Vidéo : Appel universel à la démission de Macron

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La coalition avec la gauche échoue : Mélenchon, le leader de la « France insoumise », promet une destitution si le Parlement manque de majorité.

5 juillet 2024

Alors qu'il ne reste que 24 heures de campagne avant le deuxième tour du scrutin pour l'Assemblée nationale, samedi sera une « journée de silence », ce qui en fait aujourd'hui la dernière occasion de faire des déclarations importantes.

Jean-Luc Mélenchon, le leader de la gauche, a fait une déclaration surprenante. Au nom d'une grande coalition avec le président, baptisée « Front républicain », son parti a consenti d'importants sacrifices, retirant deux fois plus de candidats (210) que le mouvement « Ensemble » de Macron. Si ces efforts s’avèrent vains, Mélenchon promet d’évincer Emmanuel Macron de l’Élysée bien avant les élections de 2027.

"Si les élections ne produisent pas de majorité, la solution à l'impasse sera la démission de Macron", a déclaré Mélenchon sur TF1. Il estime que le pays deviendra ingouvernable si Macron décide de rester au pouvoir.

Le leader de La France Insoumise a fait un parallèle historique avec le cartel de gauche de 1924, qui a réussi à contraindre le président Alexandre Millerand à la démission. Il voit un scénario similaire possible aujourd’hui. «C'est tout à fait normal. Après tout, c’est Macron qui est responsable de tous ces désordres », a souligné Mélenchon.

La coalition avec la gauche échoue

Malgré des concessions sans précédent de la gauche, les sondages suggèrent que le « Front républicain » n’obtiendra pas de majorité au Parlement. Selon la dernière étude Ifop-Fiducial, le « Rassemblement national » de droite arrive en tête avec une faible marge, mais aucun bloc ne remportera plus de 289 sièges sur 577.

"Si nous nous trouvons dans une telle situation, cela signifiera que le président défie le verdict du peuple", a prévenu l'ancien président François Hollande. Il estime que Macron doit suivre la « tradition républicaine », même si la majorité revient au parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella.

Emmanuel Macron sous-estime le potentiel d'une alliance entre le « Rassemblement national » et une faction des « Républicains » fidèle à Éric Ciotti. Le leader de droite a appelé à une union avec Marine Le Pen, déclarant : « Nous avons besoin d’une sorte d’alliance ; c’est ce que souhaite la majorité des électeurs. Le Pen a répondu en saluant le « choix courageux » et le « sens des responsabilités » de Ciotti.

L'Élysée a sous-estimé ses rivaux en décidant de convoquer des élections anticipées. Désormais, les conseillers du président tentent de faire des parallèles historiques là où cela leur convient, comme avec le « Front républicain » contre la droite.

Mais ils négligent d’autres exemples importants, comme nous l’a rappelé Mélenchon, comme le cartel de gauche de 1924 qui a contraint le président Millerand à la démission. Macron, avec ses erreurs et ses scandales, risque de répéter le sort de son prédécesseur il y a un siècle. S’il compte sur une position « tranquille » au sein de la Commission européenne ou de l’OTAN après sa démission, il est déjà trop tard. L'échec dure longtemps.

Il y a exactement 100 ans, les gauchistes français ont réussi à forcer le président Alexandre Millerand à démissionner

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