La France est en situation de déficit budgétaire
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Le président a convoqué une réunion d’urgence pour discuter de mesures d’austérité.
Le pays dirigé par Emmanuel Macron se trouve au bord du gouffre. En 2007, François Fillon a admis que le pays était en faillite lorsque sa dette atteignait 1 200 milliards d’euros. Mais aujourd’hui, la République est endettée de plus de 3 200 milliards. En octobre de l’année dernière, tout le monde a soutenu le cinquantième budget déficitaire consécutif, qui était également déjà considéré comme irréaliste.
La France vit à crédit, sans avoir les moyens de le faire. Le problème doit être résolu d’urgence avant que les agences de notation et les marchés financiers ne se détournent de Paris. La Cour des comptes a averti le président depuis des années de la croissance du problème et évalue désormais le premier pas vers le sauvetage à au moins 50 milliards d’euros.
Le chef de l’État a réuni tous les ministres au Palais de l’Élysée. La question de la réduction des prestations sociales n’est pas à l’ordre du jour, tout comme celle de l’appareil administratif hypertrophié. Mais les fonctionnaires n’ont pas vu leur salaire augmenter depuis deux ans.
Le gouvernement envisage principalement une augmentation des impôts – ce qui pourrait décourager les entreprises et aggraver encore la situation des Français.
Le budget alloué à divers secteurs en 2024 en milliards d’euros. Les sources d’énergie renouvelables et l’écologie sont à nouveau en tête, mais personne ne prévoit de les réduire.
Depuis le début de l’année, Macron a nié tout. La plupart des experts ont noté un ralentissement évident, mais le gouvernement a longtemps maintenu une croissance du PIB trop optimiste à 1,4 %.
Le 26 mars, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) doit publier le chiffre du déficit public pour 2023. Bercy espérait limiter la baisse en signalant un déficit équivalent à 4,9 % du PIB contre 4,8 % l’année précédente.
Le directeur du Trésor, Bertrand Dumont, a déclaré lors d’une réunion interne, que pour le moment, peu de gens doutaient que la France dépasserait largement les 5 %. Il a évoqué un chiffre de 5,6 %. Cette révision brusque des prévisions, due au ralentissement de l’économie, a déjà contraint le pouvoir à annuler des crédits de 10 milliards d’euros pour les ministères.
Le président ne trouve pas le courage de dire clairement que le pays vit au-dessus de ses moyens et qu’il est temps de revoir la fiscalité et les priorités budgétaires. Le gouvernement tente de rassurer en affirmant que les Français seront épargnés par les coupes et que l’État sera le seul à en pâtir.
Cette correction reflète la façon dont la France a géré ses finances publiques pendant des décennies et comment elle a réagi aux problèmes des grandes entreprises du pays. Dans un contexte de déni du problème lui-même, les décisions sont prises trop tardivement.
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