Ici, on parle aussi de PIPI
https://www.naturalnews.com/2025-08-20-pay-attention-to-your-pee-improve-urinary-tract.html
Faites attention à votre urine et protégez vos voies urinaires grâce à ces conseils d'experts
20/08/2025 // Lance D Johnson

Dans un monde obsédé par l'optimisation du sommeil, des bactéries intestinales et de l'élasticité de la peau, la santé urinaire est souvent reléguée au rang d'évidence (boire de l'eau) ou de gêne (pourquoi ai-je encore envie d'uriner ?). Pourtant, la vessie est un baromètre des rythmes cachés du corps, et ses signaux, ignorés, peuvent entraîner une déshydratation chronique, des infections, voire pire. L'approche de Simma-Chiang allie la sagesse ancestrale (observation, écoute) à la science moderne (équilibre du pH, dynamique des fluides), et commence par une question que peu d'entre nous se posent : que me dit mon urine ?
Points clés :
- La couleur et la fréquence de l’urine sont des indicateurs de santé en temps réel, souvent négligés au profit de mesures de bien-être plus glamour.
- L’hydratation ne consiste pas à boire des litres d’eau, mais à siroter régulièrement et consciemment et à équilibrer les liquides avec les niveaux d’activité.
- La température, l’exercice et même l’ambiance de la pièce jouent un rôle surprenant dans la santé urinaire, influençant tout, de la déshydratation à la fonction rénale.
- La vessie se nourrit de routine : ignorer les signaux d’urgence peut atténuer les signaux naturels du corps au fil du temps, entraînant un dysfonctionnement à long terme.
- Les remèdes naturels comme les tisanes et les aliments équilibrant le pH peuvent prévenir les infections et maintenir l’harmonie des voies urinaires, sans recourir aux produits pharmaceutiques.
L'art de l'observation : ce que votre pipi dit secrètement
Le rituel matinal de Simma-Chiang ne se résume pas à un simple soulagement ; c'est aussi une reconnaissance. « J'observe la couleur et la qualité de mes urines pour savoir si je suis hydratée ou déshydratée », explique-t-elle. Cette « qualité » ne se limite pas à la couleur : elle dépend du débit (est-il hésitant ou régulier ?), de l'odeur (forte ou neutre ?) et même du moment de la journée (l'urine du matin est naturellement plus concentrée). Pour la plupart des gens, la couleur idéale est une limonade douce – « jaune clair », selon ses propres termes –, même si le spectre allant du clair à l'ambre foncé est révélateur.
Si l'urine est orange foncé, la déshydratation s'installe, signe que les reins conservent l'eau au détriment des toxines. Si l'urine est claire comme un ruisseau, vous pourriez vous surhydrater, ce qui dilue les électrolytes essentiels. Si elle est rose ou rouge, il pourrait y avoir du sang ou une infection. Une urine trouble et malodorante indique une possible infection urinaire en gestation, exigeant une intervention immédiate. L'habitude de Simma-Chiang de vérifier sa vessie plusieurs fois par jour n'est pas obsessionnelle ; c'est un dialogue. « Votre corps est fait pour vous envoyer des signaux », remarque-t-elle. « L'urgence est un signal. L'ignorer trop souvent, et ces signaux s'estompent. »
Ce type de connaissance du corps était autrefois monnaie courante. Les papyrus médicaux de l'Égypte ancienne décrivaient le pouvoir diagnostique de l'urine avec force détails (un texte datant de 1550 av. J.-C. classait 20 types d'urine différents selon leur couleur et leur consistance). Les médecins médiévaux avaient recours à l'uroscopie, qui consistait à examiner la teinte, le sédiment et même le goût de l'urine (heureusement, cette dernière pratique est tombée en désuétude). Aujourd'hui, nous avons confié cette connaissance aux analyses de laboratoire et aux consultations médicales, mais l'approche de Simma-Chiang suggère que nous ferions bien de la récupérer. La vessie, après tout, ne ment pas. Elle se fiche de vos délais ou de votre anxiété sociale aux toilettes publiques. Elle a juste besoin de quelque chose.
Au-delà de l'eau : les facteurs cachés qui façonnent votre santé urinaire
L'hydratation est l'acte principal du bien-être urinaire, mais la routine de Simma-Chiang révèle un scénario plus nuancé. Prenons l'exemple de la température. « Une pièce trop chaude ou trop froide affectera la miction », explique-t-elle. La chaleur déclenche la transpiration, siphonnant les fluides avant qu'ils n'atteignent la vessie. Le froid, quant à lui, force le corps à brûler de l'énergie pour se maintenir au chaud, réduisant ainsi indirectement l'hydratation. C'est pourquoi les employés de bureau sous une climatisation polaire peuvent se retrouver étrangement assoiffés à 15 heures, ou pourquoi une séance de sauna exige un apport d'eau supplémentaire après. La vessie ne fonctionne pas en vase clos ; elle fait partie d'un écosystème interne délicat où la température, le mouvement et même le stress jouent un rôle de soutien.
