l'unité 8200) et partie 3 (Darktrace, Main Core et le logiciel PROMIS et pourquoi le gouvernement US constitue-t-il un réseau d’usines pharmaceutiques avec la CIA ?)
Chapitre III : La soumission des élites de l’UE, de la Grande-Bretagne et la mise en place de pions au service d'intérêts privés anglo-saxons et israéliens - partie 1 (L'Ukraine), partie 2 (Blackrock), partie 3 (Salamé-Glucksmann), partie 4 (George Soros), partie 5 (Macron), partie 6 (Macron - Merz - Starmer)
Partie 7
- Nicolas Sarkozy, la CIA et Carlyle (paravent de la CIA )
En
 1977 , Pal Sarkozy (le père de Nicolas Sarkozy) se sépare de sa seconde
 épouse et belle-mère de Nicolas, Christine de Ganay,. Cette dernière 
épouse Franck Wisner Junior et s’installe avec lui aux USA. Les 
fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il est clair 
qu’il y joue un rôle important. Nicolas Sarkozy, qui reste très proche 
de sa belle-mère et de son demi-frère (Pierre-Olivier), commence à se 
tourner alors vers les Etats-Unis où il bénéficie des programmes de 
formation du département d’État US.
A Washington, Franck Wisner Junior est nommé responsable de la planification politique au département de la Défense et le jeune Nicolas Sarkozy se rapproche également à cette époque du courant Rothschild. Bien avant la crise irakienne, Franck Wisner Jr et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy sera nommé Ministre de l’Intérieur d’où il contrôle les préfets et le renseignement intérieur entre autres.
Il
 sera investi par la suite Président de la République avec l’aide de 
Dominique Strauss-Kahn (qui donnait des cours à l’université de Stanford
 et qui y avait été embauché par Condoleezza Rice) . On retrouve autour 
du nouveau gouvernement Sarkozy quatre hommes sur lequel le Président 
s’appuie :
-    Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Elysée.
-    François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild
-    Jean-Louis
 Lévitte, conseiller diplomatique (relevé antérieurement de ses 
fonctions précédentes par Jacques Chirac, car jugé trop proche de George
 Bush)
-    Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Il est chargé des 
services de renseignement. Il est l’ancien Grand Maître du Grand Orient 
de France (obédience maçonnique française non régulière) et ancien n°2 
de la National Security Agency états-unienne en Europe.
Franck Wisner Jr, qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner (lié à la National Endowment for Democracy et éventuellement au financement de la CIA à travers la production de pavot en Afghanistan dont la drogue est écoulée principalement en Europe par les hommes de Haçim Thaçi (Karzaï et Thaçi sont des amis de longue date de Bernard Kouchner) soit nommé ministre des Affaires Étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.
Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde ministre de l’Économie et des Finances. Elle qui a fait toute sa carrière aux États-Unis. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, et a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski différents groupes de travail. Elle a également organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre l’avionneur français Dassault.
La crise financière internationale de 2008 permet à Nicolas Sarkozy, contre à priori services contraire aux intérêts nationaux français, de faire nommer son demi-frère, Pierre Olivier, par Franck Carlucci (qui fut le N°2 de la CIA après avoir été recruté par Franck Wisner Sr) directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (groupe né de la collusion d’intérêts militaires et financiers).
- Le groupe de Bilderberg
À côté du 
“Dolder Club », gotha de la pharmacie mondiale, forum privé dont les 
échanges sont secrets, on trouve dans la même lignée le groupe de 
Bilderberg. Le groupe de Bilderberg a été créé par la CIA et MI6, puis 
est devenu un organe d’influence de l’OTAN. La plupart des élites 
politiques mondiales montantes y sont généralement invitées, Emmanuel 
Macron en fera partie sans exception au côté de Jean-Pierre Jouyet (qui 
fournira au Canard Enchainé les documents financiers réunis par 
l’Inspection des finances sur les emplois douteux de Madame Fillon), 
Edouard Philippe, Dominique Strauss-Kahn et Alain Minc, entre autres.
 
Partie 8 à suivre
L'auteur, Anne Philippe, est spécialiste en intelligence économique et en relations internationales et diplômée de l’Université Panthéon-Assas. Elle a beaucoup voyagé notamment en Europe dans le cadre de ses activités professionnelles. Economiste et financière de formation, elle s’est intéressée très tôt au droit international et aux crises financières en particulier celle de 2008
 
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