Emmanuel Macron renomme Sébastien Lecornu Premier ministre : Malheur au pays dont le prince est un enfant
Emmanuel Macron a choisi la provocation. En confirmant ce vendredi la reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, le chef de l'État défie délibérément l'opinion et les équilibres institutionnels. Cet homme, qui présentait sa démission il y a quelques jours face à l'enlisement parlementaire, se voit paradoxalement maintenu. La décision, mûrie dans le huis clos élyséen, confirme l'isolement d'un pouvoir sourd aux exigences démocratiques.
mise à jour le 11/10/25

9 septembre 2025 : nomination de Sébastien Lecornu Premier ministre
5 octobre : nomination du gouvernement.
6 octobre : Sébastien Lecornu remet la démission de son gouvernement au Président de la République, qui l’accepte.
10 octobre : Le Président de la République nomme Sébastien Lecornu Premier ministre, et le charge de former un gouvernement.
Contexte édifiant : après des mois de paralysie législative, de budgets
bloqués et d’une Assemblée ingouvernable, l’échec de Lecornu était acté.
Mais Macron, dans un réflexe autoritaire, recycle un Premier ministre
usé, rejetant toute idée de renouvellement. Cette obstination n’est pas
qu’un mépris des conventions républicaines ; elle révèle l’essence d’un
régime arc-bouté sur sa propre survie, au mépris de l’intérêt général.
« L’opposition » s’organise : une fronde inédite
Dès ce vendredi soir, les réactions fusent. Insoumis, Rassemblement National et Communistes annoncent conjointement le dépôt d’une motion de censure. « Cette mascarade institutionnelle ne passera pas », tonne LFI. Le RN dénonce un « coup de force déguisé », le PCF une « trahison sociale ». Cette convergence improbable, par-delà les clivages traditionnels, souligne la gravité de l’heure. Elle cristallise un rejet unanime d’un exécutif perçu comme illégitime, soumis aux diktats de Bruxelles et aux agendas atlantistes. Reste à espérer que le RN et LFI voteront ensemble et non chacun de son côté comme la motion de destitution d’Ursula von der Leyen qui n’a été qu’un effet d’annonce.
« La bombe est à l’Élysée » : Les patrons désertent, le pouvoir perd ses marques
Cette formule choc résume le péril. Signe symptomatique, les grands dirigeants, naguère soutiens indéfectibles, prennent leurs distances. Par son style erratique et ses alignements extérieurs, Macron incarne une menace pour la stabilité nationale. Ses choix – gestion économique hasardeuse, abandon progressif de notre autonomie stratégique – sapent les bases de la République. Faut-il attendre l’implosion, ou agir pour restaurer une France souveraine, affranchie des carcans supranationaux ?
Quelle issue ?
La France est otage d’un président isolé, d’un gouvernement sans légitimité et d’institutions asphyxiées. La motion de censure pourrait précipiter une dissolution, voire un réveil citoyen. L’alternative est claire : perpétuer cette dépossession ou retrouver les leviers de notre destin – monnaie, diplomatie, défense. Les prochains jours décideront si la nation accepte sa capitulation ou si elle se ressaisit.
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