Une nouvelle étude identifie les radiations sans fil comme cause de maladies chroniques
De : https://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/24033
Dès 1971, la marine américaine publiait un rapport sur les effets des champs électromagnétiques sur la santé. Résultat : 132 effets biologiques, symptômes et maladies différents ont été associés à l’exposition aux rayonnements sans fil. Mais les avertissements ont été ignorés. Une nouvelle étude confirme désormais les conclusions de l’époque.
En 1971, l’Institut de recherche médicale navale américain a publié une revue de 2 311 études scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires des champs électromagnétiques. Les résultats étaient clairs : 132 effets biologiques, symptômes et maladies différents étaient associés à l’exposition aux rayonnements sans fil.
Le rapport de la Marine était un avertissement, écrit le Conseil mondial de la santé, mais comme tant d’avertissements sur les risques environnementaux et sanitaires, ce rapport a été ignoré. Une nouvelle étude préliminaire (pas encore évaluée par des pairs) récemment présentée lors de la réunion annuelle de l'Académie américaine de médecine environnementale établit désormais un lien entre les avertissements ignorés d'il y a 50 ans et l'épidémie actuelle de maladies chroniques aux États-Unis.
Selon cette étude , dès 1971, la Marine avait prédit 23 maladies qui figurent aujourd’hui parmi les 36 maladies chroniques connaissant la croissance la plus rapide aux États-Unis. En 2015, ces maladies ont représenté plus de 549 millions de cas et ont entraîné des coûts de santé annuels de deux mille milliards de dollars. L’étude soutient que cette explosion des maladies chroniques n’est pas une coïncidence, mais le résultat direct d’une exposition incontrôlée aux rayonnements sans fil.
Tout dépend d'une molécule spécifique
Au cœur de cette crise sanitaire, selon les auteurs du rapport, se trouve une molécule appelée peroxynitrite, qu’ils qualifient de « preuve irréfutable » des maladies chroniques. Le peroxynitrite est un sous-produit du stress oxydatif et nitratif, des processus déclenchés par le rayonnement sans fil. La molécule destructrice est associée à une inflammation systémique, à un dysfonctionnement mitochondrial et à une variété d’autres troubles biologiques.
L’étude introduit le concept du facteur P, un système mortel de sept biofacteurs synergiques qui accélèrent la maladie. Cela comprend :
- Inflammation systémique
- Stress oxydatif
- dysfonctionnement mitochondrial
- Dysfonctionnement autonome
- Dysfonctionnement épithélial (dysfonctionnement des cellules endothéliales – cellules plates spécialisées qui tapissent l’intérieur des vaisseaux sanguins)
- Stress nitratif
- peroxynitrite (l'acteur central)
Le facteur P n’est pas seulement une construction théorique, mais un mécanisme commun sous-jacent aux 36 maladies chroniques qui connaissent la croissance la plus rapide aux États-Unis, affirment les scientifiques. Du diabète aux maladies cardiovasculaires, des maladies auto-immunes aux troubles neurologiques, les empreintes digitales du rayonnement sans fil peuvent être trouvées partout.
Un héritage d’avertissements ignorés
La tragédie est que cette crise aurait pu être évitée, souligne le Conseil mondial de la santé. L’étude de 1971 était claire : les rayonnements sans fil présentent des risques importants pour la santé. Mais pendant des décennies, les régulateurs américains – notamment la Commission fédérale des communications (FCC), l’Agence de protection de l’environnement (EPA) et la Food and Drug Administration (FDA) – n’ont pas réagi. Au lieu de cela, ils auraient permis la diffusion incontrôlée des technologies radio et exposé des millions d’Américains à des radiations chroniques de faible intensité.
Le résultat est une catastrophe pour la santé publique. Les auteurs de la nouvelle étude soulignent donc que le refus d’agir sur la base des preuves a non seulement porté préjudice à des vies humaines, mais a également imposé un fardeau insupportable au système de santé et à l’économie.
Bien entendu, les radiations sans fil ne sont pas les seules responsables de l’épidémie de maladies chroniques, selon le Conseil mondial de la santé. La consommation de sucre, le glyphosate dans les aliments, les pesticides et autres produits chimiques joueraient également un rôle. Ce qui relie ces facteurs, cependant, est leur capacité à déclencher la production de peroxynitrite. Cependant, les rayonnements sans fil se distinguent par leur omniprésence et par la quantité de preuves scientifiques les reliant aux maladies chroniques.
« Il est temps d’agir, plus de déni », réclame le Conseil mondial de la santé. La nouvelle administration américaine s’est engagée à s’attaquer à la crise des maladies chroniques. Si elle prend cet engagement au sérieux, elle doit s’attaquer à la cause profonde : les rayonnements sans fil. Le nouveau document propose une feuille de route pour l’action. Il documente des décennies de recherche et ne laisse aucun doute sur le lien entre le rayonnement sans fil et les maladies chroniques.
Le Conseil mondial de la santé appelle donc à une réglementation plus stricte des technologies sans fil, à une plus grande sensibilisation du public à leurs risques et à une action concertée pour développer des alternatives plus sûres. La FCC, l’EPA et la FDA devraient réviser leurs normes obsolètes de sécurité des rayonnements sans fil pour intégrer les dernières découvertes scientifiques.
De plus, la population doit être informée des risques associés aux technologies sans fil et apprendre à minimiser son exposition. Des recherches supplémentaires doivent être financées pour comprendre les effets à long terme des rayonnements sans fil et développer des technologies plus sûres. L’industrie des communications mobiles doit assumer la responsabilité des impacts de ses produits sur la santé et investir dans des innovations qui donnent la priorité à la sécurité.
L’épidémie de maladies chroniques n’est pas inévitable, conclut le Conseil mondial de la santé. C’est le résultat de décisions : des décisions d’ignorer les avertissements, de donner la priorité aux profits plutôt qu’à la santé publique et de retarder l’action face à des preuves accablantes. Mais nous pouvons faire d’autres choix et protéger les générations futures de la menace invisible des rayonnements sans fil.
Source:
WCFH : Un nouveau document identifie la « preuve irréfutable » des maladies chroniques - 4 mars 2025
Research Gate : La sécurité des technologies sans fil : le point de vue scientifique
Documents : « La sécurité des technologies sans fil : le point de vue scientifique », février 2025 (3,3 Mio)
- Source : Transition News (Suisse)
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