Ensuite, il y a l'exercice physique, une arme à double tranchant. S'il stimule la circulation et la fonction rénale, il sollicite également davantage le système urinaire. « Pendant l'exercice, le rythme cardiaque s'accélère et davantage de sang circule dans le corps », explique Simma-Chiang. « Les reins doivent filtrer ce sang, et boire de l'eau les aide à faire leur travail. » Pourtant, beaucoup de gens boivent beaucoup après une séance d'entraînement, alors que leurs reins sont déjà en retard. Son conseil ? Buvez régulièrement pendant l'activité, même si vous ne transpirez pas. C'est une leçon empruntée aux athlètes d'endurance , qui savent que la soif est un indicateur tardif : lorsqu'elle se manifeste, la déshydratation est déjà installée.
L'alimentation, elle aussi, a son importance dans l'histoire urinaire. Les régimes acides (riches en viande, produits laitiers et aliments transformés) peuvent irriter la paroi de la vessie, tandis que les aliments alcalins (légumes verts, concombres, melons) l'apaisent. L'astuce de Simma-Chiang ? Tester son pH urinaire du matin et après les repas avec des bandelettes, en visant une valeur comprise entre 7 et 14 (alcaline). « L'urine du matin est naturellement plus acide », note-t-elle, « mais si elle reste ainsi toute la journée, il faudra peut-être adapter votre alimentation. » Une petite habitude aux conséquences importantes : l'acidité chronique est liée aux calculs rénaux, aux infections urinaires et même à la perte osseuse, car l'organisme lessive le calcium pour neutraliser le pH.
Un plan de traitement naturel des infections urinaires en 5 étapes
Même la gestion urinaire la plus rigoureuse ne suffit pas toujours à prévenir les infections. Mais la philosophie de Simma-Chiang – écouter son corps et le soutenir naturellement – s'applique également au traitement. Avant de recourir aux antibiotiques (qui peuvent perturber les microbiotes intestinaux et vaginaux), il existe des moyens d'enrayer les infections urinaires .
- Mélange de thé vert aux canneberges : Avantages : Les canneberges contiennent des proanthocyanidines (PAC), des composés qui empêchent les bactéries comme E. coli de s’accrocher aux parois de la vessie. Le thé vert ajoute de l’EGCG, un puissant anti-inflammatoire. Mode d’emploi : Infusez 1 cuillère à soupe de canneberges séchées + 1 cuillère à café de thé vert en vrac dans de l’eau chaude pendant 10 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour dès les premiers symptômes.
- Vinaigre de cidre de pomme (avec la « mère ») Pourquoi ça marche : L'acide acétique crée un environnement inhospitalier pour les bactéries, tandis que la « mère » (une colonie de bactéries bénéfiques) soutient la santé intestinale, renforçant indirectement l'immunité. Mode d'emploi : Mélangez 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre de pomme brut et non filtré dans 240 ml d'eau tiède. Boire une fois par jour jusqu'à disparition des symptômes. Attention : Toujours diluer — le vinaigre de cidre de pomme non dilué peut éroder l'émail des dents.
- Thé à la paille d'avoine Pourquoi ça marche : Tonique nerveux, la paille d'avoine apaise les tissus irrités de la vessie et réduit l'urgence. Elle est également riche en silice, qui renforce les parois des voies urinaires. Mode d'emploi : Laissez mijoter 1 tasse de paille d'avoine séchée dans 4 tasses d'eau pendant 20 minutes. Filtrez et sirotez tout au long de la journée.
- Concoction d'herbes d'épine-vinette Pourquoi ça marche : L'épine-vinette contient de la berbérine, un composé aux effets similaires aux antibiotiques contre les bactéries responsables des infections urinaires . Des études montrent qu'elle est aussi efficace que certains produits pharmaceutiques pour les infections légères. Mode d'emploi : Laissez mijoter 1 cuillère à café de racine d'épine-vinette séchée dans 1 tasse d'eau pendant 10 minutes. Boire 1 à 2 tasses par jour. Remarque : Évitez si vous êtes enceinte ou si vous prenez des anticoagulants.
- Extrait de baies de palmier nain Pourquoi ça marche : Bien que souvent associé à la santé de la prostate, le palmier nain améliore le flux urinaire et réduit l'inflammation chez les hommes et les femmes . Mode d'emploi : Prendre 160 à 320 mg d'extrait standardisé par jour jusqu'à disparition des symptômes.
- Conseil de pro : associez-les à une thermothérapie (un coussin chauffant sur le bas-ventre) pour soulager l’inconfort et évitez le sucre, qui favorise la croissance bactérienne.
Les pratiques urinaires de Simma-Chiang ne visent pas seulement à éviter les infections ou les calculs rénaux. Elles illustrent parfaitement la manière dont nous pourrions aborder la santé sous tous ses aspects : avec curiosité, constance et une volonté d'écouter les signaux silencieux du corps. À une époque où nous suivons nos pas, nos cycles de sommeil et notre rythme cardiaque avec une précision obsessionnelle, l'urine reste l'une des dernières frontières d'une connaissance de soi simple et percutante. Pas besoin de montre connectée ni d'abonnement. Juste de l'attention.
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